Une ancienne entraîneuse de conditionnement physique des Argonauts de Toronto poursuit la formation de la Ligue canadienne de football (LCF) pour un congédiement injustifié et le quart-arrière vedette de l'équipe, Chad Kelly, pour des violations présumées du Code des droits de la personne de l'Ontario.

Dans une déclaration déposée mercredi auprès de la Cour supérieure de justice de l'Ontario, la plaignante affirme qu'elle a été constamment harcelée par Kelly, d'abord avec des approches romantiques non désirées, pour ensuite dégénérer en incidents durant lesquels le quart-arrière a utilisé un langage menaçant.

La plaignante a soutenu que les Argonauts n'ont rien fait lorsqu'ils ont été informés des agissements de Kelly et que le directeur général adjoint de l'équipe, John Murphy, a dit qu'elle « avait ouvert une boîte de Pandore qui n'avait pas besoin d'être ouverte ».

La plaignante a dit qu'elle a été informée, le 29 janvier, que son contrat ne serait pas renouvelé. Cette dernière s'était jointe aux Argonauts en 2018 et a mentionné que son contrat avait été continuellement renouvelé dans le passé.

Elle demande 80 000 $ de la part de Kelly et un total de 85 714 $ de la part des Argonauts. La Presse Canadienne ne publie pas les noms des victimes présumées de harcèlement ou d'agression sexuelle sans en avoir reçu l'autorisation.

Les allégations n'ont pas été mises à l'épreuve devant les tribunaux. Les Argonauts et la LCF ont dit être au courant de la poursuite, mais qu'ils allaient commenter directement à propos des allégations. L'agent de Kelly n'a pas encore répondu à une demande de commentaires.