Quitter la tête haute
Hockey mardi, 17 janv. 2006. 17:19 lundi, 23 déc. 2024. 03:53
(RDS) - Trois jours après avoir été poliment remercié par Bob Gainey à titre d'entraîneur-chef du Canadien, Claude Julien a fait le point, mardi après-midi, au Centre Bell. L'ancien pilote est formel, il veut revenir derrière le banc d'une équipe de la Ligue nationale.
"Samedi a été une journée très difficile pour moi, d'autant plus que je ne m'attendais pas vraiment à cette situation. Après quelques jours de réflexion, je sais que je suis devenu un meilleur entraîneur. Je vais rebondir, je le sais. Vous allez me revoir derrière un banc dans un futur pas si lointain, dans la Ligue nationale comme je le souhaite", de déclarer Julien d'entrée de jeu.
"Je veux passer du temps avec ma famille, mais je vais rapidement me remettre au boulot rapidement. Et surtout, je quitte Montréal la tête haute et je veux regarder devant moi."
"Je veux remercier la direction du Canadien, de Pierre Boivin, à André Savard à Bob Gainey. Je veux également profiter de l'occasion pour remercier mes adjoints: Clément Jodoin, Guy Charron, Rick Green, Doug Jarvis, Roland Melanson. Mais surtout, je tiens à remercier les partisans du Canadien. On dit souvent qu'ils sont les meilleurs de la LNH. C'est vrai, ils sont les meilleurs. Même quand l'équipe traverse des moments difficiles, ils se rangent toujours derrière l'équipe. C'est ce qui rend Montréal aussi unique", a poursuivi Julien.
"Pour moi, diriger le Canadien a toujours été un rêve d'enfance. Je vais conserver un excellent souvenir de mon passage avec le Canadien. On ne peut aspirer à diriger une équipe aussi glorieuse que le Canadien, avec tous les grands noms et les bannières, n'importe où. À cet égard, Montréal est une ville unique".
Fidèle à lui-même, Julien n'a pas voulu pointer quiconque du doigt pour son renvoi, acceptant la décision de la haute direction avec philosophie:
"Ce n'est pas mon style d'accuser qui que ce soit pour ce qui est arrivé. Je dois prendre mes responsabilités. J'aurais par contre aimé avoir le temps de finir ce que je voulais finir... je n'ai pas réussi, et ce, pour la première fois de ma vie."
"Je ne crois pas que la direction ait voulu sacrifier Claude Julien. Je pense plutôt qu'ils ont voulu redresser l'équipe avant qu'il ne soit trop tard. Je respecte la décision de Bob et je tourne la page. Je ne vis pas dans le passé. Je préfère regarder vers l'avenir", d'ajouter l'ancien entraîneur du CH.
Au cours des derniers jours, l'attaquant russe Alex Kovalev avait publiquement critiqué les méthodes de travail de Julien, dénonçant que les défenseurs avaient parfois les mains liées. Encore une fois, Julien n'a voulu tirer sur personne:
"Je ne pense pas avoir empêché les joueurs de s'exprimer sur la glace. Kovalev est un excellent joueur et je le respecte pour ça. Par rapport à la situation des défenseurs, certains ont déjà répondu à la question. Mes directives ont toujours été claires et j'ai toujours été un entraîneur qui préconisait un jeu dans les deux sens de la patinoire".
Du bout des lèvres, Julien a toutefois avoué que certains joueurs auraient pu en donner plus, sans, encore une fois, nommer qui que ce soit.
"Oui, je pense que certains auraient pu mieux performer. Si tout le monde avait donné son 100%, le travail aurait été plus facile. Mais une partie vient de l'entraîneur alors que l'autre vient des joueurs. Je pensais avoir les moyens d'y arriver, mais je ne l'ai pas fait à temps".
Après un début de saison très prometteur, avec une fiche de 12-3-1 à ses 16 premiers matchs, ce qui lui avait permis de se hisser au premier rang dans l'Est, le Canadien s'est par la suite effondré, maintenant une fiche de 7-13-1 lors des 21 matchs suivants. En raison de cette léthargie, le Canadien était passé du premier au dixième rang.
En un peu moins de deux saisons à la barre de l'équipe, Julien a maintenu une fiche de 72-62-10-5.
Depuis le renvoi de Pat Burns, à l'issue de la saison 1991-92 après 320 matchs à la barre du CH, aucun entraîneur n'a réussi à diriger 300 matchs avec la Sainte-Flanelle.
Jacques Demers a dirigé 221 matchs derrière le banc du Canadien (107-87-27); Mario Tremblay, 159 matchs (71-63-25); Alain Vigneault, 266 matchs (109-118-35); Michel Therrien, 190 matchs (77-91-22).
"J'aurais un conseil à vous donnez: n'achetez pas de maison. Si vous voulez une maison, vous savez qu'il y en a une à vendre", a conclu Julien sur une note d'humour.
"Samedi a été une journée très difficile pour moi, d'autant plus que je ne m'attendais pas vraiment à cette situation. Après quelques jours de réflexion, je sais que je suis devenu un meilleur entraîneur. Je vais rebondir, je le sais. Vous allez me revoir derrière un banc dans un futur pas si lointain, dans la Ligue nationale comme je le souhaite", de déclarer Julien d'entrée de jeu.
"Je veux passer du temps avec ma famille, mais je vais rapidement me remettre au boulot rapidement. Et surtout, je quitte Montréal la tête haute et je veux regarder devant moi."
"Je veux remercier la direction du Canadien, de Pierre Boivin, à André Savard à Bob Gainey. Je veux également profiter de l'occasion pour remercier mes adjoints: Clément Jodoin, Guy Charron, Rick Green, Doug Jarvis, Roland Melanson. Mais surtout, je tiens à remercier les partisans du Canadien. On dit souvent qu'ils sont les meilleurs de la LNH. C'est vrai, ils sont les meilleurs. Même quand l'équipe traverse des moments difficiles, ils se rangent toujours derrière l'équipe. C'est ce qui rend Montréal aussi unique", a poursuivi Julien.
"Pour moi, diriger le Canadien a toujours été un rêve d'enfance. Je vais conserver un excellent souvenir de mon passage avec le Canadien. On ne peut aspirer à diriger une équipe aussi glorieuse que le Canadien, avec tous les grands noms et les bannières, n'importe où. À cet égard, Montréal est une ville unique".
Fidèle à lui-même, Julien n'a pas voulu pointer quiconque du doigt pour son renvoi, acceptant la décision de la haute direction avec philosophie:
"Ce n'est pas mon style d'accuser qui que ce soit pour ce qui est arrivé. Je dois prendre mes responsabilités. J'aurais par contre aimé avoir le temps de finir ce que je voulais finir... je n'ai pas réussi, et ce, pour la première fois de ma vie."
"Je ne crois pas que la direction ait voulu sacrifier Claude Julien. Je pense plutôt qu'ils ont voulu redresser l'équipe avant qu'il ne soit trop tard. Je respecte la décision de Bob et je tourne la page. Je ne vis pas dans le passé. Je préfère regarder vers l'avenir", d'ajouter l'ancien entraîneur du CH.
Au cours des derniers jours, l'attaquant russe Alex Kovalev avait publiquement critiqué les méthodes de travail de Julien, dénonçant que les défenseurs avaient parfois les mains liées. Encore une fois, Julien n'a voulu tirer sur personne:
"Je ne pense pas avoir empêché les joueurs de s'exprimer sur la glace. Kovalev est un excellent joueur et je le respecte pour ça. Par rapport à la situation des défenseurs, certains ont déjà répondu à la question. Mes directives ont toujours été claires et j'ai toujours été un entraîneur qui préconisait un jeu dans les deux sens de la patinoire".
Du bout des lèvres, Julien a toutefois avoué que certains joueurs auraient pu en donner plus, sans, encore une fois, nommer qui que ce soit.
"Oui, je pense que certains auraient pu mieux performer. Si tout le monde avait donné son 100%, le travail aurait été plus facile. Mais une partie vient de l'entraîneur alors que l'autre vient des joueurs. Je pensais avoir les moyens d'y arriver, mais je ne l'ai pas fait à temps".
Après un début de saison très prometteur, avec une fiche de 12-3-1 à ses 16 premiers matchs, ce qui lui avait permis de se hisser au premier rang dans l'Est, le Canadien s'est par la suite effondré, maintenant une fiche de 7-13-1 lors des 21 matchs suivants. En raison de cette léthargie, le Canadien était passé du premier au dixième rang.
En un peu moins de deux saisons à la barre de l'équipe, Julien a maintenu une fiche de 72-62-10-5.
Depuis le renvoi de Pat Burns, à l'issue de la saison 1991-92 après 320 matchs à la barre du CH, aucun entraîneur n'a réussi à diriger 300 matchs avec la Sainte-Flanelle.
Jacques Demers a dirigé 221 matchs derrière le banc du Canadien (107-87-27); Mario Tremblay, 159 matchs (71-63-25); Alain Vigneault, 266 matchs (109-118-35); Michel Therrien, 190 matchs (77-91-22).
"J'aurais un conseil à vous donnez: n'achetez pas de maison. Si vous voulez une maison, vous savez qu'il y en a une à vendre", a conclu Julien sur une note d'humour.