Renault, ensuite Ferrari
Course samedi, 13 mai 2006. 09:13 jeudi, 4 juil. 2024. 03:15
(RDS.ca et AFP) - La première ligne du Grand Prix d'Espagne de Formule 1 dimanche sera aussi bleue que les tribunes: devant des compatriotes lui manifestant un soutien fanatique, Fernando Alonso (Renault) a obtenu samedi sa première pole position sur le tracé catalan, devant son coéquipier Giancarlo Fisichella.
Jacques Villeneuve a réussi le 14e temps de la séance de qualifications, mais devra reculer de dix places sur la grille de départ puisque son équipe avait dû changer le moteur de sa monoplace avant les essais libres.
"C'est ma première pole en Espagne, c'est génial pour l'équipe et pour moi en particulier", lance le champion du monde qui attend maintenant avec impatience la course.
"Je sais que les 66 tours ne seront pas suffisants demain (dimanche) pour profiter de cette course", commente-t-il, assurant que, pour étouffant qu'il puisse être, l'engouement de ses compatriotes constitue pour lui "plus un soutien que de la pression."
Afin de signer la 11e pole position de sa carrière, Alonso a déjoué les pronostics qui voyaient la Ferrari de son adversaire Michael Schumacher très difficile à devancer compte-tenu des essais libres depuis vendredi.
De l'aveu du champion en titre, "Ferrari, et surtout Michael (Schumacher), sont de nouveau forts ce week-end". Aussi, cette "deuxième pole consécutive, est vraiment fantastique", se réjouit l'Espagnol.
"Sacrifice"
Huit jours plus tôt sur le Nürburgring, il s'était déjà élancé de la première position sur la grille, devant Schumacher qui s'était finalement imposé.
Mais cette fois, il pourra compter sur Fisichella qui a également devancé l'Allemand et son coéquipier Felipe Massa.
Renault n'avait plus monopolisé la première ligne d'une grille de départ de Grand Prix depuis la dernière épreuve du Championnat 2005, en Chine. Soit cinq courses sans doublé en qualifs.
Néanmoins, le circuit catalan n'a quasiment jamais réussi aux pneumatiques Michelin qui équipent notamment Renault. Seul Kimi Räikkönen au volant de sa McLaren-Mercedes s'est imposé en Michelin... l'an dernier lorsque Ferrari et Bridgestone étaient totalement dépassés.
Or cette année, "nos pneus sont excellents en course et un peu moins en qualifications, donc nous attendons beaucoup de la course", prévient Michael Schumacher.
Même s'il pensait réussir un meilleur temps, le septuple champion du monde assure avoir fait "un petit sacrifice en qualifications" car il est parfaitement confiant en sa vitesse en course.
Ralentir
Aussi, souligne-t-il, "tout dépend de la stratégie" adoptée par Renault et Ferrari. Lors des deux derniers Grands Prix, c'est justement grâce à l'application exemplaire de leur stratégie que Schumacher et Ferrari se sont imposés devant la Renault d'Alonso.
Si Renault effectue un ravitaillement de plus que Ferrari, le rôle de Fisichella sera de ralentir Schumacher pour laisser Alonso prendre l'avance nécessaire à l'arrêt supplémentaire. A moins que l'Allemand ne parvienne à prendre le meilleur sur l'Italien dès le départ...
Bon ou mauvais départ, la tâche sera une nouvelle fois extrêmement difficile pour les McLaren-Mercedes, toujours faibles en qualifications: Räikkönen 9e, Montoya 12e.
"Nous manquons de vitesse en qualifications, nous ne sommes pas là où nous voudrions être, mais nous sommes meilleurs en course, donc nous verrons", explique un Räikkönen qui ne semble plus se faire beaucoup d'illusions alors que les rumeurs concernant son transfert l'an prochain chez Ferrari ou Renault agitent le paddock.
"Même si nous sommes frustrés, nous devons nous concentrer sur la course et voir ce que nous pouvons faire", lâche Montoya, victime d'un problème de ravitaillement en essence qui a provoqué le refroidissement intempestif de ses pneus samedi.
Grille de départ
Grille de départ:
1re ligne:
Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:14.648
(moyenne: 223,143 km/h)
Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) 1:14.709
2e ligne:
Michael Schumacher (GER/Ferrari) 1:14.970
Felipe Massa (BRA/Ferrari) 1:15.442
3e ligne:
Rubens Barrichello (BRA/Honda) 1:15.885
Ralf Schumacher (GER/Toyota) 1:15.885
4e ligne:
Jarno Trulli (ITA/Toyota) 1:15.976
Jenson Button (GBR/Honda) 1:16.008
5e ligne:
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) 1:16.015
Nick Heidfeld (GER/BMW Sauber) 1:17.144
6e ligne:
Mark Webber (AUS/Williams-Cosworth) 1:15.502
Juan Pablo Montoya (COL/McLaren-Mercedes) 1:15.801
7e ligne:
Nico Rosberg (GER/Williams-Cosworth) 1:15.804
Christian Klien (AUT/Red Bull-Ferrari) 1:15.928
8e ligne:
Vitantonio Liuzzi (ITA/Toro Rosso) 1:16.661
Scott Speed (USA/Toro Rosso) 1:17.361
9e ligne:
Tiago Monteiro (POR/Midland) 1:17.702
Christijan Albers (NED/Midland) 1:18.024
10e ligne:
Takuma Sato (JPN/Super Aguri F1 Team) 1:18.920
Franck Montagny (FRA/Super Aguri F1 Team) 1:20.763
11e ligne:
Jacques Villeneuve (CAN/BMW Sauber) 1:15.847
David Coulthard (GBR/Red Bull-Ferrari)
Jacques Villeneuve a réussi le 14e temps de la séance de qualifications, mais devra reculer de dix places sur la grille de départ puisque son équipe avait dû changer le moteur de sa monoplace avant les essais libres.
"C'est ma première pole en Espagne, c'est génial pour l'équipe et pour moi en particulier", lance le champion du monde qui attend maintenant avec impatience la course.
"Je sais que les 66 tours ne seront pas suffisants demain (dimanche) pour profiter de cette course", commente-t-il, assurant que, pour étouffant qu'il puisse être, l'engouement de ses compatriotes constitue pour lui "plus un soutien que de la pression."
Afin de signer la 11e pole position de sa carrière, Alonso a déjoué les pronostics qui voyaient la Ferrari de son adversaire Michael Schumacher très difficile à devancer compte-tenu des essais libres depuis vendredi.
De l'aveu du champion en titre, "Ferrari, et surtout Michael (Schumacher), sont de nouveau forts ce week-end". Aussi, cette "deuxième pole consécutive, est vraiment fantastique", se réjouit l'Espagnol.
"Sacrifice"
Huit jours plus tôt sur le Nürburgring, il s'était déjà élancé de la première position sur la grille, devant Schumacher qui s'était finalement imposé.
Mais cette fois, il pourra compter sur Fisichella qui a également devancé l'Allemand et son coéquipier Felipe Massa.
Renault n'avait plus monopolisé la première ligne d'une grille de départ de Grand Prix depuis la dernière épreuve du Championnat 2005, en Chine. Soit cinq courses sans doublé en qualifs.
Néanmoins, le circuit catalan n'a quasiment jamais réussi aux pneumatiques Michelin qui équipent notamment Renault. Seul Kimi Räikkönen au volant de sa McLaren-Mercedes s'est imposé en Michelin... l'an dernier lorsque Ferrari et Bridgestone étaient totalement dépassés.
Or cette année, "nos pneus sont excellents en course et un peu moins en qualifications, donc nous attendons beaucoup de la course", prévient Michael Schumacher.
Même s'il pensait réussir un meilleur temps, le septuple champion du monde assure avoir fait "un petit sacrifice en qualifications" car il est parfaitement confiant en sa vitesse en course.
Ralentir
Aussi, souligne-t-il, "tout dépend de la stratégie" adoptée par Renault et Ferrari. Lors des deux derniers Grands Prix, c'est justement grâce à l'application exemplaire de leur stratégie que Schumacher et Ferrari se sont imposés devant la Renault d'Alonso.
Si Renault effectue un ravitaillement de plus que Ferrari, le rôle de Fisichella sera de ralentir Schumacher pour laisser Alonso prendre l'avance nécessaire à l'arrêt supplémentaire. A moins que l'Allemand ne parvienne à prendre le meilleur sur l'Italien dès le départ...
Bon ou mauvais départ, la tâche sera une nouvelle fois extrêmement difficile pour les McLaren-Mercedes, toujours faibles en qualifications: Räikkönen 9e, Montoya 12e.
"Nous manquons de vitesse en qualifications, nous ne sommes pas là où nous voudrions être, mais nous sommes meilleurs en course, donc nous verrons", explique un Räikkönen qui ne semble plus se faire beaucoup d'illusions alors que les rumeurs concernant son transfert l'an prochain chez Ferrari ou Renault agitent le paddock.
"Même si nous sommes frustrés, nous devons nous concentrer sur la course et voir ce que nous pouvons faire", lâche Montoya, victime d'un problème de ravitaillement en essence qui a provoqué le refroidissement intempestif de ses pneus samedi.
Grille de départ
Grille de départ:
1re ligne:
Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:14.648
(moyenne: 223,143 km/h)
Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) 1:14.709
2e ligne:
Michael Schumacher (GER/Ferrari) 1:14.970
Felipe Massa (BRA/Ferrari) 1:15.442
3e ligne:
Rubens Barrichello (BRA/Honda) 1:15.885
Ralf Schumacher (GER/Toyota) 1:15.885
4e ligne:
Jarno Trulli (ITA/Toyota) 1:15.976
Jenson Button (GBR/Honda) 1:16.008
5e ligne:
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) 1:16.015
Nick Heidfeld (GER/BMW Sauber) 1:17.144
6e ligne:
Mark Webber (AUS/Williams-Cosworth) 1:15.502
Juan Pablo Montoya (COL/McLaren-Mercedes) 1:15.801
7e ligne:
Nico Rosberg (GER/Williams-Cosworth) 1:15.804
Christian Klien (AUT/Red Bull-Ferrari) 1:15.928
8e ligne:
Vitantonio Liuzzi (ITA/Toro Rosso) 1:16.661
Scott Speed (USA/Toro Rosso) 1:17.361
9e ligne:
Tiago Monteiro (POR/Midland) 1:17.702
Christijan Albers (NED/Midland) 1:18.024
10e ligne:
Takuma Sato (JPN/Super Aguri F1 Team) 1:18.920
Franck Montagny (FRA/Super Aguri F1 Team) 1:20.763
11e ligne:
Jacques Villeneuve (CAN/BMW Sauber) 1:15.847
David Coulthard (GBR/Red Bull-Ferrari)
