Le Baseball au Québec ne peut se permettre de perdre des gars comme Marcel Clément
Baseball mercredi, 26 juin 2002. 23:40 lundi, 7 oct. 2024. 01:58
Soirée chargée d'émotion ce soir au parc Ahuntsic de Montréal, où les Élites de Montréal sautaient sur le terrain pour la première fois depuis le décès de leur gérant général, Marcel Clément. Tous les membres des Élites, la direction, les joueurs, parents et amis du grand disparu s'étaient donné rendez-vous pour lui rendre hommage.
La cérémonie a été sobre et brève, comme il se doit en pareilles circonstances, mais combien touchante...
Dans un premier temps, l'annonceur-maison, Léon Fortier, celui qui depuis des années oeuvrait sous la direction de Marcel, a invité des proches de Marcel à se rendre sur le monticule. Jean Vautier, le président des Élites, Claude Lebrun, le partenaire de Marcel du temps des Athlétics de Rosemont et aussi le co-fondateur des Élites, une cousine de Marcel, Martin, son fils, en uniforme, puisqu'il est un des assistants entraîneurs des Élites, Raymond Demers, le Directeur des opérations de la LBÉQ et Claude Mailhot, le président d'honneur des Élites.
Puis, Rémi Bertrand, à titre de représentant des joueurs de l'édition 2002 des Élites, a été invité à venir lire un texte, très touchant, qu'il a rendu avec brio et où il faut retenir ces mots :
" Merci MARCEL pour tout ce que tu nous a donné".
Finalement, Claude Mailhot a été invité lui aussi à dire quelques mots. C'est avec une voix chevrotante que Claude a rendu hommage à Marcel, pour son dévouement sans borne, pour son implication auprès de tous, pour avoir permis à tant de jeunes de jouer au baseball.
Claude Mailhot a exprimé sa fierté d'avoir côtoyé Marcel Clément
Dans un élan de coeur, il a mentionné que le baseball au Québec ne pouvait pas se permettre de perde un gars comme Marcel. Il a lancé l'invitation à tous de se serrer les coudes afin de poursuivre, tous ensemble, le travail si bien amorcé par Marcel.
En se retournant vers Martin, le fils de Marcel, la voix de Claude Mailhot s'est tue quelques instants, trop d'émotion lui serrait la gorge, puis, après quelques secondes, il a félicité Martin d'être ici ce soir, là où son père aurait souhaité qu'il soit, et ce, même si cela ne devait pas être facile. Il lui a dit "avec un père comme le tiens, tu n'a pas besoin de te chercher d'idole".
Au terme de son allocution, tous les joueurs et les entraîneurs des Cards se sont dirigé vers Martin pour lui serré la main, une scène d'une rare beauté.
Puis, le match a commencé.
Les Cardinals, il fallait s'y attendre, ont remporté la victoire. Cette victoire, elle va à la fiche d'Adam Manis (2-0). En 4,1 manches de travail, il a donné trois points, tous mérités, sur un coup sûr et six buts sur balles. Shawn Smith a suivi pour 1,2 manche, n'accordant que deux coups sûrs et retirant un frappeur sur des prises. Puis, Nicholas Jetté a lancé la dernière manche, cédant un point mérité sur deux coups sûrs. Il a retiré deux frappeurs au bâton.
Vincent White, le joueur de la dernière semaine dans la LBÉQ, a frappé son neuvième circuit de la campagne, une claque en solo.
Michaël Tomasetta et Jonathan Romaniuk ont produit deux points chacun.
Mario Durand (0-4) encaisse la défaite dans le camp des Élites. Il a travaillé 4,1 manches, permis quatre points mérités, sur six coups sûrs, dont deux circuits. Il a alloué trois buts sur balles et retiré cinq frappeurs sur des prises.
Trois autres lanceurs se sont succédé par la suite au monticule. Edgar Leonardo (1,1m, 3p, 1pm, 2cs, 1bb et 2k), Sami Ben Ammar (0,1m, 2pm, 2cs, 1bb et 1k) et Corey Joyce (1m, 2pm, 3cs et 2k).
Offensivement, Nicolas Capano, Rémi Bertrand et Benjamin Zoldan ont produit chacun un point.
L'entraîneur au troisième coussin des Élites de Montréal, Normand Beaudin, a été expulsé pour avoir exprimé trop clairement son désaccord avec une décision de l'officiel.
Au sommaire, les Cardinals ont compté onze fois sur treize coups sûrs et ils ont commis trois erreurs, alors que les Élites y allaient de quatre points sur cinq coups sûrs et ils commettaient deux erreurs.
Tous les joueurs des Élites portent maintenant les lettre "MC" bien en vue sur leur chandail, une façon de rendre hommage à celui qui leur a tant donné.
La cérémonie a été sobre et brève, comme il se doit en pareilles circonstances, mais combien touchante...
Dans un premier temps, l'annonceur-maison, Léon Fortier, celui qui depuis des années oeuvrait sous la direction de Marcel, a invité des proches de Marcel à se rendre sur le monticule. Jean Vautier, le président des Élites, Claude Lebrun, le partenaire de Marcel du temps des Athlétics de Rosemont et aussi le co-fondateur des Élites, une cousine de Marcel, Martin, son fils, en uniforme, puisqu'il est un des assistants entraîneurs des Élites, Raymond Demers, le Directeur des opérations de la LBÉQ et Claude Mailhot, le président d'honneur des Élites.
Puis, Rémi Bertrand, à titre de représentant des joueurs de l'édition 2002 des Élites, a été invité à venir lire un texte, très touchant, qu'il a rendu avec brio et où il faut retenir ces mots :
" Merci MARCEL pour tout ce que tu nous a donné".
Finalement, Claude Mailhot a été invité lui aussi à dire quelques mots. C'est avec une voix chevrotante que Claude a rendu hommage à Marcel, pour son dévouement sans borne, pour son implication auprès de tous, pour avoir permis à tant de jeunes de jouer au baseball.
Claude Mailhot a exprimé sa fierté d'avoir côtoyé Marcel Clément
Dans un élan de coeur, il a mentionné que le baseball au Québec ne pouvait pas se permettre de perde un gars comme Marcel. Il a lancé l'invitation à tous de se serrer les coudes afin de poursuivre, tous ensemble, le travail si bien amorcé par Marcel.
En se retournant vers Martin, le fils de Marcel, la voix de Claude Mailhot s'est tue quelques instants, trop d'émotion lui serrait la gorge, puis, après quelques secondes, il a félicité Martin d'être ici ce soir, là où son père aurait souhaité qu'il soit, et ce, même si cela ne devait pas être facile. Il lui a dit "avec un père comme le tiens, tu n'a pas besoin de te chercher d'idole".
Au terme de son allocution, tous les joueurs et les entraîneurs des Cards se sont dirigé vers Martin pour lui serré la main, une scène d'une rare beauté.
Puis, le match a commencé.
Les Cardinals, il fallait s'y attendre, ont remporté la victoire. Cette victoire, elle va à la fiche d'Adam Manis (2-0). En 4,1 manches de travail, il a donné trois points, tous mérités, sur un coup sûr et six buts sur balles. Shawn Smith a suivi pour 1,2 manche, n'accordant que deux coups sûrs et retirant un frappeur sur des prises. Puis, Nicholas Jetté a lancé la dernière manche, cédant un point mérité sur deux coups sûrs. Il a retiré deux frappeurs au bâton.
Vincent White, le joueur de la dernière semaine dans la LBÉQ, a frappé son neuvième circuit de la campagne, une claque en solo.
Michaël Tomasetta et Jonathan Romaniuk ont produit deux points chacun.
Mario Durand (0-4) encaisse la défaite dans le camp des Élites. Il a travaillé 4,1 manches, permis quatre points mérités, sur six coups sûrs, dont deux circuits. Il a alloué trois buts sur balles et retiré cinq frappeurs sur des prises.
Trois autres lanceurs se sont succédé par la suite au monticule. Edgar Leonardo (1,1m, 3p, 1pm, 2cs, 1bb et 2k), Sami Ben Ammar (0,1m, 2pm, 2cs, 1bb et 1k) et Corey Joyce (1m, 2pm, 3cs et 2k).
Offensivement, Nicolas Capano, Rémi Bertrand et Benjamin Zoldan ont produit chacun un point.
L'entraîneur au troisième coussin des Élites de Montréal, Normand Beaudin, a été expulsé pour avoir exprimé trop clairement son désaccord avec une décision de l'officiel.
Au sommaire, les Cardinals ont compté onze fois sur treize coups sûrs et ils ont commis trois erreurs, alors que les Élites y allaient de quatre points sur cinq coups sûrs et ils commettaient deux erreurs.
Tous les joueurs des Élites portent maintenant les lettre "MC" bien en vue sur leur chandail, une façon de rendre hommage à celui qui leur a tant donné.
