Rien d’évident de contrôler la santé mentale.

 

Les athlètes n’y échappent pas et reconnaissent de plus en plus leurs problèmes. De cette façon, ceux ou celles qui hésitaient à le faire et qui rongeaient leur frein en silence, échappent un soupir de soulagement ce qui suscite des affirmations surprenantes.Seidel

 

Molly Seidel est médaillée de bronze olympique. Il y a quelques jours, elle a évoqué ses ennuis de santé mentale qui l’ont obligé à se retirer d’une importante compétition, le NYRR Mini 10 km à New York.

 

Elle doit attendre l’autorisation qui lui permettra de prendre des médicaments à des fins thérapeutiques contre un TDAH qui lui permettront de concurrencer professionnellement.

 

Elle parle ouvertement de ce problème car par cette démarche, elle désire créer une approche sur la maladie mentale en étant aussi disponible que possible sur le sujet.

 

Ce n’est pas la première fois qu’elle agit de cette façon. En 2016, elle a éprouvé de sérieux problèmes d’alimentation qui lui ont fait rater les essais olympiques. Les médicaments prescrits à cette époque lui ont fourni des expériences négatives ce qui a résulté en une longue réhabilitation.

 

 

L’ADDERALL

 

Cette fois-ci, un nouveau médicament, l’Adderall pourrait possiblement apporter une solution définitive à ses ennuis. « Il serait approprié de décrire mes nouveaux médicaments comme un changement d’attitude car pour la première fois, j’ai l’impression de pouvoir vivre avec un cerveau silencieux et fonctionnel dans ma vie quotidienne », d’admettre bien humblement Seidel.

 

Le hic est qu’elle doit obtenir l’approbation de l’Agence mondiale antidopage qui lui accorderait la permission d’utiliser Adderall et de pouvoir participer à ses compétitions.

 

En appui, plusieurs autres athlètes ont manifesté leur mécontentement en rapport avec cette lenteur de l’Agence mondiale antidopage.

 

Seidel 2Seidel a déclaré qu’elle se disait dégoutée de se retirer du NYRR Mini mais qu’elle comprenait à la fois l’importance d’évoluer dans un sport propre tout en considérant sa santé mentale, l’invitant à réaliser qu’elle n’a pas le choix de suivre le processus dicté.

 

LENTEUR ADMINISTRATIVE

 

Née à Hartland, cette athlète américaine de 27 ans est spécialisée dans la course de fond. Elle possède un palmarès impressionnant dans les rangs universitaires avec Notre-Dame. Lors de sa participation olympique en 2020 aux Jeux de Tokyo, elle a ravi le 3e rang au marathon.

 

Par cette démonstration, on réalise que souvent, la lenteur administrative d’une organisation peut affecter n’importe qui et que les élites, malgré leur statut, ne sont pas sans subir les conséquences qui occasionnent la majeure partie du temps son lot de frustration et de déception.

 

L’exemple de Molly Seidel est on ne peut plus flagrant.

 

 

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