Kim Clavel ne veut pas rater sa chance contre Yesenia Gomez
Boxe lundi, 14 mars 2022. 19:22 mercredi, 27 nov. 2024. 22:56Aux yeux de Kim Clavel, le combat vendredi contre la Bolivienne Mariela Ribera Valverde n'était qu'une étape dans un cheminement qui la mènera en combat de championnat du monde, le 21 avril prochain au Casino de Montréal.
Clavel (15-0, 3 K.-O.) en découdra alors avec la Mexicaine Yesenia Gomez.
De passage au 5 à 7, La Québécoise a indiqué qu'elle tenait à travailler certains aspects contre Ribera Valverde afin de se préparer à se battre contre Gomez. « Dans les derniers mois, on a travaillé les jabs, la vitesse, les déplacements et les combinaisons. J'ai réussi à mettre en combat tout ce que l'on a fait à l'entraînement. Je me sens prête et outillée pour affronter Gomez. »
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Clavel n'aura pas droit à une grande pause avant de reprendre l'entraînement car d'ici quelques jours elle entrera en mode polissage pour affronter Gomez. « Tout ce que nous avons fait le 11 mars servait à affronter Yesenia Gomez. »
« Le jab, passer sous les coups de poing parce que Gomez est plus grande que moi. Quand on se bat contre quelqu'un de plus grand, il faut se faire encore plus petit. C'est une fille qui aime la bagarre. Alors il ne faut pas rester devant elle. Il sera important de ne pas rester immobile. »
Clavel sait qu'elle s'approche de ce dont elle rêve depuis qu'elle monte sur un ring. « Toute l'équipe a le même rêve et l'on y touche du bout des doigts. Je suis excitée et j'ai hâte. Devant le fans enfin au Casino, ça va être une soirée mémorable. »
Sur une note plus personnelle, Clavel qui est détentrice de la ceinture d’argent des poids mi-mouches du WBC, a vécu de vives émotions après sa victoire aux dépens de Valverde quand son père, dont s'était l'anniversaire, est monté sur le ring. « C'est un moment que je n'oublierai jamais. Les parents, ce n’est pas éternel et mon père a eu 72 ans. D'avoir pu vivre ce moment complètement unique, de défendre ma ceinture, de voir mon père sur le ring et moi qui lui mets sur les épaules. J'étais fière. Il porte la même casquette que moi. Quand je l'ai regardé dans les yeux, c'était une grande fierté pour moi. »