Marie-Ève Dicaire a difficilement encaissé la nouvelle annulation
Boxe vendredi, 13 nov. 2020. 21:21 dimanche, 24 nov. 2024. 17:40Marie-Ève Dicaire croyait bien que cette fois-ci était la bonne. À un mois de son combat d’unification contre la championne Claressa Shields, la Québécoise a appris la mauvaise nouvelle qui sonne comme un mauvais refrain à ses oreilles.
Son combat qui devait avoir lieu le 11 décembre était une fois de plus reporté.
Lors de son passage à l’Antichambre, vendredi, la boxeuse de 34 ans n’a pas caché que ce nouvel obstacle a été très difficile à encaisser.
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« Je sentais que cette fois-ci était la bonne, mais j’ai appris la nouvelle après mon entraînement mercredi soir. Ma réaction immédiate a été... on peut appeler ça une crise. Je suis passée par toute la gamme des émotions, mais heureusement je possède une qualité qui fait en sorte que je suis très positive. Dès le lendemain, j’avais réussi à passer par-dessus ça. »
Avec une hausse des cas de COVID-19 dans le Nevada et un protocole sanitaire qui n’avait pas été approuvé, il n’était pas possible d’aller de l’avant avec la confrontation contre Shields. Les galas qui avaient reçu l’approbation auparavant peuvent avoir lieu, une situation qui est évidemment difficile à accepter pour Dicaire.
« Je comprends et c’est certain que c’est la sécurité qui prime. Par contre, j’ai un petit pincement au coeur et je vois une petite injustice, alors que je vois toutes les autres cartes. Ça commence à être difficile », a mentionné celle qui n’est pas montée dans le ring depuis le 23 novembre 2019.
Comme la championne IBF le présentait à notre collègue Jean-Luc Legendre pour un reportage sur les impacts de la COVID-19, elle se motive sachant qu’elle n’est pas la seule à vivre des moments plus difficiles et elle continue de s’accrocher à l’espoir que le duel ait lieu.
« Pour les boxeurs, notre paie, c’est le soir du combat. Oui, je parle du côté monétaire, mais il y a aussi la récompense pour notre travail. Tous nos efforts sont dans le gymnase et c’est lorsque je monte dans le ring que j’en reçois les bénéfices. J’en suis privé depuis un an. »
« J’ai décidé de m’accrocher à l’espoir que ce combat ait lieu. C’est l’opportunité d’une vie et de mettre la main sur les quatre ceintures avec un affrontement de super-unification. Même si c’est 0,01 % des chances, c’est ce qui me garde positive », a-t-elle rapporté.
Dicaire se dit confiante, car l’intérêt est aussi présent dans le camp de Shields, car cette dernière espère ajouter la ceinture de la Québécoise à sa collection. Il reste encore une fois à déterminer quand les deux boxeuses pourront grimper dans le ring.