Anne sourit. Délicate, timide, elle charme. Joan l’a certes remarqué. Douceur, sensibilité, tendresse ont guidé le lancement du dernier ouvrage d’Anne Genest : La sueur est un désir d’évaporation.

 

Elle arrivait de courir, encore essoufflée, rougie par l’effort combiné à la nervosité, comblée par la hâte de dévoiler son 2e roman après Fécondes publié enSueur 2 2019.        

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Elle avait convié les gens à venir courir avec elle mercredi dernier, histoire de faire tomber la pression. L’apaisement retrouvé lui donnerait l’élan nécessaire pour la suite.

 

Elle se passionne pour la course à pied. Dans cette œuvre, il est question d’un couple. Son ami Bruno Blanchet s’est d’ailleurs Sueur 1permis de s’aventurer quelque peu, amicalement. « Il est peut-être question d’Anne et Joan dans ce bouquin », a-t-il lancé tout bonnement. Elle s’est contentée de sourire, laissant les invités sur leur appétit.

 

Un privilège pour moi que d’assister à cette soirée. Je connais Joan Roch depuis longtemps et Anne, depuis qu’elle a rencontré Joan. Deux belles personnes que j’admire.

 

Quel plaisir d’y retrouver mon ami Dominic Arpin que je n’avais pas vu depuis le début de la pandémie. Puis, Patrice Godin, Bruno Blanchet, Stéphane Demers et Joan, bien sûr, étaient invités à lire des extraits du livre.

 

 

UNE IDÉE INGÉNIEUSE

 

Quelques phrases qui démontrent toute la bonté et l’amabilité qui englobent Anne Genest, une femme émotive, fragile. On peut les compter sur les doigts d’une même main les romans québécois qui utilisent la course à pied comme carburant.

 

Qu’on le veuille ou non, les romans reflèteront parfois les faits et gestes qui ponctuent la vie des auteurs. On doit prendre notre existence, utiliser nos expériences comme point de repaire afin de les transmettre sur le bout de notre plume, une solide base à nos témoignages.

 

Une belle soirée organisée à la Maison de la Course à Saint-Hilaire. Les propriétaires Josée Prévost et Frédérick Viens y assistaient et voyaient au bon déroulement. On a eu l’ingénieuse idée d’utiliser le stationnement derrière la bâtisse, aux abords d’un petit bois, dans la discrétion nécessaire pour ce genre d’événement et surtout, sans l’obligation de porter un masque si le tout avait dû se dérouler dans l’enceinte du magasin.

 

Le concept d’inviter les gens à courir était ingénieux car il a su jeter les bases et installer les participants dans un contexte idéal pour unSueur 4 tel lancement. Faire comprendre la puissance de la course à pied, comment sa pratique régulière peut arriver à transformer l’être humain et surtout réaliser que personne ne peut échapper à cette métamorphose souvent inévitable, voire même indispensable.

 

 

INSPIRÉE PAR SA MAMAN

 

Un passage m’a touché dans ce livre : Un jour, ma mère, qui était artiste-peintre, a eu l’idée d’inscrire à l’envers de l’un de ses tableaux, une courte phrase que je n’ai lue qu’après sa mort, alors que j’entamais l’écriture de ce roman : « Que ce qu’il y a de plus Sueur 3précieux semé dans ton cœur grandisse et que tu t’y accroches jusqu’à la fin. » Ce roman est le fruit de tes encouragements, maman. Merci de m’avoir appris à créer.

 

Voilà qui en dit long sur Anne Genest.

 

Le livre est disponible au coût de 27,95$. Il est possible de le commander directement auprès d’elle. Vous pouvez toujours lui écrire à son adresse courriel : anne.genest@hotmail.com.

 

 

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