ATHENES (AFP) - La Grèce et la Turquie vont accroître l'échange d'informations et de données afin de renforcer la sécurité aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes, ont annoncé mardi les ministres des Affaires étrangères des deux pays.

"Nous avons eu l'opportunité de discuter d'une coopération directe lors des Jeux (...), une coopération en matière de sécurité", a dit le chef de la diplomatie grecque Georges Papandréou devant la presse, à l'occasion d'une visite officielle de deux jours à Athènes de son homologue turc Abdullah Gul.

Le ministre grec a souligné que la coopération concernait un échange d'informations sur les mouvements aux frontières terrestre et maritime des deux pays voisins, précisant que celle-ci "(avait) déjà commencé".

La Grèce et la Turquie sont situées sur une voie de passage des
candidats à l'immigration vers l'Europe de l'ouest.

"En tant que pays voisin, il nous incombe d'accomplir certaines tâches pour aider à la préparation globale des Olympiques", a pour sa part affirmé M. Gul, qui a souhaité que l'événement soit "couronné de succès".

Il a ajouté que des experts des deux pays allaient se consulter pour déterminer les mesures à adopter dans le domaine de la sécurité, en prévision des Olympiques.

Les deux hommes se sont exprimés lors d'une cérémonie de signature par M. Gul d'une déclaration "symbolique" l'engageant, à titre personnel, à promouvoir le principe d'une trêve olympique pendant les Jeux de 2004, sur le modèle de la cessation des hostilités lors des Jeux antiques.