Olivier Rioux ne devrait pas voir d'action cette saison avec les Gators de Florida.

L'entraîneur-chef Todd Golden a déclaré jeudi que l'intention est de garder le joueur québécois de 7 pi 9 au banc (redshirt) lors des matchs, ce qui veut dire qu'il passera la saison 2024-2025 à s'entraîner avec ses coéquipiers et à travailler ses habiletés, puis il sera de nouveau considéré comme un joueur de première année l'automne prochain. S'il n'avait joué même qu'un seul match, cela aurait « brûlé » une de ses quatre années d'admissibilité au niveau universitaire.

« J'aurais dû être clair plus tôt », a indiqué Golden. « Ça l'a placé dans une situation difficile. Il était au banc lors des fins de match et tout le monde criait pour qu'on le fasse embarquer sur le terrain. Ils ne savaient tout simplement pas que c'était notre plan initial. »

« C'est là où nous en sommes présentement. Je ne dis pas que c'est le plan à 100 %, mais nous allons continuer à lui parler et voir s'il y a des changements et ce qu'il veut faire. Mais pour l'instant, c'est le plan. »

Les partisans des Gators ont scandé « Oli! » lors des deux rencontres à domicile de l'équipe jusqu'à présent. Au milieu du chaos de leur dernière victoire, Golden a pris l'étudiant-athlète de 18 ans à part pour lui rappeler pourquoi ils ont décidé de le garder au banc.

« Je lui ai dit : "Je n'essaie pas de te manquer de respect, j'essaie juste de ne pas brûler ton année d'admissibilité juste parce que je t'ai fait jouer 30 secondes". »

« Ce n'est pas une décision que j'ai prise pour lui. C'est quelque chose dont les gens du programme ont discuté avec lui et sa famille puis les entraîneurs afin de déterminer le meilleur chemin pour lui. »

Rioux a bien accepté la situation, assure Golden.

« C'est un jeune qui est génial. Il veut faire ce que les gens pensent qui est le mieux pour lui. Il est facile à diriger. Je le répète, cette décision a été prise en commun accord avec notre personnel, ses parents et les gens qui l'entourent et qui ont à coeur son bien-être. Je crois que ça va bien se dérouler. Ultimement, il a son mot à dire, mais je crois qu'il est en accord avec nous. »