Les Steelers, seule équipe au dossier immaculé après sept semaines dans la NFL
NFL mardi, 27 oct. 2020. 08:00 mardi, 27 oct. 2020. 13:12
« J'aurais arraché la tête de Bostic » 7:00
Chaque semaine, le RDS.ca vous présente l’État des forces dans la NFL. Ce classement est basé sur les performances des équipes au cours des dernières semaines d’activités et sur les mouvements de personnel.
Semaines précédentes : Présaison - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6
Classement à l’issue de la 7e semaine d'activités dans la NFL
1) Chiefs de Kansas City : Fiche de 6-1. (Classement la semaine dernière : 1ers)
Lors de la semaine no 6, les Chiefs s’étaient appuyés sur le jeu au sol en appelant plus de courses que de jeux aériens pour la toute 1re fois en huit ans depuis l’arrivée d’Andy Reid à Kansas City. Dans un Mile High Stadium enneigé, ç’a été une fois de plus sans un apport important de Patrick Mahomes (200 verges, un touché) que les Chiefs ont dominé les Broncos, l’emportant par un écart de 27 points à Denver. Les unités spéciales (touché de 102 verges de Byron Pringle sur un retour) et la défense (interception de Daniel Sorensen ramenée sur 50 verges pour le touché) ont été cruciales dimanche. Assez ahurissant de constater que les champions en titre du Super Bowl ont pu être aussi dominants en terminant leur après-midi avec un ratio de 0 en 8 sur 3e essai. Si on veut voir le verre à moitié plein, il y a bien sûr le fait que d’être en 3e essai huit fois en 60 minutes est assez impressionnant en soi!
2) Steelers de Pittsburgh : Fiche de 6-0. (Classement la semaine dernière : 2es)
La seule équipe toujours invaincue dans la NFL! Au rayon des performances épatantes offertes sur la route dans cette 7e semaine, celle des Steelers au Tennessee ressort du lot. Imaginez deux séquences offensives qui totalisent, de la façon la plus méthodique qu’il soit, 16:23 de jeu en plus de se conclure par une récolte de 14 points, pour débuter un match. C’est exactement ce que l’attaque menée par Ben Roethlisberger a réussi pour servir un sérieux avertissement aux Titans. Big Ben a démontré quelques défaillances plus tard dans l’après-midi, mais l’unité défensive a gardé le fort pour préserver l’avance des Steelers, qui sont invaincus après six matchs. Un merci tout spécial, il faut le mentionner, à Stephen Gostkowski et à son botté de placement raté avec 14 secondes à faire au match.
3) Ravens de Baltimore : Fiche de 5-1. (Classement la semaine dernière : 3es)
C’est dans le confort de leur domicile que les joueurs et les entraîneurs des Ravens ont vu leurs adversaires de ce dimanche, les Steelers, l’emporter avec panache au Tennessee. Les éternels rivaux s’affronteront d’ailleurs deux fois en l’espace de 25 jours durant le mois de novembre.
4) Seahawks de Seattle : Fiche de 5-1. (Classement la semaine dernière : 4es)
Lorsqu’on parle de tendance lourde, celle des succès des Seahawks au domicile des Cardinals était plutôt difficile à ignorer. Depuis 2012, Seattle affichait un dossier éclatant de 6-0-1 au University of Phoenix Stadium. Russell Wilson y montrait un ratio d’une seule interception à ses 263 dernières passes tentées avant d’y remettre le pied dimanche soir. Comme c’est le cas chaque semaine, Wilson a été époustouflant par moments, mais ses trois interceptions – il n’avait pas été intercepté plus d’une fois dans un match depuis le 1er match du calendrier 2018 – ont coupé le rythme d’une équipe qui semblait en voie de l’emporter aisément jusqu’au milieu du 4e quart. Ces revirements coûteux ont fait en sorte que la défense visiblement exténuée des Seahawks a permis non pas une, mais bien deux chances à Zane Gonzalez de réussir le botté de précision de la victoire, en prolongation. Certains seront d’avis qu’elle méritait de demeurer parfaits, mais en vérité, la troupe de Pete Carroll était due pour échapper un de ces nombreux matchs décidés par quatre points ou moins après l’avoir échappé belle plusieurs fois cette saison et en 2019.
5) Packers de Green Bay : Fiche de 5-1. (Classement la semaine dernière : 6es)
Il y avait fort à parier qu’après l’humiliation subie en 2e demie la semaine précédente face aux Buccanneers, Aaron Rodgers allait passer l’éponge rapidement et tout mettre en oeuvre pour que la contre-performance de ses Packers demeure un incident isolé. Le général a pris les choses en mains dès les premiers instants du duel contre Houston, en route vers une 1re demie au cours de laquelle il n’a complété que deux passes de touché de moins (3) que de passes incomplètes (5). Il n’a pas eu à garder la même cadence en 2e moitié de match, mais le no 12 nous a rappelés qu’un dimanche donné, Davante Adams et lui peuvent faire passer un après-midi cauchemardesque à une tertiaire. C’était la 2e fois en seulement quatre matchs qu’Adams terrorisait une défense en totalisant 13 attrapés, cette fois pour 196 verges et deux touchés.
6) Titans du Tennessee : Fiche de 5-1. (Classement la semaine dernière : 5es)
La fiche parfaite des Titans n’est plus, mais ce n’est pas à défaut de ne pas avoir tout tenté pour orchestrer une autre remontée devant leurs partisans. Lors des deux premiers matchs de la saison des Titans, Stephen Gostkowski s’était avéré le héros avec des bottés de placement victorieux. Mais cette fois, alors que le Tennessee pouvait forcer la tenue d’une prolongation, « Gost » n’a pu récompenser le travail de ses coéquipiers en ratant un 6e placement de 49 verges et moins en 11 tentatives (celui-ci sur 45 verges) pour l’ensemble de la saison. Dans la défaite, on a néanmoins pu constater que l’attaque des Titans peut s’en remettre à Ryan Tannehill sans la moindre appréhension lorsque la menace Derrick Henry est contenue par les défenses adverses. On comprend de plus en plus Mike Vrabel d’avoir eu confiance en Tannehill au point de lui consentir 77 M$ sur quatre ans durant l’entre-saison.
7) Buccaneers de Tampa Bay : Fiche de 5-2. (Classement la semaine dernière : 8es)
Les Bucs semblent en mission depuis qu’ils nous forcés à émettre de sérieux doutes à leur endroit après leur défaite contre les Bears lors de la semaine no 5. Ce n’était bien sûr pas le calibre des Packers, mais pour une 2e semaine de suite, Tampa a rossé un adversaire de qualité, cette fois les Raiders sur leur pelouse. Jamais dans leur histoire les Bucs, pas même lors de l’année de leur Super Bowl en 2002, avaient-ils remporté deux matchs consécutifs par une marge de 25 points ou plus. Réputé pour son efficacité contre le jeu au sol, le front défensif a complètement rayé de l’équation Josh Jacobs (17 verges sur 10 courses), sept jours après avoir réservé le même traitement à Aaron Jones. Les Bucs affronteront les Giants dans le match du lundi soir, le 2 novembre. Ce qui nous intéresse surtout est que lors de la semaine no 9, ce sera le 2e round de la confrontation Brady-Brees, cette fois en Floride.
8) Bills de Buffalo : Fiche de 5-2. (Classement la semaine dernière : 7es)
Il a fallu aux Bills qu’ils blanchissent les Jets en 2e demie en marquant eux-mêmes 12 points sur quatre bottés de précision pour éviter la catastrophe au MetLife Stadium (ainsi qu’une 3e défaite de suite qui aurait complètement changé le portrait de leur saison). C’était loin d’être chic, et Josh Allen est en train de redescendre de son nuage après avoir été un candidat hâtif au titre de MVP, mais l’important pour l’instant est que Buffalo a réussi à stopper l'hémorragie et de retourner trois matchs au-dessus de la barre des ,500. Pour la 3e fois à leurs trois derniers matchs, Allen a obtenu la meilleure récolte au sol chez les Bills. Ça commence à être problématique; d’ailleurs, Buffalo est la seule formation de la NFL à ce point-ci sans le moindre joueur ayant obtenu 75 verges par la course dans un match.
9) Rams de Los Angeles : Fiche de 5-2. (Classement la semaine dernière : 10es)
Aucune formation de la NFL n'est aussi dominante que les Rams depuis 2017 lorsqu'il s'agit de protéger une avance en 2e demie. En avance par un touché à la mi-temps, ils ont fait passer à 30-0 leur fiche dans les quatre dernières saisons lorsqu'ils se retrouvent aux commandes après 30 minutes de jeu. Cette victoire était nécessaire dans cette dangereuse NFC Ouest où tout le monde a au moins quatre gains au compteur! Il est rare qu'on mentionne les botteurs dans cet État des forces, mais saluons le boulot colossal accompli par l'excellent Johnny Hekker, qui a offert des positionnements désavantageux aux Bears toute la soirée avec ses bottés qui en plus d'être puissants, semblent calibrés au millimètre près.
10) Saints de La Nouvelle-Orléans : Fiche de 4-2. (Classement la semaine dernière : 11es)
La 15e saison de la collaboration entre Sean Payton et Drew Brees n'a pas été constitué que de hauts jusqu'à présent, mais on sent que tranquillement, les Saints sont en voie de définir leur identité, version 2020. Vrai que si le botté de placement de 65 verges de Joey Slye avait été une verge plus puissant, le discours aurait peut-être été différent, mais qu'à cela ne tienne, les Saints ont remporté face aux Panthers un 3e match consécutif. Tandis que l'absence de Michael Thomas paraît interminable, la prestation offensive de dimanche était la plus convaincante qu'on ait vu de leur part depuis un bon moment. Un équilibre entre la passe la course (ratio de 37-29), et un match propre de Brees (287 verges, deux touchés, aucune interception) semblent aller main dans la main. Si la défense peut se remettre à jouer un tant soit peu comme elle l'a fait en 2019, les Saints seront dangereux lors des retours au jeu de Thomas et Emmanuel Sanders.
11) Browns de Cleveland : Fiche de 5-2. (Classement la semaine dernière : 12es)
Le début de rencontre de Baker Mayfield était annonciateur d’une autre sortie misérable du quart des Browns. Après deux possessions offensives, il n’avait complété aucune de ses cinq tentatives. En fait, seule sa 1re passe du match avait été captée... mais par les Bengals, pour une interception menant au majeur. Sauf que Mayfield s’est levé tel un vrai meneur par la suite, complétant 22 de ses 23 passes suivantes, dont la plus importante vers Donovan Peoples-Jones avec 15 secondes à jouer pour offrir la victoire à Cleveland dans la bataille de l’Ohio. Il faudra voir si l’héroïsme de fin de match de Mayfield lui donnera des ailes pour les semaines à venir, surtout que lundi, on apprenait que la saison de son receveur no 1 Odell Beckham Jr. est officiellement terminée après qu’OBJ se soit blessé en tentant de ralentir un joueur des Bengals après une interception lancée par son quart-arrière.
12) Cardinals de l'Arizona : Fiche de 5-2. (Classement la semaine dernière : 13es)
Suis-je confiant que les Cards méritent d’être considérés comme une des 12 meilleures formations de la NFL malgré leur récolte de cinq victoires en sept matchs? Assurément pas, mais leur résilience doit être saluée, car elle leur a permis de renverser les Seahawks dans un match absolument fou au Sunday Night Football. Il était passé minuit lorsque la jeune équipe de Kliff Kingsbury a profité de la 10e vie qui lui était offerte dans le match pour signer une 2e victoire en autant d’affrontements intra-division, quelques minutes seulement après qu’on ait cru qu’elle allait au mieux s’en tirer avec un match nul. Quelle façon quand même pour les Cards de quitter pour leur semaine de congé! Au retour, trois duels en l’espace de quatre semaines face à des équipes de l’AFC Est (Dolphins, Bills et Patriots), entrecoupés d’un match revanche face aux Seahawks.
13) Bears de Chicago : Fiche de 5-2. (Classement la semaine dernière : 9es)
Que ce soit Nick Foles ou Mitch Trubisky soit derrière le centre, l'attaque de tire-pois des Bears ne peut être prise au sérieux, on le voit semaine après semaine. Ça faisait quelques matchs déjà que le brio de la défense camouflait les lacunes de Foles, mais contre des Rams bien préparés, on a eu droit à un Monday Night Football à sens unique dès le 2e quart, même si la différence n'est que de 14 points en raison du touché défensif inscrit tard dans la rencontre par Chicago. Le scénario le plus plausible pour la formation de Matt Nagy est qu'elle lutte avec Detroit pour le 2e rang de la NFC Nord, bien plus que pour le 1er rang avec les Packers.
14) Colts d'Indianapolis : Fiche de 4-2. (Classement la semaine dernière : 15es)
Le sommet de la division Sud de l’AFC devient soudainement plus accessible pour des Colts inactifs, en raison de la 1re défaite de la saison subie par les Titans dans ce calendrier 2020. Tout reste encore à jouer, puisqu’Indy et le Tennessee croisent le fer deux fois, lors des semaines 10 et 12.
15) 49ers de San Francisco : Fiche de 4-3. (Classement la semaine dernière : 17es)
Du muscle, des risques bien calculés et une forte dose de Jeff Wilson aux moments opportuns : la recette employée par Kyle Shanahan au Gillette Stadium n’avait rien de bien sorcier, mais elle a permis aux 49ers de piétiner les Patriots, en route vers une 2e victoire de suite, tout aussi convaincante, sinon plus que la précédente. On a donc la confirmation que la performance face aux Rams n’était pas un mirage; les Niners font bel et bien un retour en force après que plusieurs les aient comptés pour battus lorsqu’ils affichaient un dossier de 2-3. Lorsque le jeu au sol va, tout va pour San Francisco (c’est le cas pour bien des équipes, en vérité). Et de voir cette équipe dominer au sol avec une telle facilité sans Raheem Mostert, ça devrait à tout le moins attirer notre attention.
16) Raiders de Las Vegas : Fiche de 3-3. (Classement la semaine dernière : 14es)
Parmi les équipes les plus difficiles à suivre d’une semaine à la suivante dans la NFL, les Raiders figurent au sommet de ma liste personnelle cette année. On aurait pu cependant se douter que le duel face à redoutable ligne défensive des Bucs allait être compliqué, sachant en plus que Trent Brown et Richie Incognito, deux membres-clés de la ligne offensive, allaient briller par leur absence. Il n’a encaissé « que » trois sacs du quart, mais Derek Carr en a eu plein les bras tout l’après-midi. À l’inverse, la pression exercée par la défense des Raiders sur Tom Brady a été inexistante, un match seulement après que le front défensif ait réussi à causer des ennuis à Patrick Mahomes.
17) Dolphins de Miami : Fiche de 3-3. (Classement la semaine dernière : 19es)
Ironiquement, les Dolphins ont peut-être bénéficié d’une plus grande couverture médiatique qu’à tout autre moment dans l’année alors que l’équipe se dirigeait vers sa semaine de congé. Évidemment, c’est non sans raison : les débuts du prodige Tua Tagovailoa seront scrutés à la loupe dans cinq jours, alors que les Rams seront les visiteurs au Hard Rock Stadium.
18) Chargers de Los Angeles : Fiche de 2-4. (Classement la semaine dernière : 20es)
Si vous doutiez du potentiel de Justin Herbert de devenir un quart dominant dans la NFL à sa sortie des rangs collégiaux, il vous reste encore un peu de temps pour vous rétracter à la lumière des performances qu’il nous présente. Honnêtement, peu de quarts-arrières dans les dernières saisons ont fait la transition entre la NCAA et les professionnels aussi naturellement que le produit des Ducks de l’Oregon l’a fait avec les Chargers dans le dernier mois. Face aux Jaguars, Herbert est devenu le 1er quart de l’équipe depuis Dan Fouts en 1983 à compléter trois passes de touché en plus d’en ajouter un quatrième au sol dans un même match. Le tout en complétant 27 passes pour des gains de 347 verges. Les Chargers demeurent deux matchs sous la barre des ,500, mais peu d’équipes seront enchantées d’avoir à les affronter en 2020.
19) Eagles de Philadelphie : Fiche de 2-4-1. (Classement la semaine dernière : 22es)
Les Eagles forment nettement l'équipe à vaincre dans la division Est de la NFC. Voilà une affirmation que peu de gens se voyaient faire il y a de cela à peine deux semaines. Pourtant, c'est le cas après la remontée de 11 points réussie par Philly face aux Giants jeudi soir dernier et le prolongement du désastreux début de saison que connaissent les Cowboys. Carson Wentz a essuyé son lot de critiques bien méritées au cours des sept derniers matchs, mais force est d'admettre qu'avec le groupe de receveurs en place, et surtout en dépit du fait que sa ligne offensive l'abandonne bien trop souvent (28 sacs absorbés jusqu'à présent), le quart de 27 ans se débrouille correctement pour donner une chance légitime aux siens de gagner. On n'aurait pas cru ce scénario possible, mais il devient désormais possible que les Eagles soit acheteurs avant la date limite des échanges dans la NFL, qui est le 3 novembre, jour d'élection présidentielle aux États-Unis.
20) Panthers de la Caroline : Fiche de 3-4. (Classement la semaine dernière : 18es)
Juste avant que le botté de précision de Joey Slye sur 65 verges ne rate que par quelques centimètres, Teddy Bridgewater, l'ancien des Saints, a été victime d'un sac du quart pour une perte de huit verges. C'était le seul sac des Saints dans le match, mais il a fait très mal. Considérant que l'enlignement de Slye était parfait, on peut présumer que si le quart des Panthers s'était simplement départi du ballon au lieu de prendre un risque et d'être rabattu au sol, l'égalité 27-27 aurait été créée et le match serait allé en prolongation. Ce n'est toutefois pas ce qui est survenu, et c'est une défaite au goût amer pour les Panthers, eux qui semblent réellement croire à leurs chances de participer aux éliminatoires malgré que les attentes aient été très modérés dès le Jour 1 pour la saison recrue de l'entraîneur-chef Matt Rhule. Après deux revers de suite, la Caroline tentera dimanche de balayer la série de deux matchs contre les Falcons.
21) Patriots de la Nouvelle-Angleterre : Fiche de 2-4. (Classement la semaine dernière : 16es)
Que la situation entourant la COVID-19 ait été ou non une source de distraction chez les Patriots, il reste difficile de s’expliquer le rendement exécrable de la troupe de Bill Belichick depuis trois matchs. Avec la dégelée subie à San Francisco, les Pats perdaient une 3e partie de suite pour la 1re fois en... 18 ans. Après un départ explosif dans ses nouvelles couleurs, Cam Newton semble avoir perdu tout repère dans le système de Josh McDaniels, au point où on a sorti le crochet à l’endroit de « Superman » au 4e quart pour amener Jarrett Stidham dans le match. Avant de terminer l’après-midi sur les lignes de côté, Newton avait mené son attaque à deux bottés de placement en sept possessions offensives. Pendant près de deux décennies, la perspective d’un duel face aux Bills la semaine suivante aurait été vue positivement par les joueurs des Pats. Oh, comme les rôles ont changé! Belichick aura besoin de creuser au plus profond de son sac de ruses pour renverser la direction dans laquelle s’en va son club.
22) Lions de Detroit : Fiche de 3-3. (Classement la semaine dernière : 23es)
La saison 2020 des Lions a officiellement un nouveau souffle après la victoire la plus dramatique de la semaine no 7, gracieuseté d’un attrapé de T.J. Hockenson dans la zone des buts alors qu’ill ne restait plus de temps au tableau indicateur. Un converti d’après-touché de Matt Prater plus tard – sur 48 verges en raison d’une pénalité de comportement antisportif écopée par Danny Amendola! – Detroit repartait d’Atlanta avec un petit miracle et une 3e victoire en poche, par la marque de 23-22. Les Lions enchaînent maintenant avec cinq matchs qui théoriquement sont à leur portée : dans l’ordre, contre Indianapolis, au Minnesota, contre Washington, en Caroline et contre Houston. Voyons s’ils peuvent rester au plus fort de la lutte dans la NFC.
23) Cowboys de Dallas : Fiche de 2-5. (Classement la semaine dernière : 21es)
Chaque fois qu’ils pensent que l’équipe qu’ils chérissent a atteint le fond du baril, les partisans des Cowboys trouvent une nouvelle raison d’être déçus de la saison pitoyable que connaît ce groupe de joueurs pourtant très talentueux. Écrasés par les Cardinals lors de la 6e semaine, les hommes de Mike McCarthy ont été tout aussi déboussolés durant la première moitié de match d’un duel intra-division à Washington. Si on voulait une preuve tangible du manque de mordant dans le jeu des Cowboys, pas besoin de regarder plus loin que l’absence de réaction au coup salaud de Jon Bostic, qui a mis Andy Dalton K.-O. au 3e quart. Absolument personne n’est venu à la défense du quart-arrière après le coup à la tête qu’il a absorbé. Ouch, l’espoir n’a jamais été aussi faible à Jerry’s World! Avis à ceux qui l’ignoraient, Ben DiNucci est le 3e homme chez les Cowboys à la position de quart. Voyons maintenant si Dallas enverra le quart recrue dans la mêlée dimanche soir à Philadelphie, ou si un vétéran se greffera au groupe.
24) Broncos de Denver : Fiche de 2-4. Classement la semaine dernière : 24es)
Ça commence à faire longtemps que les joueur des Broncos ne sont pas sortis d’un duel avec les Chiefs avec un sourire accroché au visage. Le revers de 43-16 subi dimanche était le 10e de suite de Denver face à leurs rivaux de division. Mis à part un touché au sol sur une distance de deux verges, Drew Lock a connu un départ plutôt misérable, étant victime de deux interceptions et de trois sacs du quart. Après ce résultat, les Broncos se retrouvent 28es dans la NFL pour le nombre de points par match (19,3) et pour le nombre de verges récoltées par jeu offensif (4,94). L’absence de Courtland Sutton fait mal à l’efficacité du jeu aérien bien entendu, mais jusqu’à quel point est-ce que cela peut servir d’excuse?
25) Vikings du Minnesota : Fiche de 1-6. (Classement la semaine dernière : 25es)
Tout indique que les Vikings empruntent la voie de la reconstruction. C’est dans cette tangante que s’inscrit la décision d’échanger le chasseur de quarts Yannick Ngakoue, qu’ils avaient obtenu des Jaguars durant l’entre-saison dans l’espoir qu’il aide à camoufler leur tertiaire poreuse et inexpérimentée. Visiblement, l’équipe n’était pas à un ailier défensif de talent d’être compétitif cette année.
26) Texans de Houston : Fiche de 1-6. (Classement la semaine dernière : 26es)
Comme si la défaite enrageante subie face aux Titans en prolongation n’était pas suffisante, les Texans se retrouvaient à affronter UNE AUTRE puissance de la NFL en accueillant les Packers dimanche. J’utilise ici le verbe « accueillir », mais à vrai dire, ce sont les « Cheese Heads » qui ont fait le plus de bruit du 1er au dernier coup de sifflet au NRG Stadium. Se retrouvant à 1-6 juste avant leur semaine de congé, on ne peut faire autrement que se demander si une vente de feu se prépare à Houston. L’équipe ne s’en va nulle part et il serait approprié pour le directeur général Jack Easterby de chercher à accumuler des choix au repêchage, surtout que l’équipe n’a pas de sélection de 1re ou de 2e ronde en vue de l’encan de 2021.
27) Falcons d’Atlanta : Fiche de 1-6. (Classement la semaine dernière : 27es)
La magie « post-Dan Quinn » n’aura finalement opéré qu’un seul match avant que les Falcons ne reviennent aux mauvaises manies qu’ils avaient développé dès la 1re semaine de la saison. Il faut dire que les Falcons n’auraient jamais eu l’opportunité de bousiller leur avance dans les dernières secondes si Todd Gurley, au lieu de marquer un touché portant la marque à 22-16, avait plutôt écouté les directives des instructeurs et freiné sa course à la ligne de 1 des Lions, de manière à écouler le temps restant au chrono. Apparemment, Gurley savait ce qui lui avait été demandé, mais « n’en a pas été capable ». Ouf. Disons que c’est à l’image de l’ensemble de la saison des Falcons!
28) Bengals de Cincinnati : Fiche de 1-5-1. (Classement la semaine dernière : 28es)
Ça commence à être monnaie courant chez les Bengals : une autre prestation inspirante de Joe Burrow bousillée par une défense trop généreuse. Cette fois, le prodige de Cincy a totalisé 406 verges aériennes et complété 78,7 % de ses passes (le tout malgré la perte de trois membres-clés de sa ligne offensive) pour placer son club en excellente position pour récolter son 2e gain de la saison, mais la tertiaire a flanché en concédant le touché de la victoire aux Browns avec 15 secondes à jouer. La fiche combinée des équipes ayant marqué au moins 33 points sans devoir faire un seul botté de dégagement dans un match? 55-0... et maintenant 55-1 après l'effondrement des Bengals, une semaine seulement après avoir échappé une avance de 21-0 contre les Colts. Aye! Quant à Burrow, malgré cette autre défaite, il est devenu le 1er quart recrue à totaliser 300 verges aériennes ou plus dans cinq de ses sept premiers matchs dans la NFL.
29) Équipe de Football de Washington : Fiche de 2-5. (Classement la semaine dernière : 31es)
Les raisons de vanter les mérites de l’EFW ne pleuvent pas alors qu’on approche la mi-saison, mais il faut lui accorder une chose : elle répond présente pour les affrontements contre ses rivaux de la NFC Est. Et le fait de jouer son meilleur football dans les matchs intra-division font en sorte que contre toute attente, la bande à Ron Rivera est en 2e position, tout juste derrière les Eagles. Si l’expérience Dwayne Haskins n’est pas concluante après une saison et demie, on peut prédire qu’Antonio Gibson sera une valeur sûre pour quelques saisons dans le champ-arrière de Washington. Face aux Cowboys, le demi offensif recrue a totalisé 128 verges au sol en plus de marquer le 1er touché de l’après-midi. Et en parlant de joueurs recrues, vous aurez peut-être remarqué que Chase Young n'est pas mauvais du tout lui non plus!
30) Jaguars de Jacksonville : Fiche de 1-6. (Classement la semaine dernière : 29es)
Jusqu'à quel point les choses vont-elles mal du côté défensif chez les Jags? Eh bien pour vous situer, sachez que dans 12 jours, lorsqu'ils affronteront les Texans, ils pourraient devenir la 1re équipe de l'histoire de NFL à allouer 30 points ou plus dans sept rencontres consécutives. Alors que Doug Marrone redoute l'appel qu'aucun entraîneur-chef ne veut recevoir de la part de son directeur général, il a au moins le mérite d'avoir dirigé agressivement le match face aux Chargers. Marrone a appelé trois convertis d'après-touchés de deux points dans cette rencontre, en plus d'y aller à quatre reprises sur 4e essai. Jacksonville avait même les devants 21-16, tôt au 3e quart. Depuis qu'ils ont surpris les Colts en lever de rideau, les Jags ont perdu leurs six derniers matchs. Malgré une saison 2017 étonnante (10-6) et un rare parcours intéressant en éliminatoires, on parle néanmoins d'une équipe ayant perdu 26 de ses 35 derniers matchs, dont 16 revers par dix points ou plus, selon le réseau ESPN. Un changement à la barre de l'équipe semble inévitable, alors que débute la semaine de congé.
31) Giants de New York : Fiche de 1-5. (Classement la semaine dernière : 30es)
Un doute subsiste toujours avec les mauvaises équipes, mais on les croyait sur la bonne voie pour mettre fin à leur disette. C'est plutôt un autre « L » qui s'ajoute à la séquence de défaites des Giants aux mains des Eagles, qui s'est prolongée à huit. Décidément, les G-Men n'arrivent pas à acheter une victoire face à leurs rivaux de division, ayant échappé 12 de leurs 13 derniers rendez-vous. L'an dernier, une avance de 17-3 à la mi-temps s'était soldée en revers de 23-17 en prolongation. Cette fois, les New-Yorkais ont gaffé après avoir pris les devants 21-10 sur un touché de Sterling Shepard avec seulement 6:17 à écouler au 4e quart. Au rayon des nouvelles « encourageantes », si on peut le dire ainsi, les hommes de Joe Judge ont eu le ballon en fin de match avec la possibilité d'égaler le pointage ou de gagner lors de quatre de leurs cinq défaites en 2020.
32) Jets de New York : Fiche de 0-7. (Classement la semaine dernière: 32es)
Pendant une période s’échelonnant de 13 h à 14 h 45 dimanche, les partisans des Jets ont goûté à leurs premiers moments de réjouissance depuis un bail. À leur 2e affrontement face à leurs rivaux de Buffalo, les New-Yorkais ont même réussi à se forger une avance de deux scores (10-0) qui entrouvrait la porte à une surprise de taille. Mais ça, c’était en 1re mi-temps. En 2e mi-temps, le naturel est revenu au galop, comme en fait foi le total absolument invraisemblable de quatre verges offensives obtenues par les Jets dans les 30 dernières minutes de jeu. C’est la 2e fois de l’histoire de la concession qu’elle débute une saison en perdant sept matchs d’affilée (1996), et il devient de plus en plus difficile d’imaginer que l’équipe d’Adam Gase va gagner un match en 2020.
