Pacioretty en désaccord avec Shanahan
Hockey mardi, 29 nov. 2011. 16:19 samedi, 23 nov. 2024. 08:39
La suspension de trois matchs que Brendan Shanahan a imposée à Max Pacioretty est juste aux yeux de Kristopher Letang. Alec Schall, l'agent de l'attaquant du Canadien, a toutefois exprimé une opinion tout à fait opposée.
S'exprimant sur Twitter, mardi après-midi, Schall s'est dit en désaccord avec l'affirmation qu'a faite Shanahan publiquement, selon laquelle Pacioretty avait asséné au défenseur des Penguins de Pittsburgh «un coup illégal à la tête, où la tête a été ciblée de manière irresponsable».
«Max a clairement fait savoir qu'il n'a pas ciblé la tête de Letang, a souligné Schall au cours d'une série de gazouillis. Il regrette que Letang se soit blessé. Il est clair (que Shanahan) estime que nous n'avons pas dit la vérité.
«Pour la sécurité de tous les joueurs, nous sommes contre les coups à la tête, a continué le conseiller de Pacioretty. La LNH devrait éliminer la zone grise qui existe et ne pas forcer (Shanahan) à y aller de jugements.
«Selon la règle en vigueur, le joueur qui donne le coup doit cibler la tête, et Max n'a pas fait ça. (Shanahan) a mal jugé la situation.»
D'Anaheim, Pacioretty a lui aussi exprimé son désaccord avec la décision du préfet de discipline de la LNH.
«C'est difficile d'être en accord avec la décision avec toutes les autres choses qui sont arrivées, mais je préfère me taire», a déclaré Pacioretty après l'entraînement du Tricolore en Californie.
«Brendan Shanahan a comparé mon geste à l'incident impliquant Marc Savard et Matt Cooke, et je crois que ça ne pourrait pas être plus loin de la vérité. Letang et moi avons eu un contact visuel avant ma mise en échec.
«Je n'ai pas distribué de mises en échec tout au long de la saison parce que je ne sais pas à quoi m'en tenir», a par ailleurs affirmé Pacioretty dans ses propos rapportés par le site officiel du Canadien.
«Pour être honnête, je crains de donner des coups d'épaule, car lorsque tu es en échec-avant, le défenseur te tourne le dos et se met dans une position vulnérable. C'est difficile pour un joueur comme moi de qui on s'attend qu'il va compléter ses mises en échec.»
À New York, Letang a commenté la suspension imposée à Pacioretty, mardi, à quelques heures d'un match que les Penguins allaient disputer contre les Rangers.
«Je crois que le nombre de matchs est juste», a-t-il affirmé après avoir participé à la séance d'entraînement matinale des siens.
«Je ne suis pas en colère contre (Pacioretty), a ajouté le défenseur québécois. Je ne crois pas qu'il est un joueur salaud. Je ne crois pas qu'il cherche à blesser qui que ce soit. Mais je crois qu'un joueur doit être responsable de ses actes sur la patinoire. C'est une question de sécurité pour les joueurs.»
La participation de Letang était incertaine en vue du match de mardi soir. Le défenseur, qui a subi une fracture du nez lorsque Pacioretty l'a atteint d'un coup d'épaule au visage, samedi au Centre Bell, a dit avoir un peu de difficulté à respirer.
«Mais ce n'est rien qui puisse vraiment m'empêcher de jouer», a-t-il affirmé.
Letang a dit éprouver une certaine fatigue, mais pas d'autres symptômes évoquant une commotion cérébrale.
«Ça (la décision de jouer ou non) va dépendre de la façon que je vais me sentir sur la glace», a-t-il dit.
S'exprimant sur Twitter, mardi après-midi, Schall s'est dit en désaccord avec l'affirmation qu'a faite Shanahan publiquement, selon laquelle Pacioretty avait asséné au défenseur des Penguins de Pittsburgh «un coup illégal à la tête, où la tête a été ciblée de manière irresponsable».
«Max a clairement fait savoir qu'il n'a pas ciblé la tête de Letang, a souligné Schall au cours d'une série de gazouillis. Il regrette que Letang se soit blessé. Il est clair (que Shanahan) estime que nous n'avons pas dit la vérité.
«Pour la sécurité de tous les joueurs, nous sommes contre les coups à la tête, a continué le conseiller de Pacioretty. La LNH devrait éliminer la zone grise qui existe et ne pas forcer (Shanahan) à y aller de jugements.
«Selon la règle en vigueur, le joueur qui donne le coup doit cibler la tête, et Max n'a pas fait ça. (Shanahan) a mal jugé la situation.»
D'Anaheim, Pacioretty a lui aussi exprimé son désaccord avec la décision du préfet de discipline de la LNH.
«C'est difficile d'être en accord avec la décision avec toutes les autres choses qui sont arrivées, mais je préfère me taire», a déclaré Pacioretty après l'entraînement du Tricolore en Californie.
«Brendan Shanahan a comparé mon geste à l'incident impliquant Marc Savard et Matt Cooke, et je crois que ça ne pourrait pas être plus loin de la vérité. Letang et moi avons eu un contact visuel avant ma mise en échec.
«Je n'ai pas distribué de mises en échec tout au long de la saison parce que je ne sais pas à quoi m'en tenir», a par ailleurs affirmé Pacioretty dans ses propos rapportés par le site officiel du Canadien.
«Pour être honnête, je crains de donner des coups d'épaule, car lorsque tu es en échec-avant, le défenseur te tourne le dos et se met dans une position vulnérable. C'est difficile pour un joueur comme moi de qui on s'attend qu'il va compléter ses mises en échec.»
À New York, Letang a commenté la suspension imposée à Pacioretty, mardi, à quelques heures d'un match que les Penguins allaient disputer contre les Rangers.
«Je crois que le nombre de matchs est juste», a-t-il affirmé après avoir participé à la séance d'entraînement matinale des siens.
«Je ne suis pas en colère contre (Pacioretty), a ajouté le défenseur québécois. Je ne crois pas qu'il est un joueur salaud. Je ne crois pas qu'il cherche à blesser qui que ce soit. Mais je crois qu'un joueur doit être responsable de ses actes sur la patinoire. C'est une question de sécurité pour les joueurs.»
La participation de Letang était incertaine en vue du match de mardi soir. Le défenseur, qui a subi une fracture du nez lorsque Pacioretty l'a atteint d'un coup d'épaule au visage, samedi au Centre Bell, a dit avoir un peu de difficulté à respirer.
«Mais ce n'est rien qui puisse vraiment m'empêcher de jouer», a-t-il affirmé.
Letang a dit éprouver une certaine fatigue, mais pas d'autres symptômes évoquant une commotion cérébrale.
«Ça (la décision de jouer ou non) va dépendre de la façon que je vais me sentir sur la glace», a-t-il dit.