Mondial : le Japon défait les États-Unis
Soccer dimanche, 17 juil. 2011. 17:21 lundi, 23 déc. 2024. 04:27
FRANKFORT, Allemagne - Le Japon est devenu le premier pays asiatique à remporter la Coupe du monde de soccer féminin dimanche, disposant des États-Unis en tirs de barrage après que les deux équipes se soient retrouvées à égalité 2-2 à l'issue de la prolongation.
Les Japonaises ont ainsi empêché l'équipe américaine de devenir la première à soulever le précieux trophée en trois occasions. Cette dernière semblait d'ailleurs passablement déçue après la défaite.
«Ça brise le coeur, de toute évidence. Le Japon a bien joué, elles n'ont jamais lâché», a lancé l'attaquante américaine Abby Wambach.
Les Américaines ont raté leurs trois premiers tirs, et le Japon a finalement remporté la séance de tirs de barrage 3-1 lorsque Saki Kumagai a enfilé le dernier but dans la lucarne, à la droite de la gardienne Hope Solo.
«Les Américaines ont raté (leurs chances), et ce fut là leur cadeau», a dit la gardienne nippone Ayumi Kaihori.
L'entraîneuse américaine Pia Sundhage était perplexe après la rencontre et n'a pu trouver d'explications pour justifier les trois tirs de barrage ratés.
«Parfois ça entre, parfois non», s'est-elle contentée de dire.
La capitaine japonaise de 33 ans Homare Sawa a reçu la coupe et a immédiatement été rejoindre ses coéquipières, de nombreuses mains se frayant un chemin en direction du précieux trophée. Le groupe semblait alors aussi soudé qu'il y a trois semaines, c'est-à-dire au début de la compétition.
«Notre défensive est restée concentrée et structurée. Ça ressemblait beaucoup à notre match contre l'Allemagne», a rappelé l'entraîneur japonais Norio Sasaki, en référence à leur victoire surprise aux dépens des doubles championnes en titre de la Coupe du monde de soccer féminin.
Au cours de cette finale enlevante, Sawa a décoché un coup de pied de coin au milieu d'un groupe de joueuses qui s'est retrouvé derrière Solo, alors qu'il restait trois minutes à la prolongation. Le Japon a ainsi créé l'égalité 2-2, et forcé la tenue de tirs de barrage.
Le Japon avait déjà touché la cible en fin de deuxième demie pour entraîner du temps supplémentaire.
«Nous avons couru, et encore couru. Nous étions épuisées, mais nous avons continué de courir», a déclaré Sawa, la meilleure buteuse du tournoi avec cinq filets.
«Personne n'a abandonné», a dit Sasaki. «Les tirs de barrage offrent toujours une probabilité de 50-50.»
La Japonaise Azusa Iwashimizu a été expulsée de la rencontre durant la dernière minute de la rencontre pour avoir fait trébucher Alex Morgan qui était pratiquement en échappée , mais les États-Unis n'ont pu capitaliser sur le coup de pied arrêté suivant.
Après que le Japon soit revenu dans la rencontre en fin de deuxième demie, les Américaines ont poursuivi leurs charges en appliquant une pression constante. Cela a finalement fonctionné lorsque Morgan a expédié une passe en direction de Wambach à la 104e minute. L'attaquante n'a même pas eu besoin de faire le moindre effort pour envoyer son coup de tête directement derrière Kaihori, de la zone des six verges.
Ce filet a permis à Wambach de porter à quatre son total du tournoi, et ça semblait suffisant pour procurer le titre aux États-Unis. Elle avait aussi fait vibrer les cordages d'une tête dans la dernière minute de jeu de la prolongation contre le Brésil, mettant la table pour une victoire en tirs de barrage en quarts de finale. Elle a ensuite inscrit un but contre la France en demi-finales.
Après avoir dominé le jeu dès le départ, les Américaines ont pris les devants à la 69e minute lorsque Megan Rapinoe a dirigé une passe de 35 mètres à Morgan. La joueuse réserviste a alors déjoué Saki Kumagai, avant de décocher un tir en angle de la zone des 15 mètres qui a terminé sa course au fond du filet nippon.
Puis, après qu'un tir se soit écrasé contre un poteau et qu'un autre eut trouvé la tige transversale, les États-Unis ont enfin résolu le mystère de cette petite équipe japonaise étonnamment amorphe.
Contre toute attente, le Japon a finalement marqué sur un jeu d'apparence inoffensif à la 81e minute. Les défenseurs Rachel Buehler et Alex Krieger ont été incapables de dégager le ballon de la zone payante, permettant à la joueuse étoile Aya Miyama de se faufiler pour tromper la vigilance de Solo d'une courte distance.
Cela a mis la table pour une fin de match enlevante, au cours de laquelle les deux équipes ont tenté d'enfiler le but en or. Le Japon a ensuite retrouvé son jeu de passes, menaçant ses adversaires chaque fois que les Américaines perdaient le ballon.
Les Japonaises ont ainsi empêché l'équipe américaine de devenir la première à soulever le précieux trophée en trois occasions. Cette dernière semblait d'ailleurs passablement déçue après la défaite.
«Ça brise le coeur, de toute évidence. Le Japon a bien joué, elles n'ont jamais lâché», a lancé l'attaquante américaine Abby Wambach.
Les Américaines ont raté leurs trois premiers tirs, et le Japon a finalement remporté la séance de tirs de barrage 3-1 lorsque Saki Kumagai a enfilé le dernier but dans la lucarne, à la droite de la gardienne Hope Solo.
«Les Américaines ont raté (leurs chances), et ce fut là leur cadeau», a dit la gardienne nippone Ayumi Kaihori.
L'entraîneuse américaine Pia Sundhage était perplexe après la rencontre et n'a pu trouver d'explications pour justifier les trois tirs de barrage ratés.
«Parfois ça entre, parfois non», s'est-elle contentée de dire.
La capitaine japonaise de 33 ans Homare Sawa a reçu la coupe et a immédiatement été rejoindre ses coéquipières, de nombreuses mains se frayant un chemin en direction du précieux trophée. Le groupe semblait alors aussi soudé qu'il y a trois semaines, c'est-à-dire au début de la compétition.
«Notre défensive est restée concentrée et structurée. Ça ressemblait beaucoup à notre match contre l'Allemagne», a rappelé l'entraîneur japonais Norio Sasaki, en référence à leur victoire surprise aux dépens des doubles championnes en titre de la Coupe du monde de soccer féminin.
Au cours de cette finale enlevante, Sawa a décoché un coup de pied de coin au milieu d'un groupe de joueuses qui s'est retrouvé derrière Solo, alors qu'il restait trois minutes à la prolongation. Le Japon a ainsi créé l'égalité 2-2, et forcé la tenue de tirs de barrage.
Le Japon avait déjà touché la cible en fin de deuxième demie pour entraîner du temps supplémentaire.
«Nous avons couru, et encore couru. Nous étions épuisées, mais nous avons continué de courir», a déclaré Sawa, la meilleure buteuse du tournoi avec cinq filets.
«Personne n'a abandonné», a dit Sasaki. «Les tirs de barrage offrent toujours une probabilité de 50-50.»
La Japonaise Azusa Iwashimizu a été expulsée de la rencontre durant la dernière minute de la rencontre pour avoir fait trébucher Alex Morgan qui était pratiquement en échappée , mais les États-Unis n'ont pu capitaliser sur le coup de pied arrêté suivant.
Après que le Japon soit revenu dans la rencontre en fin de deuxième demie, les Américaines ont poursuivi leurs charges en appliquant une pression constante. Cela a finalement fonctionné lorsque Morgan a expédié une passe en direction de Wambach à la 104e minute. L'attaquante n'a même pas eu besoin de faire le moindre effort pour envoyer son coup de tête directement derrière Kaihori, de la zone des six verges.
Ce filet a permis à Wambach de porter à quatre son total du tournoi, et ça semblait suffisant pour procurer le titre aux États-Unis. Elle avait aussi fait vibrer les cordages d'une tête dans la dernière minute de jeu de la prolongation contre le Brésil, mettant la table pour une victoire en tirs de barrage en quarts de finale. Elle a ensuite inscrit un but contre la France en demi-finales.
Après avoir dominé le jeu dès le départ, les Américaines ont pris les devants à la 69e minute lorsque Megan Rapinoe a dirigé une passe de 35 mètres à Morgan. La joueuse réserviste a alors déjoué Saki Kumagai, avant de décocher un tir en angle de la zone des 15 mètres qui a terminé sa course au fond du filet nippon.
Puis, après qu'un tir se soit écrasé contre un poteau et qu'un autre eut trouvé la tige transversale, les États-Unis ont enfin résolu le mystère de cette petite équipe japonaise étonnamment amorphe.
Contre toute attente, le Japon a finalement marqué sur un jeu d'apparence inoffensif à la 81e minute. Les défenseurs Rachel Buehler et Alex Krieger ont été incapables de dégager le ballon de la zone payante, permettant à la joueuse étoile Aya Miyama de se faufiler pour tromper la vigilance de Solo d'une courte distance.
Cela a mis la table pour une fin de match enlevante, au cours de laquelle les deux équipes ont tenté d'enfiler le but en or. Le Japon a ensuite retrouvé son jeu de passes, menaçant ses adversaires chaque fois que les Américaines perdaient le ballon.