L'ancien joueur-vedette des Expos, Ellis Valentine, était de passage dans la région pour enseigner le baseball à une vingtaine de jeunes avides de ses conseils. Si son grand talent n'a fait aucun doute chez les amateurs, ses problèmes de drogues et les blessures ont assurément fait ombrage à ses performances au cours de sa carrière.

Valentine a fait partie de quelques-unes des meilleures éditions des Expos. Il a été échangé aux Mets de New York en mai 1981, quatre mois avant le seul championnat de l'équipe. C'est d'ailleurs une transaction qu'il a eu du mal à accepter.

« Je n'ai jamais voulu quitter Montréal. Les Expos étaient comme un père pour moi. C'est pourquoi ça m'a fait si mal. »

Les bons souvenirs d'Ellis Valentine

Après plusieurs années où la drogue a pris beaucoup trop de place, Valentine a mis de l'ordre dans sa vie. Et il aide maintenant des gens qui traversent les mêmes difficultés qu'il a connues. Mais il ne garde aucun regret de ce passé trouble.

« Je me suis senti comme un enfant abandonné. J'ai eu besoin de quelques années pour m'en remettre. »

À 59 ans, Valentine est un homme transformé. Propre depuis 27 ans, il savoure maintenant plus de satisfaction à aider les autres qu'à retirer des coureurs au marbre.

« Cela a contribué à faire de moi ce que je suis maintenant. Ça m'a permis de devenir conseiller et thérapeute. J'en retire beaucoup de satisfaction. »