EOTTM ne lance pas la serviette et attend le feu vert à son projet
Boxe lundi, 27 juil. 2020. 17:55 dimanche, 15 déc. 2024. 14:24Le promoteur de boxe Camille Estephan a commenté la situation qui a poussé la santé publique à ne pas donner le feu vert à la relance de la boxe au Québec lors de l’émission Le 5 à 7.
« On a parlé avec des promoteurs ailleurs qui ont fait des démarches pour déconfiner la boxe et on voit que le protocole qu’on a émis est le plus strict au monde, et même plus que celui de Top Rank. Ça ressemble beaucoup à ce que la Ligue nationale a fait, et même plus strict que ça. On attend maintenant un retour avec impatience et avec optimiste parce que je ne pense pas qu’il y ait de raison de dire non à ce processus », a déclaré Estephan, d’Eye of the Tiger Management, qui précise ne pas avoir fait de demande d’aide financière au gouvernement.
« Même qu’on a demandé au gouvernement l’approbation pour tenir des galas à huis clos, ce qui possiblement représente des pertes de revenus quand même importantes du fait qu’il n’y aura pas de fans dans les sièges. Tout ce qu’on veut, c’est repartir la machine et continuer la carrière de nos boxeurs, parce que présentement ils sont au point mort. Les autres promoteurs à travers le monde sont en quatrième et cinquième vitesses. On ne voit pas pourquoi on n’est pas capables de faire ce qui se passe ailleurs aux États-Unis, au Japon, en France, en Allemagne, etc. », ajoute-t-il, en soulignant les effets négatifs de cette pause prolongée sur la carrière des athlètes.
Faire une batterie de tests chez tous les boxeurs pour un seul gala représente des coûts substantiels de dizaines de milliers de dollars. Estephan propose une alternative pour les alléger et espère compter sur les revenus de diffusion des galas.
« On va devoir faire des cartes avec beaucoup moins de combats. Avant on faisait des cartes de 10 à 12 combats, là on va malheureusement couper à 5 ou 6, sinon on ne va pas arriver, c’est clair. Et avec moins de monde, il y a moins de risque aussi. Ça change la business, mais on ne peut pas dire qu’on lance la serviette », affirme le promoteur, qui travaille à mettre sur pied des cartes dans l’Ouest canadien et possiblement en France.
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