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RÉSULTATS

Une ramasseuse de balles frappée par une balle mène à une disqualification à Roland-Garros

Miyu Kato et Aldila Sutjiadi Miyu Kato et Aldila Sutjiadi - Getty
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PARIS – La joueuse de double féminin Miyu Kato et sa partenaire ont été contraintes de déclarer forfait aux Internationaux de tennis de France, après que Kato eut accidentellement atteint une ramasseuse de balles dans le cou après un point, dimanche.

Lors du deuxième set d'un match disputé sur le court 14, Kato s'est élancée avec sa raquette et la balle a volé vers la ramasseuse de balles, qui ne regardait pas dans la direction de la joueuse.

Dans un premier temps, l'arbitre de chaise Alexandre Juge n'a donné qu'un avertissement à la Japonaise. Mais après que l'arbitre du tournoi, Rémy Azemar, et le superviseur du Grand Chelem, Wayne McEwen, se soient rendus sur le court 14 pour vérifier ce qui s'était passé, Kato et sa partenaire, l'Indonésienne Aldila Sutjiadi, ont été disqualifiées.

Ainsi, la Tchèque Marie Bouzkova et l'Espagnole Sara Sorribes Tormo ont été déclarées victorieuses.

En quarts de finale, elles affronteront l'Australienne Ellen Perez et l'Américaine Nicole Melichar-Martinez.

Bouzkova a dit qu'elle n'avait pas vu la balle toucher la ramasseuse de balles, mais ajouté qu'« elle a pleuré pendant quelque chose comme 15 minutes ».

« C'est simplement une mauvaise situation pour tout le monde », a ajouté Bouzkova. « Mais c'est quelque chose qui, je suppose, est prévu dans les règlements comme tel, même si c'est très malheureux pour elles. (...) Au bout du compte, ç'a été la décision de l'arbitre. »

Lors du match de simple féminin entre Coco Gauff et Mirra Andreeva, samedi, Andreeva a expédié une balle dans les gradins du stade Suzanne-Lenglen après avoir concédé un point lors du premier set.

Andreeva a reçu un avertissement pour conduite antisportive de la part de l'arbitre de chaise, mais aucune sanction additionnelle.

« J'en ai entendu parler. Je n'ai pas vu (l'incident) », a précisé Bouzkova. « Je suppose que ça dépend des circonstances et de la situation au moment où ça se produit. (...) C'est difficile, c'est certain. »