Cinq choses à savoir sur Barbora Krejcikova
De sa mentore Jana Novotna à sa passion pour les Lego, cinq choses à savoir sur la Tchèque Barbora Krejcikova, victorieuse samedi à Wimbledon de son deuxième titre du Grand Chelem après Roland-Garros 2021.
Jana Novotna, la mentore
Krejcikova doit beaucoup à sa compatriote Jana Novotna, lauréate à Wimbledon en 1998 et décédée des suites d'un cancer en 2017.
À chaque fois qu'elle évoque son aînée, le plus souvent dans des situations déjà chargées émotionnellement, Krejcikova est bouleversée.
« Nous avons bien sûr parlé de ses matches ici, et de son titre. Mais ça fait longtemps alors je ne peux plus rapporter nos discussions. J'espère qu'elle est fière de moi », a ainsi raconté la championne 2024 après sa qualification pour la finale.
Auparavant sur le court, après avoir réussi à dominer la puissante Elena Rybakina, Krejcikova avait déclaré: « Je me suis battue sur toutes les balles, c'est ce qu'elle aurait voulu que je fasse », en référence à son mentor.
À Wimbledon, Krejcikova préfère vivre chez une famille locale, qu'elle connaît depuis 2015, plutôt que dans un des hôtels officiels.
Elle évoque « l'atmosphère détendue qui y règne ». Et les souvenirs qu'elle conserve de la période où elle y venait accompagnée de sa coach Novotna.
Coach ou pas coach
Krejcikova a remercié en juillet 2023 son coach Ales Kartus, avec qui elle avait remporté Roland-Garros deux ans plus tôt.
Depuis, elle n'a plus de coach à temps plein, mais travaille avec Pavel Motl, 26 ans et plus jeune qu'elle de deux ans.
Ils se connaissent depuis l'école primaire et s'était entraînés ensemble à plusieurs occasions.
Motl a raconté au site iDNES.cz comment ils s'étaient rencontrés: « Bara avait dix ans, elle jouait au village où j'habite. Elle avait battu notre voisin, un adulte, 6-0, 6-0. »
Motl refuse le qualificatif de coach: « Je ne suis pas sûr de devenir un jour un coach, car je considère qu'être un coach c'est l'aventure d'une vie ».
Le tennis pour manquer l'école
Krejcikova reconnait que le tennis lui a servi de très bonne excuse et source de motivation pour manquer l'école.
Car en juniors, les finales se jouaient le lundi.
« J'ai toujours aimé jouer les finales des petits tournois, parce qu'on les jouait le lundi et que je pouvais manquer l'école », raconte-t-elle.
« C'était devenu mon but du weekend », ajoute-t-elle, dans une interview au site du Comité olympique tchèque.
Rêve olympique
Krejcikova fera équipe aux Jeux olympiques de Paris avec sa partenaire Katerina Siniakova pour défendre leur titre de Tokyo.
Les deux joueuses, qui ont décroché sept titres du Grand Chelem ensemble, se sont séparées sur le circuit en novembre dernier, à l'initiative de Siniakova.
Celle-ci voulait jouer avec l'Australienne Storm Hunter. Mais cette dernière s'est blessée au tendon d'Achille en avril et n'a plus joué depuis des mois.
Siniakova a néanmoins remporté Roland-Garros avec Coco Gauff et s'est hissée en finale de Wimbledon avec Taylor Townsend.
De son côté, Krejcikova a fait équipe avec l'Allemande Laura Siegemund à Wimbledon, où elle a été éliminée en quarts de finale.
La passion Lego
Quand elle ne joue pas au tennis, Krejcikova adore faire des constructions en Lego.
Elle a ainsi fabriqué à l'aide de ces briques colorées la Voie lactée, ou encore Dobby, le personnage de Harry Potter dont elle est fan de la saga.
« J'en ai beaucoup, mon équipe m'en a même offert durant le tournoi », a-t-elle dit.
Jusque-là, pas de Centre Court de Wimbledon dans sa collection.
« Ça existe ? Si un jour il y en a un, je le ferai ! », a-t-elle promis.