COTTBUS (Allemagne), (AFP) - L'autopsie jeudi du corps de Michele Alboreto a démontré que le pilote italien, décédé mercredi dans un accident sur le circuit allemand de l'Eurospeedway Lausitz (est), n'avait pas été victime d'un arrêt cardiaque, a indiqué vendredi le parquet de Cottbus (est).

Aucun arrêt cardiaque ou défaillance similaire n'est à l'origine du décès de l'accident du pilote, a déclaré le procureur général du parquet de Cottbus, Petra Hertwig.

Les causes de l'accident demeurent inconnues et les enquêteurs ne disposent encore d'aucun indice, a-t-elle ajouté, précisant que les enquêtes sur la carcasse de l'Audi au volant de laquelle Alboreto a trouvé la mort, devront être poursuivies encore quelques jours.

Le corps du pilote, âgé de 44 ans, a été rapatrié jeudi soir en Italie, où il devrait être incinéré vendredi après-midi.

L'ancien pilote de Formule 1, vice champion du monde en 1985 chez Ferrari, est décédé mercredi au volant de son Audi R8, avec laquelle il effectuait depuis lundi des essais en vue des prochaines 24 Heures du Mans.

Selon un commissaire de piste, seul témoin du drame, la voiture d'Alboreto s'est soudain envolée, pour retomber à l'envers hors de la piste de l'autre côté des barrières de sécurité, où elle a effectué plusieurs tonneaux.

Né le 23 décembre 1956 à Milan, Michele Alboreto a disputé 194 Grand Prix de Formule 1 de 1981 à 1994, ce qui le classe au 6e rang mondial quant au nombre de participations, remportant cinq victoires, deux pour Tyrell et trois pour Ferrari.

Le pilote italien avait également remporté les 24 Heures du Mans en 1997 au volant d'un prototype TWR Porsche. Avec Audi, il avait terminé 4e de la course mancelle en 1999 et 3e l'an dernier.

Sa dernière victoire date du 18 mars, aux 12 Heures de Sebring (Etats-Unis) aux côtés de ses coéquipiers italien et français, Rinaldo Capello et Laurent Aiello.

Son décès a provoqué une vague d'émotion dans le monde de la Formule 1, notamment en Italie.