GYM attend l'élimination du Canadien
Boxe jeudi, 10 mars 2016. 12:59 mercredi, 27 nov. 2024. 01:53MONTRÉAL - Groupe Yvon Michel attend ni plus ni moins que l’élimination des Canadiens afin d’annoncer la présentation de ses deux prochains événements d’envergure en sol québécois.
Plusieurs dates ont été réservées au Centre Bell pour un hypothétique parcours du Tricolore jusqu’en finale des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, mais elles seront libérées dès que l’équipe n’aura plus aucune chance mathématique de se qualifier pour le tournoi printanier.
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Dans le meilleur des scénarios, l’ancien champion des poids super-moyens de l’IBF Lucian Bute sera la tête d’affiche d’un gala tenu à la fin avril ou au début mai, tandis qu’Adonis Stevenson effectuera la septième défense de son titre des mi-lourds du WBC au début juin.
Le combat de Bute en serait un de remise en forme, lui qui remontera dans le ring pour la première fois depuis sa défaite par décision unanime des juges devant le détenteur de la ceinture des super-moyens de l’IBF James DeGales en novembre dernier au Centre Vidéotron.
« Il n’est pas question d’un combat de championnat du monde pour Lucian prochainement, mais il a insisté pour demeurer actif, a précisé le promoteur Yvon Michel jeudi. Depuis qu’il a perdu face à DeGale, son nom revient cependant continuellement dans les discussions.
« Je suis convaincu qu’il va se battre en combat de championnat du monde d’ici la fin de l’année. Julio Cesar Chavez fils et Badou Jack ne veulent pas l’affronter, mais le clan de Robert Stieglitz nous a contactés et il est même prêt à venir ici si nous lui présentons une bonne offre. »
Pour ce qui est de Stevenson, trois possibilités sont dans les cartons. En plus d’Andrzej Fonfara, le promoteur Yvon Michel a évoqué les noms d’Edwin Rodriguez et Eleider Alvarez. Rodriguez était censé affronter Thomas Williams fils le 12 mars au Connecticut, mais le gala a été annulé après que Keith Thurman se soit blessé dans un mystérieux accident de voiture.
Michel souhaiterait ardemment qu’Alvarez affronte Fonfara en demi-finale du prochain duel de Stevenson afin de mousser une éventuelle rencontre au sommet avec son champion. Alvarez est l’aspirant obligatoire à Stevenson depuis son gain sur Isaac Chilemba en novembre dernier.
Beterbiev penche maintenant du côté de la WBO
Parfaitement remis d’une blessure à l’épaule droite subie à l’entraînement, Artur Beterbiev est prêt à reprendre du service et le plan est plus que précis pour le Montréalais d’origine russe.
Beterbiev sera des deux cartes du printemps et deviendra à terme aspirant obligatoire au titre des mi-lourds de la WBO présentement détenu par son compatriote Sergey Kovalev. Les noms des boxeurs qui se retrouveront devant lui n’ont cependant pas été évoqués par Michel.
Beterbiev était devenu deuxième aspirant à la ceinture des mi-lourds de l’IBF à la suite de sa victoire sur Gabriel Campillo en avril 2014 et un combat contre Karo Murat pour la position de premier aspirant était à l’agenda avant que cette blessure ne vienne contrecarrer ses plans.
Beterbiev est présentement classé troisième à la WBO derrière Dominic Bösel et Fonfara. Il pointe au deuxième rang à l’IBF, mais Sullivan Barrera et Andre Ward croiseront le fer le 26 mars à Oakland pour déterminer l’identité de l’aspirant obligatoire à Kovalev dans cette organisation.
Rivas n’aura pas à attendre trop longtemps
Après avoir échoué à un examen médical avant son combat contre Gerald Washington prévu le 27 février à Anaheim en Californie, Oscar Rivas n’aura pas à attendre trop longtemps avant de disputer son prochain duel, vraisemblablement en sous-carte de celui de Bute en avril ou mai.
La Commission athlétique de la Californie avait empêché Rivas d’affronter Washington en raison d’un problème avec son oeil droit, opéré dans le passé pour un décollement de la rétine.
« C’était davantage une question de réglementation que de sécurité », a expliqué Michel. Certains États sont extrêmement sévères si un boxeur a déjà été opéré pour un décollement. Fondamentalement, Oscar n’est pas plus à risque que quelqu’un qui n’a jamais été opéré.
« Nous savions qu’Oscar devait refaire tous les examens, car la Californie exige qu’ils soient effectués par un laboratoire américain, mais personne ne nous avait avertis qu’il échouerait celui de la vue. Pourtant, la Commission avait toutes les données en main avant son arrivée. »
Michel s’est évidemment dit encore très déçu de la tournure des événements, d’autant plus qu’il aurait été facile de présenter le combat Rivas-Washington au Nevada ou dans l’État de New York, où la réglementation serait nettement plus souple. Ce ne serait que partie remise...
Le Centre Bell est privilégié pour réunir tout ce beau monde, mais Québec et Toronto sont également dans le portait si jamais l’amphithéâtre montréalais n’était pas libre au moment où les réseaux de télévision américains donneront le feu vert pour mettre sur pieds les galas.