Liudmila Samsonova rejoint Jessica Pegula en finale

MONTRÉAL - Après une première manche laborieuse, la Russe Liudmila Samsonova a dominé Elena Rybakina et s'est qualifiée à la finale du simple féminin de l'Omnium Banque Nationale grâce à une victoire de 1-6, 6-1, 6-2 dimanche après-midi au stade IGA.

Cette finale doit s'amorcer à 17h30 sur le court central contre l'Américaine Jessica Pegula, classée troisième au monde.

Pegula avait mérité son billet pour le match ultime grâce à sa victoire contre la Polonaise et numéro un mondiale Iga Swiatek samedi après-midi.

Samsonova, classée 18e au monde, a eu besoin d'une heure 43 minutes pour prendre la mesure de Rybakina pour la troisième fois en autant de confrontations, incluant une jouée à Montréal en 2021.

Pourtant, l'issue de la première manche n'aurait jamais laissé croire à un tel scénario.

Rybakina n'a eu besoin que de 28 minutes pour boucler le premier set, en gagnant les cinq derniers jeux.

Après avoir sauvé une balle de bris au troisième jeu, Rybakina a inscrit un premier bris de service dès le jeu suivant grâce à un coup droit en décroisé.

Deux jeux plus tard, elle accentuait son avantage grâce à l'une des deux doubles fautes de sa rivale lors du premier set.

Rybakina a mis fin à cette manche initiale grâce à un revers que Samsonova, qui s'était approchée au filet, a choisi de laisser passer. La balle est tombée tout juste à l'intérieur de la ligne de fond.

Toutefois, le vent allait changer du tout au tout. Deuxième sur le circuit de la WTA pour le pourcentage de balles de bris sauvées, Rybakina a perdu ses trois jeux au service au deuxième set, et la manche.

Dans l'un d'eux, elle a commis trois doubles fautes de suite.

Elle a également subi un bris pour amorcer la troisième manche.

Ce bris en début de troisième set allait suffire à Samsonova, ce qui n'a pas empêché la Russe d'en récolter un autre, au septième jeu.

Samsonova a ensuite gagné les quatre points à son service, pour assurer sa place à une grande finale pour la deuxième fois en 2023.

Visiblement, Rybakina n'était pas au meilleur de ses capacités physiques dimanche. Il y avait évidemment le fait que son match de vendredi contre Daria Kasatkina avait pris fin à 2h53 samedi matin.

Aussi, elle a joué son match contre Samsonova avec l'épaule-droite bandée.

« Oui, je me sens démolie à cause de l'horaire et de toute la situation. Ça ne me rend pas vraiment heureuse, mais les choses sont ainsi », a-t-elle déclaré en conférence de presse.

"Malheureusement, les joueuses ne peuvent pas faire grand-chose dans ces situations. La décision n'est pas vraiment la nôtre. La météo n'a pas aidé et j'ai eu une blessure, je dirais. Mais nous avons essayé de le gérer et nous verrons comment ça ira ensuite", a ajouté Rybakina, qui semblait davantage déçue par la WTA que par l'organisation montréalaise du tournoi.

Pendant ce temps, sur le court Rogers, les Japonaises Shuko Aoyama et Ena Shibahara ont gagné leur match de demi-finale, 7-6 (4), 7-6 (2) contre la Taïwanaise Latisha Chan et la Chinoise Zhaoxuan Yang.

En finale, dimanche après-midi, elles croiseront le fer avec le duo formé de l'Américaine Desirae Krawczyk et de la Néerlandaise Demi Schuurs.