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Novak Djokovic veut sa revanche sur Carlos Alcaraz

Novak Djokovic et Carlos Alcaraz Novak Djokovic et Carlos Alcaraz - Getty
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WIMBLEDON, Royaume-Uni – Inattendu l'année dernière, le duel entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic en finale de Wimbledon est plus qu'espéré cette année (1er-14 juillet) : l'Espagnol pour confirmer son exploit de 2023, le Serbe pour retrouver sa suprématie sur gazon après huit mois de disette.

Djokovic-Alcaraz, revanche attendue

Comme l'an passé, Djokovic et Alcaraz ne peuvent s'affronter qu'en finale.

Mais s'il a été surpris par le niveau extravagant de l'Espagnol l'an dernier, cette fois le Serbe sait ce qui l'attend.

Encore faut-il qu'il parvienne à se hisser jusqu'en finale, lui qui n'en a pas joué une seule depuis celle des Masters en novembre 2023, remportée face à l'Italien Jannik Sinner.

En outre, il s'est remis à une vitesse effarante d'une opération au ménisque médial droit subie il y a trois semaines à Paris dans la foulée de son forfait avant les quarts de finale de Roland-Garros.

« Le simple fait de penser que je pouvais manquer Wimbledon ne me convenait pas. Je ne voulais pas avoir à gérer ça », explique-t-il.

Et, s'il a décidé de s'engager, ce n'est pas « juste pour (se) prouver » qu'il est « capable de jouer un ou deux matchs ».

« Je veux vraiment aller chercher le titre », assure le Serbe de 37 ans qui vise un huitième titre à Wimbledon pour égaler le record de Roger Federer, et porter à 25 son propre record de titres du Grand Chelem.

Carlos Alcaraz, lui, arrive auréolé de son premier titre à Roland-Garros. Mais si, l'an dernier il avait réussi en deux tournois à adapter son jeu au gazon – ce qu'il n'étais pas parvenu à faire jusque-là – en gagnant le Queen's et Wimbledon, cette année il a été battu dès le deuxième tour au Queen's.

Pas de quoi affaiblir sa détermination ni entamer sa confiance, toutefois.

« Après ma défaite au Queen's, j'ai commencé dès le lendemain à travailler mes déplacements, mes coups, pour me sentir plus à l'aise sur le gazon. Et j'ai fait de très bons entraînements avec de grands joueurs. Je peux dire que je suis prêt », affirme Carlitos.

Pour atteindre la finale, il pourrait retrouver en demie son grand rival Sinner, qui participera à son premier Majeur en tant que no 1 mondial.

Cette année, c'est Sinner qui arrive à Wimbledon en ayant remporté juste avant son premier titre sur gazon, à Halle.

« La confiance est une chose très importante, en particulier sur gazon... La semaine dernière a été très importante pour moi (avec ce titre à Halle, NDLR). Donc, dans ma tête, je sais que je suis capable de jouer un bon tennis sur cette surface », assure l'Italien de 22 ans.

Nouvelle surprise chez les femmes?

Le tableau est une nouvelle fois très ouvert après que sept joueuses différentes ont remporté les sept dernières éditions.

Alors qui pour succéder à Marketa Vondrousova (2023), Elena Rybakina (2022), Ashleigh Barty (2021), etc?

Son écrasante supériorité durant la saison sur terre battue fait de la no 1 mondiale Iga Swiatek une candidate logique, même si ses résultats sur gazon sont loin de son « standing » sur les autres surfaces. Elle joue très peu sur herbe et a pour meilleur résultat à Wimbledon le quart de finale atteint l'an dernier.

« Je pense que, quel que soit le tournoi, il est maintenant difficile de me considérer comme une outsider. Mais il est certain que je doive me concentrer ici pour apprendre à jouer le meilleur tennis possible sans penser à mon classement et aux attente qui en découlent », analyse la Polonaise.

La no 2 mondiale Coco Gauff, qui avait fait une entrée tonitruante à Wimbledon en 2019 lorsqu'elle avait battu Venus Williams au premier tour avant de se hisser jusqu'en 8es à l'âge de 15 ans, n'a pas encore confirmé.

Titrée aux Internationaux des États-Unis l'an dernier, l'Américaine semble désormais mûre.

« Je suis très sereine. L'an dernier, je n'ai pas fait un grand résultat (élimination au premier tour, NDLR) donc ça ne peut pas être pire. Je ne peux que faire mieux... ou pareil », s'amuse-t-elle.

Une petite inconnue concerne la no 3 mondiale, Aryna Sabalenka, qui souffre d'une épaule et avoue ne pas être « à 100% ».