Pereiro aurait été contôlé positif
Cyclisme jeudi, 18 janv. 2007. 13:31 vendredi, 22 nov. 2024. 05:36
PARIS (AFP) - L'équipe cycliste Caisse d'Epargne a estimé jeudi que son coureur Oscar Pereiro, deuxième du dernier Tour de France mais soupçonné de dopage au salbutamol, a simplement péché par négligence en ne répondant pas aux demandes d'informations des autorités françaises de lutte contre le dopage.
"Oscar a reçu deux courriers de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en octobre et novembre pour complément d'informations médicales. Il avait ces documents, mais il n'a pas répondu à l'Agence, c'est une négligence", a expliqué le porte-parole de l'équipe cycliste, Francis Lafargue, joint au téléphone par l'AFP.
"A la date d'aujourd'hui, les documents demandés par l'AFLD ont été transmis par notre équipe, et nous ne doutons pas que la décision de cet organisme sera conséquente avec celle qui a été adoptée il y a longtemps par l'AMA et l'UCI (...) qui se sont montrées pleinement satisfaites des explications données en temps voulu", précise la Caisse d'Epargne dans un communiqué diffusé jeudi tard dans la soirée.
Bonne foi
Le coureur, de son côté, a indiqué également jeudi soir, dans des propos diffusés par la radio Cadena Ser, qu'il allait envoyer dès vendredi "toutes les preuves" de sa bonne foi à l'AFLD.
"Dernièrement, il a reçu un autre courrier qui le menaçait de l'interdire de course sur le territoire français et c'est alors seulement qu'il a réagi", a poursuivi Lafargue se disant "confiant" quant à l'issue de cette affaire.
Mardi, le site internet du quotidien Le Monde a révélé que l'AFLD soupçonnait Pereiro de dopage après un contrôle positif au salbutamol, un produit généralement prescrit contre l'asthme, durant le Tour de France 2006.
Or le coureur espagnol avait fourni les éléments nécessaires à l'obtention d'une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT), reconnue par l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA), a rappelé Lafargue qui, dans ces conditions, souligne le "manque de logique" de ce dossier.
"Je suis navré car nous donnons encore une fois une mauvaise image du cyclisme alors qu'il s'agit d'un +faux positif+, car je suis formel, ce n'est pas un cas exceptionnel avec une quantité exceptionnelle de ventoline, il n'y avait qu'une quantité infime de salbutamol" dans les analyses de Pereiro, a poursuivi Lafargue.
Aussi, le porte-parole de la formation cycliste s'est-il dit "en colère" à l'encontre de l'AFLD qui est à l'origine "d'une fuite", selon lui.
"Une fois de plus, la confidentialité n'est pas respectée et c'est ça le plus grave", a-t-il conclu.
"Oscar a reçu deux courriers de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en octobre et novembre pour complément d'informations médicales. Il avait ces documents, mais il n'a pas répondu à l'Agence, c'est une négligence", a expliqué le porte-parole de l'équipe cycliste, Francis Lafargue, joint au téléphone par l'AFP.
"A la date d'aujourd'hui, les documents demandés par l'AFLD ont été transmis par notre équipe, et nous ne doutons pas que la décision de cet organisme sera conséquente avec celle qui a été adoptée il y a longtemps par l'AMA et l'UCI (...) qui se sont montrées pleinement satisfaites des explications données en temps voulu", précise la Caisse d'Epargne dans un communiqué diffusé jeudi tard dans la soirée.
Bonne foi
Le coureur, de son côté, a indiqué également jeudi soir, dans des propos diffusés par la radio Cadena Ser, qu'il allait envoyer dès vendredi "toutes les preuves" de sa bonne foi à l'AFLD.
"Dernièrement, il a reçu un autre courrier qui le menaçait de l'interdire de course sur le territoire français et c'est alors seulement qu'il a réagi", a poursuivi Lafargue se disant "confiant" quant à l'issue de cette affaire.
Mardi, le site internet du quotidien Le Monde a révélé que l'AFLD soupçonnait Pereiro de dopage après un contrôle positif au salbutamol, un produit généralement prescrit contre l'asthme, durant le Tour de France 2006.
Or le coureur espagnol avait fourni les éléments nécessaires à l'obtention d'une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT), reconnue par l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA), a rappelé Lafargue qui, dans ces conditions, souligne le "manque de logique" de ce dossier.
"Je suis navré car nous donnons encore une fois une mauvaise image du cyclisme alors qu'il s'agit d'un +faux positif+, car je suis formel, ce n'est pas un cas exceptionnel avec une quantité exceptionnelle de ventoline, il n'y avait qu'une quantité infime de salbutamol" dans les analyses de Pereiro, a poursuivi Lafargue.
Aussi, le porte-parole de la formation cycliste s'est-il dit "en colère" à l'encontre de l'AFLD qui est à l'origine "d'une fuite", selon lui.
"Une fois de plus, la confidentialité n'est pas respectée et c'est ça le plus grave", a-t-il conclu.