Une semaine un peu folle
Baseball jeudi, 17 déc. 2009. 15:30 jeudi, 12 déc. 2024. 05:39
C'est fait! Après plusieurs jours de folles rumeurs et de suppositions, j'ai reçu la confirmation que j'étais échangé par les Mariners de Seattle, l'équipe qui avait fait de moi son choix de première ronde il y a à peine deux ans.
Depuis mercredi, je suis officiellement un membre des Phillies de Philadelphie, une équipe de haut niveau qui a atteint la Série mondiale au cours des deux dernières saisons.
J'étais dans ma ville natale, à Gatineau, quand j'ai été mis au courant pour la première fois que mon nom circulant dans des rumeurs d'échange. C'est un de mes amis de Montréal, un gars avec qui j'ai grandi dans le baseball mineur et qui a joué avec moi chez les Ailes du Québec, qui m'a envoyé un message texte pour me demander c'était quoi l'histoire avec les Blue Jays. Effectivement, les premières informations qui ont commencé à circuler mentionnaient que c'est Toronto qui avait fait mon acquisition.
Quand j'ai lu le message de mon ami, je n'avais aucune idée de quoi il parlait. Quand je suis arrivé à la maison un peu plus tard, je suis allé sur mon ordinateur et en surfant sur internet, j'ai réalisé que mon nom était partout. J'ai immédiatement pris le téléphone pour parler à mon agent et lui demander ce qui se passait.
Aujourd'hui, j'ai ma réponse!
Quand je croyais que je me retrouverais avec les Blue Jays, je me disais que c'était un beau scénario. Vous savez, le jeune du Québec qui joue pour la seule équipe canadienne des majeures... En plus, Toronto est une ville que j'aime bien.
Mais à Philadelphie, c'est toute une opportunité qui se présente à moi. Les Phillies sont une équipe gagnante qui n'a pas peur de dépenser de l'argent pour aller chercher les joueurs qui vont l'aider à arriver à ses fins. Ça me fait rêver de penser que je fais maintenant partie de cette organisation. C'est tout un honneur.
Ça fait un peu bizarre de quitter l'organisation qui m'a repêché avant d'avoir eu le temps de gravir tous les échelons. J'aurais bien aimé faire mes débuts un jour avec les Mariners, mais je ne peux pas dire que je suis déçu. J'ai discuté avec le directeur général de l'équipe et il m'a souhaité la meilleure des chances pour le reste de ma carrière. Il m'a assuré que l'équipe avec de beaux projets pour moi, mais que la chance de mettre la main sur un lanceur élite pour seconder le travail de Felix Hernandez s'est présentée et qu'il ne pouvait pas passer à côté.
Il m'a dit que les Phillies avaient mentionné mon nom dès le début des négociations et qu'ils n'ont jamais lâché le morceau. Ça fait un petit velours d'entendre ça. J'ai parlé brièvement avec les dirigeants de ma nouvelle équipe. Ils m'ont simplement souhaité la bienvenue en me disant que ça faisait longtemps qu'ils avaient l'œil sur moi. On ne m'a pas précisé si on avait l'intention de me développer comme un stoppeur ou de faire de moi un partant.
Une rumeur totalement fausse
J'ai bien rigolé quand j'ai entendu la rumeur selon laquelle la transaction tardait à se concrétiser parce que j'avais échoué mon examen médical. Il n'y a absolument rien là-dedans.
En fait, j'étais en communication avec mon agent pendant que je passais à travers la batterie de tests des médecins des Phillies. À un moment donné, pendant une pause, il m'a dit qu'un joueur impliqué dans la transaction avait échoué son examen. Je lui ai répondu que ça ne pouvait certainement pas être moi parce que je n'étais même pas encore sorti de la clinique!
Finalement, j'ai passé tous les tests avec succès. Les docteurs m'ont assuré que tout était en place et que je n'avais aucun bobo.
Un cadeau inespéré
Un autre joueur canadien, Tyson Gillies, quitte comme moi l'organisation des Mariners pour se joindre à celle des Phillies dans cette méga-transaction. C'est un développement important pour moi puisque Tyson est l'un de mes meilleurs amis!
En fait, il est le gars avec qui je m'entends le mieux. On a habité ensemble. Quand j'ai su que j'allais être échangé, c'est à lui que j'ai pensé en premier. J'étais déçu de penser qu'on serait séparés. Mais qand j'ai su qu'il s'en venait avec moi à Philadelphie, je n'aurais pas pu être plus heureux.
Juste de savoir que nos parcours vont continuer à se suivre, ça m'enlève un peu de stress. La transition va être beaucoup plus facile.
Une partie de cette transition constituera à me trouver une nouvelle demeure. J'étais propriétaire d'une maison en Arizona, près du site d'entraînement des Mariners, mais les Phillies tiennent leur camp en Floride. Je vais donc vendre ma maison et magasiner pour un beau condo sur le bord de la plage. Mon agent est déjà sur le dossier!
Pour le moment, je passe le temps des Fêtes avec mes amis et ma famille au Québec. Je penserai au reste par la suite. Le camp d'entraînement arrivera quand même très vite. C'est à la mi-février que les lanceurs doivent se présenter sur place et je sais qu'il y a beaucoup de travail qui m'attend d'ici-là.
On se reparlera quand je serai bien installé dans mon nouvel environnement. D'ici là, j'aimerais souhaiter de joyeuses Fêtes à tous les lecteurs du RDS.ca!
À bientôt!
*Propos recueillis par Nicolas Landry.
Depuis mercredi, je suis officiellement un membre des Phillies de Philadelphie, une équipe de haut niveau qui a atteint la Série mondiale au cours des deux dernières saisons.
J'étais dans ma ville natale, à Gatineau, quand j'ai été mis au courant pour la première fois que mon nom circulant dans des rumeurs d'échange. C'est un de mes amis de Montréal, un gars avec qui j'ai grandi dans le baseball mineur et qui a joué avec moi chez les Ailes du Québec, qui m'a envoyé un message texte pour me demander c'était quoi l'histoire avec les Blue Jays. Effectivement, les premières informations qui ont commencé à circuler mentionnaient que c'est Toronto qui avait fait mon acquisition.
Quand j'ai lu le message de mon ami, je n'avais aucune idée de quoi il parlait. Quand je suis arrivé à la maison un peu plus tard, je suis allé sur mon ordinateur et en surfant sur internet, j'ai réalisé que mon nom était partout. J'ai immédiatement pris le téléphone pour parler à mon agent et lui demander ce qui se passait.
Aujourd'hui, j'ai ma réponse!
Quand je croyais que je me retrouverais avec les Blue Jays, je me disais que c'était un beau scénario. Vous savez, le jeune du Québec qui joue pour la seule équipe canadienne des majeures... En plus, Toronto est une ville que j'aime bien.
Mais à Philadelphie, c'est toute une opportunité qui se présente à moi. Les Phillies sont une équipe gagnante qui n'a pas peur de dépenser de l'argent pour aller chercher les joueurs qui vont l'aider à arriver à ses fins. Ça me fait rêver de penser que je fais maintenant partie de cette organisation. C'est tout un honneur.
Ça fait un peu bizarre de quitter l'organisation qui m'a repêché avant d'avoir eu le temps de gravir tous les échelons. J'aurais bien aimé faire mes débuts un jour avec les Mariners, mais je ne peux pas dire que je suis déçu. J'ai discuté avec le directeur général de l'équipe et il m'a souhaité la meilleure des chances pour le reste de ma carrière. Il m'a assuré que l'équipe avec de beaux projets pour moi, mais que la chance de mettre la main sur un lanceur élite pour seconder le travail de Felix Hernandez s'est présentée et qu'il ne pouvait pas passer à côté.
Il m'a dit que les Phillies avaient mentionné mon nom dès le début des négociations et qu'ils n'ont jamais lâché le morceau. Ça fait un petit velours d'entendre ça. J'ai parlé brièvement avec les dirigeants de ma nouvelle équipe. Ils m'ont simplement souhaité la bienvenue en me disant que ça faisait longtemps qu'ils avaient l'œil sur moi. On ne m'a pas précisé si on avait l'intention de me développer comme un stoppeur ou de faire de moi un partant.
Une rumeur totalement fausse
J'ai bien rigolé quand j'ai entendu la rumeur selon laquelle la transaction tardait à se concrétiser parce que j'avais échoué mon examen médical. Il n'y a absolument rien là-dedans.
En fait, j'étais en communication avec mon agent pendant que je passais à travers la batterie de tests des médecins des Phillies. À un moment donné, pendant une pause, il m'a dit qu'un joueur impliqué dans la transaction avait échoué son examen. Je lui ai répondu que ça ne pouvait certainement pas être moi parce que je n'étais même pas encore sorti de la clinique!
Finalement, j'ai passé tous les tests avec succès. Les docteurs m'ont assuré que tout était en place et que je n'avais aucun bobo.
Un cadeau inespéré
Un autre joueur canadien, Tyson Gillies, quitte comme moi l'organisation des Mariners pour se joindre à celle des Phillies dans cette méga-transaction. C'est un développement important pour moi puisque Tyson est l'un de mes meilleurs amis!
En fait, il est le gars avec qui je m'entends le mieux. On a habité ensemble. Quand j'ai su que j'allais être échangé, c'est à lui que j'ai pensé en premier. J'étais déçu de penser qu'on serait séparés. Mais qand j'ai su qu'il s'en venait avec moi à Philadelphie, je n'aurais pas pu être plus heureux.
Juste de savoir que nos parcours vont continuer à se suivre, ça m'enlève un peu de stress. La transition va être beaucoup plus facile.
Une partie de cette transition constituera à me trouver une nouvelle demeure. J'étais propriétaire d'une maison en Arizona, près du site d'entraînement des Mariners, mais les Phillies tiennent leur camp en Floride. Je vais donc vendre ma maison et magasiner pour un beau condo sur le bord de la plage. Mon agent est déjà sur le dossier!
Pour le moment, je passe le temps des Fêtes avec mes amis et ma famille au Québec. Je penserai au reste par la suite. Le camp d'entraînement arrivera quand même très vite. C'est à la mi-février que les lanceurs doivent se présenter sur place et je sais qu'il y a beaucoup de travail qui m'attend d'ici-là.
On se reparlera quand je serai bien installé dans mon nouvel environnement. D'ici là, j'aimerais souhaiter de joyeuses Fêtes à tous les lecteurs du RDS.ca!
À bientôt!
*Propos recueillis par Nicolas Landry.