Athènes assure avoir tiré les leçons de Sydney en matière de dopage
Jeux olympiques vendredi, 28 févr. 2003. 15:36 vendredi, 14 mars 2025. 18:37
ATHENES (AFP) - Les responsables de la lutte antidopage pour les Jeux olympiques de 2004 assurent avoir tiré toutes les leçons des JO de Sydney et promettent que le combat pour faire des Jeux "propres" sera mené de manière encore "plus intense" à Athènes.
En outre, les Jeux d'Athènes devraient être les premiers au cours desquels sera appliqué le nouveau Code antidopage de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui doit être ratifié début mars.
Le nombre de contrôles antidopage classiques sera aussi en augmentation de 25% par rapport à Sydney. Au total, 4150 seront effectués, dont 3500 pendant les JO. Les 650 restants concerneront les Jeux paralympiques.
A Athènes, "il a été décidé de se concentrer sur l'utilisation des nouvelles formes de dopage", souligne Christina Tsitsibikou, directrice du service de contrôle antidopage au Comité d'organisation (ATHOC).
Ainsi, l'une des grandes différences avec Sydney portera sur le dépistage de l'érythropoïétine (EPO) pour les sports d'endurance. S'il avait été menés en Australie dans le cadre d'un programme pilote, ce sera à Athènes fait à grande échelle: 3000 sportifs seront ainsi testés.
Contrôles plus intenses
La méthode n'a toutefois pas été encore décidée, précise le docteur Panayotis Tsarouhas, du service de contrôle antidopage de l'ATHOC.
Un programme pilote concernant de nouvelles méthodes de détection des hormones de croissance est également envisagé.
Un effort particulier sera fait sur les délais des contrôles. A Sydney, il fallait 24 heures pour un test négatif et 48 heures pour la confirmation d'un test positif. A Athènes, le délai pour la confirmation des tests positifs sera ramené à 36 heures.
Le laboratoire d'Athènes a l'un des taux de dépistage de positifs les plus élevés au monde, sur les 4000 analyses qu'il effectue chaque année, assure Mme Tsitsibikou. "Il y a quelques années, la technologie du dopage était en avance sur celle de l'antidopage, mais de nos jours, la différence s'est considérablement réduite", estime-t-elle. Mais pour que la lutte soit efficace, il faut "une volonté politique d'imposer des contrôles hors compétition", ajoute-t-elle.
Hausse du budget
Pour ce qui est des contrôles pendant les JO, l'ATHOC et le Comité international olympique (CIO) ont tenté de corriger ou d'éviter un certain nombre de problèmes expérimentés à Sydney.
Ils prévoient ainsi que les procédures des contrôles seront finalisées début 2004, soit quelques mois avant les compétitions. "Il faut le faire tôt, afin d'être pleinement opérationnels pendant les JO et éviter les problèmes de Sydney ou Salt Lake City (NDLR: JO d'hiver 2002), où elles avaient été connues seulement quelques semaines avant", souligne Mme Tsitsibikou.
Autre souci, tiré des enseignements des JO-2000: "Limiter au maximum les interventions humaines pour éviter la possibilité d'erreurs humaines qui sont une source de contestations."
Un logiciel automatisé a ainsi été développé pour la production des documents liés aux analyses. En outre, le rôle des volontaires a été limité, notamment pour ce qui est du contact avec les échantillons, et le nombre de professionnels a été augmenté (30% des 550 personnes qui participeront aux contrôles).
Cela a d'ailleurs généré une augmentation du budget de la lutte antidopage, qui sera de 4,6 millions de dollars contre 4,1 millions à Sydney, souligne M. Tsarouhas.
Dans le même but, les services de contrôle antidopage fournis par l'ATHOC seront certifiés suivant la norme ISO9001-2000, une première dans des JO, qui "garantit la haute qualité et l'efficacité du programme."
En outre, les Jeux d'Athènes devraient être les premiers au cours desquels sera appliqué le nouveau Code antidopage de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui doit être ratifié début mars.
Le nombre de contrôles antidopage classiques sera aussi en augmentation de 25% par rapport à Sydney. Au total, 4150 seront effectués, dont 3500 pendant les JO. Les 650 restants concerneront les Jeux paralympiques.
A Athènes, "il a été décidé de se concentrer sur l'utilisation des nouvelles formes de dopage", souligne Christina Tsitsibikou, directrice du service de contrôle antidopage au Comité d'organisation (ATHOC).
Ainsi, l'une des grandes différences avec Sydney portera sur le dépistage de l'érythropoïétine (EPO) pour les sports d'endurance. S'il avait été menés en Australie dans le cadre d'un programme pilote, ce sera à Athènes fait à grande échelle: 3000 sportifs seront ainsi testés.
Contrôles plus intenses
La méthode n'a toutefois pas été encore décidée, précise le docteur Panayotis Tsarouhas, du service de contrôle antidopage de l'ATHOC.
Un programme pilote concernant de nouvelles méthodes de détection des hormones de croissance est également envisagé.
Un effort particulier sera fait sur les délais des contrôles. A Sydney, il fallait 24 heures pour un test négatif et 48 heures pour la confirmation d'un test positif. A Athènes, le délai pour la confirmation des tests positifs sera ramené à 36 heures.
Le laboratoire d'Athènes a l'un des taux de dépistage de positifs les plus élevés au monde, sur les 4000 analyses qu'il effectue chaque année, assure Mme Tsitsibikou. "Il y a quelques années, la technologie du dopage était en avance sur celle de l'antidopage, mais de nos jours, la différence s'est considérablement réduite", estime-t-elle. Mais pour que la lutte soit efficace, il faut "une volonté politique d'imposer des contrôles hors compétition", ajoute-t-elle.
Hausse du budget
Pour ce qui est des contrôles pendant les JO, l'ATHOC et le Comité international olympique (CIO) ont tenté de corriger ou d'éviter un certain nombre de problèmes expérimentés à Sydney.
Ils prévoient ainsi que les procédures des contrôles seront finalisées début 2004, soit quelques mois avant les compétitions. "Il faut le faire tôt, afin d'être pleinement opérationnels pendant les JO et éviter les problèmes de Sydney ou Salt Lake City (NDLR: JO d'hiver 2002), où elles avaient été connues seulement quelques semaines avant", souligne Mme Tsitsibikou.
Autre souci, tiré des enseignements des JO-2000: "Limiter au maximum les interventions humaines pour éviter la possibilité d'erreurs humaines qui sont une source de contestations."
Un logiciel automatisé a ainsi été développé pour la production des documents liés aux analyses. En outre, le rôle des volontaires a été limité, notamment pour ce qui est du contact avec les échantillons, et le nombre de professionnels a été augmenté (30% des 550 personnes qui participeront aux contrôles).
Cela a d'ailleurs généré une augmentation du budget de la lutte antidopage, qui sera de 4,6 millions de dollars contre 4,1 millions à Sydney, souligne M. Tsarouhas.
Dans le même but, les services de contrôle antidopage fournis par l'ATHOC seront certifiés suivant la norme ISO9001-2000, une première dans des JO, qui "garantit la haute qualité et l'efficacité du programme."