Détrompez-vous !

 

Bien qu’il semble surhumain avec des performances exceptionnelles et historiques, le Kenyan champion olympique Eliud Kipchoge ne cache pas laEliud 2 souffrance qu’il peut ressentir en certaines circonstances.

 

Même si nous, les communs des mortels, sommes éblouis par son rendement hors du commun, on doit retomber sur terre et reconnaître que cette étoile mondiale de la course à pied est un être humain.

 

Il l’a reconnu récemment lors d’une entrevue qu’il a accordée à Rob Steger. Il faut profiter des rares moments où il accepte de s’ouvrir sur sa personne car disons qu’il n’est pas le plus volubile de la planète à ce niveau.

 

Malgré son sourire légendaire, Kipchoge a admis qu’il existe des jours où il n’a pas vraiment le goût de s’entraîner et que la souffrance accompagne certains entraînements ou courses. À maintes occasions, il ressent le besoin de se motiver davantage pour traverser des entraînements.

 

On ne doit donc pas se fier aux apparences.

 

 

UNE NOUVELLE BIEN ACCUEILLIE

 

En fait, le principal sujet de cette intervention était si éventuellement, il accepterait de prendre part à des ultras marathons. Nombreux se questionnent à savoir Eliud 1comment il se comporterait sur des distances de plus de 42 km. Sachez que lui aussi se pose la question ce qui l’incite à répliquer positivement à cette invitation.

 

« Oui, cela m’intéresse mais je devrai attendre officiellement la fin de ma carrière de marathonien. À ce moment, j’aimerais juste ressentir ce que c’est, courir plus de quatre ou cinq jours consécutifs, voire 70 km sans arrêt, ressentir la douleur de courir pendant tout ce temps ».

 

De préférence, Kipchoge opterait pour un événement en Amérique du Nord ou en Afrique du Sud, ce qui laisse place à un éventail assez large de compétitions.

 

Inutile de dire que l’ensemble des organisations des ultras accueille favorablement cette nouvelle, y compris le grand champion, Kilian Jornet.

 

 

IL FAUDRA ATTENDRE

 

Toutefois, ceux-ci reconnaissent que ce n’est pas demain la veille. On s’accorde pour dire que Kipchoge souhaiterait exploiter son talent pour encore de nombreuses années avec les marathons mais il devient intéressant d’apprendre que les ultras pourraient devenir une belle compensation car il auraitEliud bien pu dire qu’une fois les 42 km terminés, il accrocherait définitivement ses souliers.

 

Il y a aussi la pression qu’il ressentira lorsqu’il décidera d’entamer les ultras. Il voudra performer à la hauteur de sa réputation et ils seront nombreux à vouloir le défier dans ce milieu pour avoir le plaisir de dire qu’ils ont pu le vaincre.

 

La carrière de Kipchoge le marathonien est loin d’être terminée.

 

On a l’impression que seules les blessures pourront freiner les élans de cet athlète.

 

 

 

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