Je devais courir un 30 km. Vous le savez, une étape nécessaire qui fait partie de la préparation pour un marathon.

 

Je ne veux pas lâcher le morceau. Je dois me donner toutes les chances pour réaliser un 102e marathon prévu le dimanche 22 mai prochain à Drummondville dans le cadre de la journée Des Chênes-toi Bourret. Surtout que j’ai promis à Audrey Brisson que je l’accompagnerais pour son premier marathon.

 

Jadis, j’adorais initier les coureurs à cette première expérience car j’ai vécu des moments exceptionnels de cette façon. Je pouvais les conseiller subtilementDumas 3 sans trop m’imposer, laissant libre cours à leur intuition.

 

Disons que ce 30 km me stressait. On va dire les vraies affaires. Je dois reconnaître que le degré d’intensité a fortement diminué dans mon cerveau, particulièrement depuis mon opération et les deux années de la pandémie. Je me demandais sérieusement si j’allais être en mesure de franchir cette phase.

 

Lors de cette journée, j’étais accompagné de quatre personnes. Ariane, Mélissa, Diane et Camille avaient accepté de me suivre. Dumas 5Honnêtement, je craignais de les décevoir, être obligé d’arrêter pour marcher. Puis, le père d’Ariane avec lequel je courais à mes débuts et qui a dû être opéré au dos, nous suivait en vélo. Il trainait les gels et l’eau, ce qui nous a beaucoup aidés.

 

 

UNE BOÎTE À SURPRISES

 

À mon grand désarroi, je considère que tout s’est bien déroulé. J’ai pris quelques pauses pour marcher mais sans plus et surtout, j’ai trouvé cet entraînement agréable. Car après tout, je ne dois jamais perdre de vue que je cours parce que j’aime le plaisir, la sensation et tout ce que cette expérience me procure une fois qu’elle est terminée.

 

Je sois reconnaître que ce résultat m’encourage pour mon prochain marathon.

 

Vous vous dites sûrement que c’est quand même étrange que je réfléchisse de cette façon, surtout avec le dossier d’expérience que je possède derrière moi. Toutefois, c’est ce que j’ai toujours dit, peu importe le nombre que nous possédons derrière la cravate, un prochain marathon demeurera toujours une boîte à surprises pour celui ou celle qui se lancera dans cette aventure.

 

D’autant plus qu’avec de l’expérience, on sait très bien ce qui peut survenir contrairement à ceux qui brisent la glace et qui ignorent ce qui les attend.

 

 

TOUT EN DOUCEUR

 

Lorsque j’ai couru ce 30 km, je n’avais pas de montre, fidèle à mon habitude et je ne regardais pas les kilomètres défiler. Je savais que celles qui m’accompagnaient surveillaient le parcours. J’ai toujours adapté cette méthode lors d’un marathon, ne regardant pas les bornes qui indiquent les kilomètres car je veux volontairement perdre la notion de la distance.

 

Il devient important de conserver cette attitude qui m’orientera vers le plaisir et non avec l’intention de vouloir réaliser un objectif.

 

Dans l’insécurité, je vais quand même oser mais j’ai avisé Audrey qu’il se pourrait que la bagnole commence à pomper l’huile à un certain moment et que si jamais je dois ralentir ou marcher, elle devra poursuivre en prenant bien soin de m’envoyer des ondesDumas 4 positives.

 

Affronter le défi tout en douceur me donnera la chance de savourer pleinement le moment présent.

 

J’ai hâte de voir.

 

 

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