Aperçu de la division Nord de la NFC
NFL dimanche, 2 sept. 2018. 08:00 mercredi, 9 avr. 2025. 23:08Deux équipes à surveiller en 2018 2:18
D'ici au botté inaugural de la saison 2018 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell. Aujourd'hui, un aperçu de la division Nord de la NFC.
Fiche en 2017 : 13 victoires et 3 défaites (1er rang de la division)
Ajouts notables : Kirk Cousins (quart-arrière), Sheldon Richardson (plaqueur défensif), Trevor Siemian (quart-arrière), Mike Hughes (demi de coin), Brian O’Neill (plaqueur), Jalyn Holmes (ailier défensif)
Départs notables : Jerick McKinnon (demi offensif), Jarius Wright (receveur éloigné), Case Keenum (quart-arrière), Sam Bradford (quart-arrière), Teddy Bridgewater (quart-arrière), Tramaine Brock (demi de coin)
Fran Tarkenton, Rich Gannon, Randall Cunningham, Daunte Culpepper, Brett Favre et Case Keenum. Voici les six derniers quarts-arrières qui ont amené les Vikings en finale d'association. Si vous remarquez un intrus à la fin, vous n’avez pas tort. Case Keenum a pris en charge les Viks l’an dernier quand Sam Bradford est surprenamment tombé au combat. Une défense élite et une attaque bien équilibrée ont permis à Keenum de connaître la saison d’une carrière. Malgré tout, les Vikings ont tourné le dos à leur quart pour faire les beaux yeux à Kirk Cousins qu’ils ont séduit avec un « petit » contrat de 84 millions de dollars assurés.
Cousins a été excellent dans une situation plutôt difficile avec les Redskins depuis plusieurs saisons. L’ancien des Spartans de l’Université Michigan State a récolté au moins 4000 verges par la passe à chacune des saisons où il a été le partant dans la NFL. Il a également décoché 25 passes de touché ou plus au cours des trois dernières saisons. Malgré ces statistiques, les Redskins n’ont jamais cru bon offrir un contrat à long terme à leur quart et ils ont joué la carte de l’étiquette de concession (deux fois plutôt qu’une) avant d’abandonner l’expérience.
L’attaque du Minnesota ne repose pourtant pas seulement sur le jeu aérien. Dalvin Cook était un des demis offensifs les plus explosifs l’an dernier avant de subir une blessure qui a mis fin à sa saison. Cook a tous les éléments pour flirter avec les 1000 verges au sol cette saison et il offrira une belle latitude aux Vikings qui auront le luxe de choisir leur arme face aux défenses adverses. Avec un quart d’expérience à la barre comme Cousins, les défenses devront très bien cacher leur jeu pour ne pas être disséquées avant même le début de l’action.
Si l’attaque des mauves est très intéressante, il faut reconnaître que la défense est probablement l’atout principal de cette équipe. Presque tous les joueurs de l’unité défensive ont le potentiel de jouer au Pro Bowl. Les Vikings sont l’équipe à avoir offert le moins de verges et de points à l’adversaire dans toute la NFL l’an dernier. Les seuls mouvements majeurs en défense sont les arrivées du plaqueur défensif Sheldon Richardson et du demi de coin recru Mike Hughes. En principe, la défense devrait donc être encore meilleure que l’an dernier!
Les Eagles n’avaient jamais remporté le Super Bowl avant la précédente campagne... les Vikings pourraient bien être la prochaine équipe à réussir l’exploit pour une première fois! Si une présence au Super Bowl n’est jamais assurée dans la NFL, les mois d’hiver risquent d’être bien plus doux avec une équipe au sommet de sa division dans la froide région du Minnesota.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Kirk Cousins est-il la réponse? Il est sans doute le meilleur quart au Minnesota depuis Brett Favre et il a absolument tous les éléments autour de lui pour que les partisans de la troupe en mauve puissent rêver à un premier titre.
Prédiction du RDS.ca : 12 victoires et 4 défaites (1er rang de la division)
Fiche en 2017 : 9 victoires et 7 défaites (2e de la division)
Ajouts notables : Matt Patricia (entraîneur-chef), Levine Toilolo (ailier rapproché), LeGarrette Blount (demi offensif), Sylvester Williams (plaqueur défensif), Luke Willson (ailier rapproché), DeShawn Shead (demi de coin), Devon Kennard (secondeur), Christian Jones (secondeur), Frank Ragnow (centre), Kerryon Johnson (demi offensif)
Départs notables : Eric Ebron (ailier rapproché), Haloti Ngata (plaqueur défensif), Tahir Whitehead (demi de coin), D.J Hayden (demi de coin), Darren Fells (ailier rapproché)
Les Lions de Detroit sont souvent écartés rapidement quand on observe la division Nord de la NFC. Pourtant la troupe à Matthew Stafford n’a jamais connu pire qu'une saison de 7-9 depuis 2013. Si l’équipe ne possède plus d’éléments spectaculaires ou explosifs comme les Vikings ou les Packers depuis le départ à la retraite de Calvin Johnson, elle sait se tirer d’affaire année après année grâce à un bon noyau de joueurs solides et un quart qui appartient, peut-être, à l’élite de la NFL.
D’ailleurs, Matthew Stafford est-il un quart élite? C’est une question à laquelle plusieurs seraient tentés de répondre non. Pourtant, l’ancien premier choix au total a lancé pour une moyenne de 4563 verges et 28 touchés par saison depuis 2011. Le général des Lions est synonyme de constance depuis sept ans et malgré le fait qu’il n’ait compté que sur un véritable receveur étoile dans sa carrière, il est toujours parvenu à faire produire son équipe offensivement, et ce, malgré des apports médiocres au poste de demi offensif. En plus, Stafford est un leader né et il est un des plus féroces guerriers de la NFL. Qui peut oublier sa passe de touché victorieuse contre les Browns de Cleveland à sa saison recrue alors qu’il s’était disloqué l’épaule sur le jeu précédent?
La défense des Lions a grandement été affectée par les blessures l’an dernier. Certains joueurs ont joué blessés toute la saison et d’autres ont simplement dû s’absenter du terrain. Statistiquement, les effets se sont fait sentir en accordant le sixième plus haut total de verges et en se classant dans le dernier tiers pour les points accordés. Cependant les statistiques étaient fortement plus encourageantes en 2016 alors que l’équipe se trouvait au-delà de la médiane de la ligue dans presque toutes les catégories défensives. C’est au niveau des chasseurs de quarts et des secondeurs que les Lions auront des points d’interrogation en 2018. La tertiaire, elle, est bien balancée, et si Detroit peut établir un minimum de jeu au sol pour contrôler le cadran, l’unité défensive devrait avoir beaucoup plus de facilité à fermer la porte cette saison. Pour aider le tout, les Lions ont mis la patte sur l’ancien coordonnateur défensif des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, Matt Patricia, à titre d’entraîneur-chef. Patricia a toujours semblé monter une excellente défense malgré des morceaux parfois tout à fait inconnus. La bonne vieille recette des Patriots.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Est-ce la saison où les Lions sortiront de l’ombre des Packers et des Vikings? Avec les effectifs que ces deux clubs possèdent, il serait très surprenant que les Lions remportent la division cette saison.
Prédiction du RDS.ca : 8 victoires et 8 défaites (3e rang de la division)
Fiche en 2017 : 7 victoires et 9 défaites (3e rang de la division)
Ajouts notables : Jimmy Graham (ailier rapproché), Muhammad Wilkerson (plaqueur défensif), DeShone Kizer (quart-arrière), Marcedes Lewis (ailier rapproché), Jaire Alexander (demi de coin), Josh Jackson (demi de coin)
Départs notables : Jordy Nelson (receveur éloigné), Damarious Randall (demi de coin), Morgan Burnett (maraudeur), Jeff Janis (receveur éloigné), Richard Rodgers (ailier rapproché)
Aaron Rodgers.
Si vous doutiez de l’importance d’Aaron Rodgers chez les Packers de Green Bay, la saison 2017 devrait parler d’elle-même. Avant de tomber au combat dans un match contre les Vikings du Minnesota, les Packers trônaient au sommet de la division Nord de la NFC avec une fiche de 4-1. C’est à la suite d’un plaqué tardif d’Anthony Barr que la saison des Packers est partie en dégringolade. Green Bay a baissé pavillon dans le match face aux Vikings avant de montrer une très ordinaire fiche de 3-4 sous les rênes de Brett Hundley. Les Packers étaient à ce point pitoyables avec Hundley qu’ils ont eu besoin de la prolongation pour battre une équipe qui a terminé avec un grand total de zéro victoire en 2017. Rodgers a bien tenté de redresser le navire en revenant d’une fracture à la clavicule de façon accélérée, mais avec un Rodgers qui n’était pas au sommet de sa forme, Green Bay a baissé pavillon face aux Panthers de Cam Newton.
Il y a peu à dire sur la défense des Packers si ce n’est que l’équipe a investi ses deux premiers choix sur les demis de coin Jaire Alexander et Josh Jackson. La défense se situait en milieu de peloton dans la majorité des statistiques et il serait surprenant que la donne change en 2018. La meilleure arme que possède la défense des Packers, c’est la présence d’Aaron Rodgers! Toujours plus facile de limiter les jeux adverses quand ton attaque est sur le terrain!
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Le champ arrière des Packers est très difficile à prédire cette saison. Ty Montgomery devait être le partant l’an dernier, mais il a perdu son poste après des performances ordinaires et une blessure. Jamaal Williams est celui qui a obtenu le plus de courses, mais c’est Aaron Jones qui a maintenu la plus grande moyenne. Jones sera suspendu pour deux rencontres en début de saison et c’est la chance ou jamais pour Williams de s’emparer du poste.
Prédiction du RDS.ca : 9 victoires et 7 défaites (2e rang de la division)
Fiche en 2017 : 5 victoires et 11 défaites (4e rang de la division)
Ajouts notables : Allen Robinson (receveur), Trey Burton (ailier rapproché), Taylor Gabriel (receveur), Aaron Lynch (secondeur extérieur), Chase Daniel (quart-arrière), Matt Nagy (entraîneur-chef), Roquan Smith (secondeur intérieur), James Daniels (centre), Anthony Miller (receveur)
Départs notables : Pernell McPhee (secondeur extérieur), Willie Young (secondeur extérieur), Josh Sitton (garde), Cameron Meredith (receveur), Jerrell Freeman (secondeur intérieur), Mike Glennon (quart-arrière)
Le plan des Bears était très clairement établi depuis la saison morte l’an dernier : repêcher un quart-arrière et bâtir autour de celui-ci. Après avoir donné plusieurs éléments pour avancer d’un rang et sélectionner Mitchell Trubisky au deuxième rang en 2016, les Bears ont profité de la saison morte pour ajouter des armes à leur arsenal quelque peu dégarni et pour installer les fondations de leur défense.
Les receveurs de passes des Bears au premier match l’an dernier étaient Kendall Wright, Dion Sims, Josh Bellamy et Kevin White. En principe, White et Bellamy sont toujours présents, mais leur importance dans l’équipe est moindre avec l’arrivée d’Allen Robinson, de Taylor Gabriel et de la recrue Anthony Miller. White est à une (autre) blessure de devenir un véritable échec pour Chicago. Le receveur de porcelaine a été sélectionné au 7e rang en 2015, mais n’est parvenu qu'à disputer cinq matchs en carrière dans la NFL en trois saisons. Allen Robinson représente un très beau risque. A-Rob s’est blessé à un genou sur son premier attrapé de la saison 2017 et les Jaguars ont décidé, étrangement, de le laisser partir à la fin de la campagne. Il avait été étincelant en 2015 avec des gains de 1400 verges et il voudra certainement prouver que cette production n’était pas attribuable seulement au fait que les Jaguars jouaient beaucoup de football de rattrapage. Du côté des demis insérés, Anthony Miller est une belle prise au 51e rang par les Bears et il ne serait vraiment pas surprenant de le voir surpasser Taylor Gabriel comme demi inséré partant.
L’attaque des Bears était le principal problème de l’équipe l’an dernier. Même si la défense a accordé le 10e plus haut total de verges, elle était parvenue à limiter les attaques adverses à 20 points par match, bon pour le 9e rang de la NFL. Chicago y est allé d'un coup d'éclat tout juste avant le début de la saison en faisant l'acquisition du dangereux Khalil Mack, joueur défensif de la NFL en 2016. Chicago a également pris les moyens pour améliorer cet aspect du jeu au repêchage avec la sélection du secondeur Roquan Smith au 7e rang. Smith devrait prendre la place de secondeur intérieur dès le début de la saison. Il était considéré comme un des meilleurs joueurs défensifs disponibles au repêchage et devrait être le visage de la défense des Bears pour des années à venir. De son côté, Mack n'a plus besoin de présentation il fait passer à lui-seul la défense de la ville des vents à un niveau supérieur.
Il aurait été surprenant de voir les Bears connaître du succès dès cette saison avec un noyau aussi jeune à l’attaque avant l'arrivée de Mack. Cependant la présence du joueur étoile offre une opportunité aux Bears de batailler pour les éliminatoires. L’avenir est certes reluisant pour la troupe de l'Illinois. Le succès du club passera grandement par la progression de Mitch Trubisky qui, malgré quelques beaux moments, n’a pas connu une saison recrue à tout casser. L’arrivée du nouvel entraîneur-chef Matt Nagy pourrait se révéler bénéfique pour le jeune quart. Nagy a permis à Alex Smith et à l’attaque des Chiefs d’atteindre de nouveaux sommets au cours des deux dernières saisons. Admettons par contre que les artifices des Chiefs sont beaucoup plus reluisants que ceux des Bears. Soyez patients partisans des Bears, le meilleur est devant vous... à moins que vous vouliez reculer jusqu’en 1985.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Mitch Trubisky peut-il connaître une progression similaire à celle de Carson Wentz avec tous les nouveaux atouts offensifs des Bears? La saison recrue de Trubisky n’a pas été très impressionnante, mais le groupe de receveurs sur lequel il comptait était ordinaire au mieux. Peut-il passer à un autre niveau avec l’arrivée de Matt Nagy et de receveurs de talent?
Prédiction du RDS.ca : 7 victoires et 9 défaites (4e rang de la division)
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