Un match physique à prévoir entre les Stingers et le Rouge et Or
Universitaires vendredi, 4 nov. 2016. 18:37 mercredi, 11 déc. 2024. 14:26MONTRÉAL – Oeil pour oeil, dent pour dent.
C’est qu'on peut s’attendre du match entre le Rouge et Or et les Stingers, samedi, en demi-finale du Réseau du sport étudiant du Québec. Il s’agira de la troisième année de suite que ces deux rivaux ont rendez-vous au Stade Telus au premier tour des éliminatoires québécois.
Par contre, la troupe de Mickey Donovan pourrait être privée de son quart-arrière partant, Trenton Miller, qui s’est blessé à l’entraînement la semaine dernière. Il n’a pas affronté les Gaiters de Bishop’s, samedi dernier.
« On va le savoir cet après-midi », a déclaré Donovan, jeudi, concernant le statut de son pivot pour le match contre l’Université Laval. « En ce moment, c’est encore incertain. On espère qu’il aura le feu vert pour jouer », a-t-il ajouté sur un ton laissant planer un doute tout en spécifiant que Miller ne s’est entraîné que très légèrement cette semaine. Miller a fait le voyage à Québec.
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Advenant que Miller ne soit pas en mesure de jouer, ce sera Colin Sequeira qui obtiendra un deuxième départ de suite.
Des fronts très physiques croiseront le fer à Québec. Il faut donc s’attendre à une guerre des tranchées très intenses.
« Sur papier, Concordia a beaucoup de talent, a indiqué l’entraîneur-chef du Rouge et Or, Glen Constantin, lors de son point de presse hebdomadaire. C’est l’équipe la plus physique de notre division. Parlez-en à nos joueurs de ligne qui ont dû travailler très fort contre eux. L’intensité et la force physique des deux fronts ne sont pas négligeables. »
On surveillera entre autres la lutte à l’intérieur entre les puissants plaqueurs Sam Narkaj et Michael Sanelli du côté des Stingers contre les gardes Samuel Lefebvre et Samuel Thomassin chez les Lavallois, tous deux nommés sur l’équipe d’étoiles du RSEQ tout comme Narkaj.
« C’est un gars qui a de l’expérience. Il est fort, pesant et rapide, a décrit Lefebvre, une recrue qui a un très bel avenir devant lui. Il a une bonne lecture du jeu en plus. C’est un très bon athlète et c’est un défi de jouer contre lui. Je ne pense pas qu’on soit intimidé par leur front défensif. C’est juste un plus gros défi de les dominer, mais c’est notre but quand même. »
Concordia devra pour sa part trouver une façon de ralentir l’ailier défensif Mathieu Betts qui est passé en cinquième vitesse depuis trois semaines. Par contre, si la ligne offensive porte trop d’attention sur Betts, il ne faudra pas se surprendre si le plaqueur Vincent Desjardins et l’ailier Edward Godin se retrouvent dans le champ arrière des Stingers.
« Il faut protéger notre quart peu importe ce sera qui. Ils (les joueurs de ligne offensive) doivent faire leur travail. Ils devront contrer les blitz quand ils viendront et ils doivent être prêts à réagir à tout moment. Nous affrontons probablement le meilleur front défensif au pays. Ce sera excitant », a expliqué Donovan dont la ligne à l’attaque n’a concédé que 8 sacs cette saison, un sommet au Québec.
Avec l’incertitude entourant Trenton Miller, on pourrait bien avoir une bonne vieille bataille de jeu au sol.
La semaine dernière, le porteur de ballon Jean-Guy Rimpel a porté le ballon à 36 reprises pour des gains de 234 verges dans la victoire des Stingers. En tout, Concordia a effectué 55 courses face aux Gaiters, un adversaire moins bien nanti pour stopper l’attaque terrestre, ce qui n’est toutefois pas le cas pour le Rouge et Or.
Du côté des Lavallois, trois porteurs de ballon se sont illustré cette année rappelant l’ancien dominant trio composé de Maxime Boutin, Guillaume Bourassa et Pascal Lochard. La ligne offensive a également été piquée dans sa fierté lorsqu’on évoquait en début de saison qu’il s’agissait d’un point d’interrogation de l’équipe en raison des départs de Charles Vaillancourt, Philippe Gagnon et Jason Lauzon-Séguin.
Cette saison, Vincent Alarie-Tardif, nommé sur l’équipe d’étoiles, Christopher Amoah et Sébastien Serré se sont partagé le boulot dans le champ arrière terminant avec respectivement 309, 429 et 363 verges.
« Depuis le début de la saison, on court bien. Nous avons beaucoup de fierté sur la ligne offensive. On a continué à s’améliorer. Notre but, c’est de prouver à tout le monde que la ligne offensive au Rouge et or est une tradition et qu’on est encore une force dans la ligue. On a travaillé pour prouver à tout le monde qu’on peut dominer autant que les années passées », a mentionné Lefebvre qui est le garde à gauche.
Avec un gain, le Rouge et Or atteindra la Coupe Dunsmore pour une 14e année consécutive.