Le temps passe et l’attitude des gens a changé avec la pandémie.

 

Nous vivons des événements qui nous procurent de la joie, de la peine, de la tristesse.

 

Puis, le temps passe. Nous oublions. On passe au lendemain, au surlendemain.

 

Des gens qui ont travaillé fort, qui ont établi des records, qui ont mérité les grands honneurs suite à des exploits invraisemblables partent en fumée.

 

Le temps passe. Nous oublions.

 

Vrai. Mais à quel moment conservera-t-on en mémoire ce qui forgera nos connaissances, ce qui viendra faire grandir notre culture personnelle, notre personnalité ?

 

Car on doit bien la construire cette vie, l’agrémenter par des faits et gestes que nous avons dû traverser, parfois bien malgré nous, parfois parce que nous l’aurons bien voulu. Ainsi va la vie diront les grands penseurs.

 

L’essentiel est d’apprécier.

 

Le paradis à la fin de vos jours raconte le célèbre dicton, mais sur cette planète, nous devons le bâtir sans pour autant espérer l’appui des autres.

 

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ON TOURNE LA PAGE

 

Ceux et celles qui ont eu la chance ou l’opportunité d’intégrer la course à pied au cours de leur existence devineront très bien l’importance de ce raisonnement.

 

Les gens qui oublient perdent à la fois leur identité et l’authenticité des passages qu’ils ont pu franchir. S’asseoir, écouter, l’esprit bien présent n’est pas toujours évident lorsque l’on se retrouve en groupe, que l’on écoute des opinions, des témoignages ou que l’on assiste à des prouesses.

 

Le lendemain, c’est terminé. On tourne la page et on attaque déjà la prochaine étape.

 

Puis, le temps file.

 

Un jour, on se réveille et on tente des retours en arrière, bien qu’il nous manque des éléments que l’usure des années a fait disparaître dans notre esprit. Alors, la reconnaissance envers une personne, une réussite s’évanouit comme par enchantement.

 

 

S’ARRÊTER

 

cALIN 2La notion, l’ivresse disparaissent.

 

L’évaporation des moments importants de nos existences nous menacent sans vraiment que nous puissions vraiment le réaliser. On ne pense même pas être aux aguets de cette défaillance puisque nous n’arrivons pas atteindre cette étape de notre vie.

 

Regarder vers l’arrière au dessus de notre épaule n’en vaut pas la peine lorsque l’on devrait normalement poser un tel geste.

 

Prenons le temps d’y aller d’une pause, de bien savourer le moment présent et surtout, de se souvenir. Il sera souvent trop tard pour raisonner ainsi.

 

La vie est ainsi faite. Il existe assurément une raison.

 

 

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