(PC) - Bartolo Colon, Javier Vazquez et Vladimir Guerrero pourraient être disponibles sur le marché des échanges.

Le président Tony Tavares en est venu à la conclusion que les Expos devraient sans doute se départir de hauts salariés pour respecter le budget que vient de leur allouer le bureau du commissaire.

Le directeur général Omar Minaya a même commencé à téléphoner à ses pairs pour leur demander de préparer des offres qu'ils pourraient déposer lors des assises du baseball qui commencent le 13 décembre à Nashville.

J.P. Ricciardi, directeur général des Blue Jays de Toronto, a indiqué jeudi qu'il serait certes intéressé par exemple dans les services du jeune droitier Vazquez si les Expos sont prêts à l'échanger.

Tavares a dit que les Expos commencent à parler d'échanges possibles et de prolongements de contrat dans le cas de Guerrero et Colon, qui seront tous deux admissibles à l'autonomie après la saison 2003.

«Omar jette un coup d'oeil et tente de voir ce qui pourrait nous être accessible, a dit Tavares. Il faut voir toutes les possibilités qui s'offrent à nous.»

Si les Expos conservaient tous les joueurs qu'ils avaient en fin de saison, leur assiette salariale, qui était de 38 millions$ la saison dernière, grimperait au delà des 50 millions$.

«Nous ne pourrons probablement pas nous permettre une équipe de 50 millions$, a dit Tavares. Mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas être créatifs et trouver des moyens de réduire nos dépenses et d'augmenter nos revenus.»

Guerrero a touché 8 millions$ la saison dernière. En 2003, son salaire passera à 11,5 millions$. Le salaire de Colon passera de 4,8 millions$ à 8,25 millions$ alors que les revenus du joueur de deuxième but Jose Vidro passeront de 4 à 5.5 millions$.

Vazquez, qui a touché près de 5 millions$ la saison dernière, est admissible à l'arbitrage salarial.

Les Expos croient pouvoir augmenter leurs revenus en disputant une série de 22 matches «locaux» à San Juan, Porto Rico.

«Il faut être créatifs, a ajouté Tavares. Ce n'est pas par choix que nous agissons ainsi, mais par nécessité. Cette année, nos revenus causent problème, mais nous pourrions en avoir plus dans l'avenir. Nous ne savons pas vraiment comment tout cela va se terminer.»

Minaya n'a pas voulu commenter et personne n'a retourné les appels logés au bureau du commissaire Bud Selig.