Sans eux, je ne serais plus là !
En forme jeudi, 2 sept. 2021. 07:00 lundi, 18 nov. 2024. 18:08
Un exemple parmi tant d’autres.
À quelques pas de la ligne d’arrivée du marathon, les lumières se sont éteintes.
Il ne se souvient plus de rien. En arrêt cardiaque, heureusement que les soigneurs n’étaient pas tellement loin. Immédiatement, il a été pris en charge.
« Je me souviens d’avoir vu la ligne d’arrivée et là, tout a disparu », relate aujourd’hui, Bryce Schilling, qui raconte la mésaventure qui lui est arrivée lors de sa participation au marathon de Cowtow dans la région de Forth Worth au Texas, il y a quelques semaines.
John Sims qui agissait comme infirmier et qui occupe la direction du Centre des sciences de la santé à l’université du Texas se souvient très bien. « Je ne saurais trop insister sur le fait que le simple geste de commencer les compressions thoraciques ait pu faire la différence dans cette situation entre la survie ou l’échec ». Parions avec certitude qu’elles furent vitales.
Originaire de la ville de Lubbock, Bryce Schilling, 27 ans, tenait absolument à rencontrer mais surtout remercier du plus profond de son cœur les personnes qui ont pris soin de lui au cours de cette intervention lors d’une cérémonie toute spéciale organisée tout récemment.
FONDRE EN LARMES
Cette journée toute spéciale s’est déroulée à l’endroit exact de la ligne d’arrivée. On lui a offert une banderole qui portait la mention Survivant et signée par les médecins, les infirmiers, les ambulanciers qui ont œuvré lors de cette intervention.
Inutile de dire que Schilling a fondu en larmes en apercevant ces intervenants. « Sans eux, je ne serais pas là présentement ».
Des scènes semblables se produisent malheureusement trop souvent lors des marathons ou autres distances et on s’accorde pour dire que les gens n’ont pas tous la même chance de s’en sortir, Plusieurs facteurs peuvent devenir déterminants lors d’un tel incident.
« Tout le travail avait été fait lorsque Bryce s’est présenté à l’hôpital. Il était réveillé, il parlait avec cohérence, ses signes vitaux étaient stables et il respirait sans l’aide d’un appareil », confirme Sims, présent à son arrivée à l’hôpital. Quelques jours après ce marathon, il a demandé sa petite amie en mariage !
LE PREMIER ET LE DERNIER
« Il s’agissait de mon premier marathon et je vous affirme qu’il sera mon dernier. J’envisage maintenant à obtenir ma certification en RCR », devait conclure Schilling qui a rapidement compris que son heure n’était pas encore arrivée.
L’histoire ne dit pas s’il a subi des examens plus approfondis pour comprendre vraiment ce qui s’est passé et obtenir des explications sur son état de santé en général. On peut se poser plusieurs questions mais il existe une ou des raisons qui nous permettraient de savoir l’origine de cet affaissement.
On reste toujours marqué par des histoires semblables. Je me souviens encore très bien qu’à Québec, après mon 100e, un coureur qui avait pris part au demi, s’est écroulé juste devant moi, alors qu’il se retrouvait entouré des membres de sa famille.
Heureusement, lui aussi a eu la chance d’être rapidement secouru ce qui a sans aucun doute fait une grande différence pour sa survie.
On ne le répètera jamais assez, la prudence est de mise.
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