Chaque semaine, le RDS.ca vous présente l’État des forces dans la NFL. Ce classement est basé sur les performances des équipes au cours des dernières semaines d’activités et sur les mouvements de personnel.

Précédents État des forces : 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14

Classement à l’issue de la 15e semaine d'activités dans la NFL

1) Ravens de Baltimore : Fiche de 12-2. (Semaine dernière : 1ers)

Il reste deux matchs à la saison et déjà, les Ravens ont l’assurance de terminer au 1er rang de l’AFC Nord à la suite de la dégelée assénée aux Jets jeudi. On se répète, mais cette équipe fait réellement peur depuis maintenant deux mois et demi. Elle n’a pas perdu depuis le mois de septembre. En fait, Baltimore n’a tiré de l’arrière que pendant neuf jeux au total depuis la semaine no 8! Un rouleau compresseur, rien de moins! Marshal Yanda est un vétéran de 13 saisons avec les Ravens. Il a fait partie de très bonnes éditions de cette équipe, dont celle qui a gagné le Super Bowl en 2012. Mais à son avis, les Ravens de 2019 forment la meilleure équipe pour laquelle il a joué.

2) Saints de La Nouvelle-Orléans : Fiche de 11-3. (Semaine dernière : 3es)

Drew Brees a fait les choses en grand dans le match du lundi soir en devenant à son 273e match dans la NFL le meneur pour les passes de touché à 541, soit deux de plus que ce qu’avait compilé Peyton Manning. La passe historique dont il est question a été sa 3e de la soirée complétée pour un majeur, sur une distance de cinq verges à son ailier rapproché Josh Hill. Le tout agrémenté d’un taux de passes complétées ridicule de 97 % (29 en 30). Tant mieux pour les fans de ce grand quart-arrière qu’est Brees... et tant pis pour l’absence d’intrigue qui a caractérisé ce match à l’exception de la chasse au record du no 9 des Saints. Du début à la fin, ç’a été une boucherie dont les joueurs des Colts devaient avoir hâte de sortir. Cette 11e victoire en 14 matchs permet aux Saints de grimper d’un rang jusqu’à la 2e place de notre classement.

3) Seahawks de Seattle : Fiche de 11-3. (Semaine dernière : 4es)

Le score final de 30-24 ne reflète pas jusqu’à quel point les Seahawks ont disputé un match phénoménal au domicile des Panthers. Retirons de l’équation si vous le voulez bien les deux touchés très tardifs des locaux alors que le dénouement était déjà acquis, les hommes de Pete Carroll ont été irréprochables pour faire passer à 7-1 leur fiche dans les stades adverses. Fait notable, ils ont aussi une fiche parfaite de 4-0 lorsqu’ils voyagent et jouent des matchs à 13 h. Chris Carson a connu une de ses belles prestations de la saison, tandis que la défense a été opportuniste. Bref, de quoi se rassurer après le passage à vide face aux Rams. Et la cerise sur le gâteau : une défaite des Niners à domicile face aux Falcons. La NFC Ouest appartient aux Seahawks s’ils la veulent.

4) Chiefs de Kansas City : Fiche de 10-4. (Semaine dernière : 5es)

Les partisans des Broncos doivent en avoir leur bateau! Pour la 4e saison de suite, les Chiefs ont réussi à balayer leur duel de division contre la formation de Denver avec une victoire sans appel de 23-3. Plus que jamais prétendants à représenter l’AFC au Super Bowl avec une défense bien plus étanche qu’en début de saison, Laurent Duvernay-Tardif et ses coéquipiers tenteront d’aligner un 5e succès à l’occasion de leur dernier match sur la route de 2019, dimanche à Chicago. Ils seront par la suite de retour au Arrowhead Stadium pour tenter de compléter le tour de force de l’AFC Ouest, eux qui présentent un dossier intra-division de 5-0. 

5) 49ers de San Francisco : Fiche de 11-3. (Semaine dernière : 2es)

Une semaine après avoir livré en Louisane leur prestation la plus électrisante de la saison, les Niners se sont affaissés dimanche face aux Falcons en concédant la victoire à la toute fin. On aura beau dire qu’ils peuvent remporter le titre de la NFC Ouest en gagnant leurs deux derniers matchs, il n’en demeure pas moins que le mandat ne sera pas facile avec des confrontations face aux Rams et, vous l’aurez deviné, les détenteurs provisoires du 1er rang, les Seahawks (à Seattle, de surcroît). Soudainement, deux défaites pour terminer l’année pourraient signifier que San Francisco arriverait en éliminatoires en tant que 6e équipe classée dans l’association. On ne l’avait pas vu venir, ce scénario peu probable mais tout de même plausible!

6) Patriots de la Nouvelle-Angleterre : Fiche de 11-3. (Semaine dernière : 6es)

Les Patriots se sont redonné confiance avec une autre sortie admirable de leur unité défensive, cette fois dans le stade des Bengals. Il faut dire qu’elle a su profiter des largesses d’Andy Dalton, mais donnons-lui le crédit d’avoir totalisé quatre interceptions après une semaine remplie de distractions hors terrain avec de nouvelles accusations d’espionnage. En dépit de la victoire, l’avance des Pats reste toutefois la même (un seul match) sur les Bills, qui ont aussi gagné pour faire passer leur fiche à 10-4. Comme le hasard fait bien les choses, on retrouvera ces deux équipes au Gillette Stadium samedi. Une victoire pour les hommes de Bill Belichick, et le 11e titre de division consécutif sera dans la poche.

7) Packers de Green Bay : Fiche de 11-3. (Semaine dernière : 7es)

Les Bears ont mis un peu de piquant dans l’intrigue en fin de match, mais qu’à cela ne tienne, les Packers ont confirmé leur billet pour les éliminatoires. L’attaque d’Aaron Rodgers n’a pas su finir sur une note rassurante (aucun point marqué à ses cinq dernières possessions), mais dans le froid du Lambeau Field et en mode protection d’avance, on peut se montrer indulgent. Green Bay aura la chance de mettre la main sur la NFC Nord en remportant le duel crucial face aux Vikings, dans six jours, à l’occasion du match du lundi soir. Encore mieux pour les Cheeseheads : avec des victoires à chacun de leurs deux derniers matchs, ils pourraient bénéficier d’un laissez-passer pour la 1re semaine du calendrier d’après-saison.

8) Vikings du Minnesota : Fiche de 10-4. (Semaine dernière : 8es)

En raison des victoires obtenues par les Patriots et les Packers, les Vikes restent au 8e rang de cet État des forces malgré une performance sans bavure contre les Chargers. Le dossier de l’heure est assurément celui de l’état de santé du demi offensif Dalvin Cook, qui a quitté la rencontre en raison d’une blessure à l’épaule. Initialement, on disait qu’il allait pouvoir jouer malgré la douleur, mai selon les informations rapportées par Adam Schefter en date de lundi soir, Cook - qui s’est souvent retrouvé sur la liste des blessés à ses deux premières saisons avant de prendre part aux 14 premiers matchs des Vikes cette année - serait en danger de rater les 16e et 17e semaines d’activités. 

9) Bills de Buffalo : Fiche de 10-4. (Semaine dernière : 9es)

L’heure est aux festivités dans la région de Buffalo puisque les Bills sont enfin de retour en éliminatoires. Alors que les années 2010 tirent à leur fin, leur équipe a obtenu sa 2e participation aux matchs d’après-saison, ainsi que sa 1re saison de 10 victoires depuis… tenez-vous bien, 1999! Ils n’avaient pas joué un match du dimanche soir depuis 12 ans, et ils ont pris les moyens pour que leur prochaine invitation vienne plus rapidement. L’avenir s’annonce prometteur pour les Bills, qui auront la possibilité d’ajouter encore plus de talent à la formation de Sean McDermott avec les 90 millions $ d’espace disponible sur la masse salariale en vue de la prochaine saison. Mais pour l’instant, parions qu’on voudra simplement savourer le moment.

10) Texans de Houston : Fiche de 9-5. (Semaine dernière : 11es)

C’est en dépit de deux fâcheux revirements à la ligne des buts que les Texans ont réussi à coiffer les Titans au fil d’arrivée dans un match d’une grande importance pour la tête de l’AFC Sud. Le mandat était loin d’être évident dans un stade hostile et face à une équipe qui avait remporté six de ses sept derniers matchs, et les hommes de Bill O’Brien ont relevé ce défi. Une énorme mention doit être accordée au travail de la défense contre le jeu au sol des Titans. Après tout, le redoutable Derrick Henry a été limité à 86 verges, lui qui à ses quatre sorties précédentes avait engrangé en moyenne 149 verges.

11) Titans du Tennessee : Fiche de 8-6. (Semaine dernière : 12es)

Les Titans se sont bien battus dans le duel pour le sommet de l’AFC Sud, mais ils ont dû s’avouer vaincus par trois petits points. Conséquemment, les chances du Tennessee de remporter la division et de jouer en éliminatoires sont plus incertaines que jamais. Les hommes de Mike Vrabel ne l’avoueront peut-être pas, mais ils jetteront un oeil attentif sur ce qui se trame à Tampa dimanche. C’est que Houston y affrontera les surprenants Bucs, au moment même où les Titans recevront les Saints. Si les Texans devaient s’incliner et que les Titans gagnaient leur match, les enjeux dans le 2e choc entre les deux rivaux seraient à leurs paroxysme lors de la 17e et dernière semaine.

12) Cowboys de Dallas : Fiche de 7-7. (Semaine dernière : 14es)

Depuis l’entrée en poste de Jason Garrett, les saisons de 10 victoires ou plus qu’ont connu les Cowboys (2014, 2016 et 2018) avaient toutes un point en commun : l’accent du côté offensif était fortement porté sur l’attaque au sol. C’est à cette bonne vieille recette que les Boys s’en sont remis pour dominer les Rams, alors qu’ils ont contrôlé le ballon pendant 36 minutes et six secondes, soit leur meilleur total de la saison. Pas moins de 263 verges au sol ont été engrangées (117 verges et deux touchés pour Ezekiel Elliott, 131 verges et un touché pour Tony Pollard). Voyons maintenant si la formule pourra être répétée dimanche à Philadelphie dans le match le plus important de leur saison.

13) Steelers de Pittsburgh : Fiche de 8-6. (Semaine dernière : 13es)

Les Steelers pouvaient difficilement se permettre de perdre ce match à domicile face aux Bills, mais voilà que l’incertitude est de retour à Pittsburgh après un match sans grande conviction et ponctué de nombreux revirements qui ont cassé le rythme du Black & Gold. Non seulement les visiteurs se sont-ils permis de freiner à la série de trois victoires de leurs rivaux, ils ont aussi empêché les Steelers de les devancer pour la 1re des deux places réservées aux équipes repêchées de l’AFC. C’était la 1re fois depuis 1993 que Pittsburgh perdait contre Buffalo au Heinz Field et seulement la 2e fois depuis 1975.

14) Eagles de Philadelphie : Fiche de 7-7. (Semaine dernière : 16es)

Dans la plus pure tradition du roman-savon, les matchs et même l’ensemble de la saison des Eagles nous font passer de rebondissement en rebondissement. Tout comme la semaine précédente face aux Giants, ce fut parfois carrément pénible à regarder, mais les champions du Super Bowl 2017 ont trouvé les ressources nécessaires - en dépit notamment de la pénurie de receveurs - pour devancer les Redskins à l’arrivée. Philly n’a cependant pas bénéficié du coup de main souhaité de la part des Rams, écrasés par les Cowboys en soirée. Tout compte fait, ils se diront simplement heureux d’avoir leur destin entre les mains; et on fait bien sûr référence ici au duel Cowboys-Eagles pour le sommet de la NFC Est qu’on nous réserve à 16 h 25 ce dimanche.

15) Rams de Los Angeles : Fiche de 8-6. (Semaine dernière : 9es)

En toute logique, on croyait fermement aux chances des Rams de s’imposer comme étant la meilleure équipe face à des Cowboys en perdition, qui devaient eux aussi gagner à tout prix. Finalement, la troupe de Sean McVay aura été la 1re victime de Dallas en 2019 possédant une fiche supérieure à ,500. Après cette débandade à heure de grande écoute à Jerry World’s, les Rams s’accrochent à un mince espoir pour rester dans le portrait éliminatoire : celui de gagner leurs deux derniers matchs (à San Francisco et contre l’Arizona) et de voir les Vikings perdre les deux leurs (contre Green Bay et Chicago).

16) Bears de Chicago : Fiche de 7-7. (Semaine dernière : 14es)

C’en est fait des chances des Bears de prendre part aux éliminatoires après leur défaite à Green Bay jumelée à la victoire des Vikings, survenue quelques heures plus tard. Une remise en question s’imposera, un an seulement après que Matt Nagy ait mené une formation pourtant très semblable à une fiche de 12-4 et à un titre de division. Une importante part des déboires des Bears en 2019 sont attribuables à la médiocrité de l’attaque. Il ne fait pas de doute que Nagy devra arriver à mieux utiliser les forces de Trubisky si ce duo est de retour en 2020. Le DG Ryan Pace a du travail sur la planche lui aussi pour rendre cette offensive plus menaçante.

17) Buccaneers de Tampa Bay : Fiche de 7-7. (Semaine dernière : 22es)

Pour la 1re fois depuis la semaine no 4, les Bucs sont de retour à la barre des ,500, gracieuseté d’une scintillante performance de Jameis Winston au Ford Field. Encore capable du meilleur comme du pire à sa 5e saison, Winston a joué au yoyo avec la tertiaire des Lions, amassant 458 verges aériennes et décochant quatre passes pour le majeur dans ce qui était la 4e victoire de suite de son club. Ça peut paraître bête, mais même après sa 24e interception de la saison lancée dimanche (un sommet dans la carrière et dans la NFL), on ne peut faire autrement que se dire que les Bucs, tout compte fait, doivent continuer de vivre dans l’interminable alternance entre euphorie et frustration que leur fait vivre l’ancien 1er choix.

18) Falcons d’Atlanta : Fiche de 5-9. (Semaine dernière : 24es)

Dans l’un des résultats les plus inattendus de l’année, les Falcons ont remonté la pente pour vaincre les 49ers et laisser bouche bée la foule réunie au Levi’s Stadium. Force est d’admettre à ce point-ci que Dan Quinn a trouvé, bien que trop tard dans la saison, le moyen d’extraire le meilleur de sa formation. Après tout, on parle ici d’un club qui dans le dernier mois et demi a défait les Saints et les Niners dans le confort de leur stade. Ç’a été toute une bataille entre deux athlètes de talent, Julio Jones et George Kittle. Ultimement, Jones a aidé à porter le dernier coup en captant un touché avec cinq secondes à écouler au match. C’était la 20e fois du match que Matt Ryan le ciblait sur une passe! Quelques instants plus tard, Ryan réussissait lui-même le converti de deux points qui allait replacer Seattle en tête de la NFC Ouest, devant San Francisco. Quel revirement de situation!

19) Colts d'Indianapolis : Fiche de 6-8. (Semaine dernière : 17es)

Il y a des manières plus nobles que d’autre de se faire exclure pour de bon du portrait éliminatoire. Ouch! Mais quelle humiliation ont subi les Colts de Frank Reich au Mercedes-Benz Superdome. Tandis que Drew Brees s’amusait aux dépens d’une tertiaire qui n’avait pas l’air d’avoir envie de couvrir qui que ce soit lundi soir, la frustration était tout aussi palpable du côté offensif du ballon. Le calibre de jeu offert par Jacoby Brissett durant le dernier mois, au moment où ça comptait le plus, en laissera plusieurs songeurs après qu’il ait pourtant été plus que correct en 1re moitié de saison. Les Colts devront-ils se tourner vers un quart au prochain repêchage? La question demeure entière.

20) Browns de Cleveland : Fiche de 6-8. (Semaine dernière : 18es)

Il restait encore pour les Browns de Freddie Kitchens un espoir (très mince, cela dit) à entretenir par rapport à une participation aux éliminatoires dans l’AFC. Ils sont plutôt repartis de Glendale avec une nouvelle tache à leur dossier; une 8e défaite cette saison, face à un club qui n’avait gagné que trois rencontres jusque-là. Kyler Murray a eu largement le dessus sur son ancien coéquipier de l’Université de l’Oklahoma Baker Mayfield. Quelle est l’ambiance chez les joueurs des Browns à ce point-ci, vous demandez-vous? Eh bien considérez que quelques joueurs ont été captés par les caméras, alors qu’ils s’adressaient à des rivaux des Cards. « Venez me chercher! », leur aurait crié le vétéran Jarvis Landry, qui venait justement d’avoir une prise de bec avec Kitchens. Quand ça va bien!

21) Raiders d’Oakland : Fiche de 6-8. (Semaine dernière : 20es)

En termes d’aurevoirs, on a déjà vu mieux que la scène déplorable qui s’est déroulée au Oakland Coliseum après que les Raiders aient échappé leur avance et perdu leur dernier match en Californie, eux qui déménageront à Las Vegas l’an prochain. Déjà qu’on sait que les partisans des Raiders ont la réputation d’être… assez singuliers, pour demeurer poli! Dès que les dernières secondes se sont écoulées au cadran, une foule mécontente s’est mise à lancer des projectiles sur le terrain. Des huées bien nourries ont accompagné le quart Derek Carr à sa sortie du terrain, des bagarres ont éclaté, des sièges ont été arrachés. Disons que si les joueurs des Raiders entendaient quitter leurs loyaux partisans sur une note joyeuse, c’est raté sur toute la ligne.  

22) Jaguars de Jacksonville : Fiche de 5-9. (Semaine dernière : 25es)

Un léger soubresaut pour les Jaguars, qui ont mis fin à leur glissade en remportant à Oakland un 1er match à leurs six dernières sorties. Il leur a fallu inscrire 17 points sans riposte dans les 16 dernières minutes pour l’emporter. Après une 1re demie plutôt misérable (3 passes complétées sur 10 tentatives), Gardner Minshew II a livré la marchandise au moment opportun : sur la dernière séquence offensive des Jags, cinq de ses passes ont trouvé preneur pour un total de 46 verges, et le tout a été couronné par l’attrapé victorieux dans la zone des buts de Chris Conley. Mine de rien, Minshew s’est bâti la réputation de jouer gros dans les moments importants à sa saison recrue. C’était la 3e séquence victorieuse de sa saison recrue.

23) Broncos de Denver : Fiche de 5-9. (Semaine dernière : 21es)

Après des victoires qui avaient soulevé l’enthousiasme des supporters des Broncos face à Los Angeles et Houston, le retour sur terre a été rude à Kansas City, sur la pelouse enneigée du Arrowhead Stadium. La défense a permis à Patrick Mahomes de faire ce qu’il voulait malgré les conditions de jeu difficiles. L’avance confortable qu’ont réussi à se donner les Chiefs a forcé les Broncos à opter pour une stratégie qui est loin d’être idéale, soit celle de demander à leur quart recrue Drew Lock de lancer 40 fois le ballon, sur la route, par temps froid. Au moins, Lock aura devant lui des rivaux qui lui permettront de terminer 2019 sur une note plus positive; à ses deux derniers matchs, Denver affronte Detroit et Oakland.

24) Chargers de Los Angeles : Fiche de 5-9. (Semaine dernière : 22es)

La dégelée assénée aux Jaguars lors de la 14e semaine n’aura finalement été qu’un mirage. Les Chargers sont retombés sur terre et pas à peu près face aux Vikings. Dans une année misérable qui est à des milles de ce qu’on envisageait pour eux, les hommes d’Anthony Lynn ont connu ce qui est possiblement leur pire prestation de la campagne. Pas moins de sept revirements ont été commis par l’attaque des Chargers, avec les trois interceptions et l’échappé perdu de Philip Rivers à l’avant-plan. C’était d’ailleurs la 1re fois depuis 1986 que Los Angeles commettait autant de revirements dans une rencontre. Vivement le mois de janvier pour les trois rivaux des Chiefs dans l’AFC Ouest!

25) Panthers de la Caroline : Fiche de 5-9. (Semaine dernière : 23es)

De bêtes erreurs continuent de faire mal aux Panthers, qui ont encaissé dimanche un 6e revers de suite, et un 2e depuis que Perry Fewell a pris la place de Ron Rivera à la barre de l’équipe. Kyle Allen a été particulièrement mauvais dans ce match en forçant plusieurs passes aussi risquées qu’inutiles près de la ligne de mêlée. Résultat : la défense des Seahawks a totalisé trois interceptions (une 4e ramenée pour un touché a tout juste été renversé après la reprise vidéo). Ayant pris part à 12 matchs cette saison, Allen compte déjà 22 revirements à sa fiche. Fewell a d’ailleurs perdu patience à son endroit : dans quelques jours face aux Colts, ce sera au tour de Will Grier d’avoir la chance de se prouver derrière le centre.

26) Cardinals de l'Arizona : Fiche de 4-9-1. (Semaine dernière : 29es)

Les Cards disputaient dimanche leur dernier match de la saison à domicile et ils ont terminé en offrant une performance inspirée. Avec de 4e succès de la campagne, les hommes de Kliff Kingsbury ont dépassé leur total de victoires de la saison 2018 avec encore deux parties à jouer. On ne sait pas ce que le vénérable Larry Fitzgerald nous réserve pour 2020, mais si cette rencontre du 15 décembre 2019 devait être sa dernière devant ses partisans de l’Arizona, Fitz aura terminé avec une performance de trois attrapés pour des gains de 42 verges. Toujours mystérieux à ce sujet, le légendaire no 11 n’a pas fait de grande déclaration après le match.

27) Jets de New York : Fiche de 5-9. (Semaine dernière : 26es)

Si vous n’étiez pas déjà un de ceux qui croyaient que l’expérience Adam Gase ne peut durer au-delà de la présente saison, peut-être que cette autre performance gênante, cette fois contre Baltimore, aura eu de quoi vous convaincre. Une des seules facettes qui allaient bien pour les Jets, soit leur défense contre le jeu au sol (2e dans la ligue avant le match), s’est écroulée en permettant 218 verges par la course aux Ravens jeudi dernier. Après les 14 premiers matchs de Gase à la barre de l’équipe, on ne peut affirmer avec confiance que Sam Darnold se retrouve dans de bonnes dispositions pour atteindre le potentiel qu’on lui reconnaît. 

28) Giants de New York : Fiche de 3-11. (Semaine dernière : 31es)

Pour la 1re fois depuis la semaine no 4 face aux Redskins, le coeur était à la fête après un match dans le vestiaire des G-Men. Et pour une rare fois depuis que l’équipe a connu une séquence de neuf défaites, on n’avait pas envie de discuter de la situation de la ligne offensive ou de la sécurité d’emploi de Pat Shurmur et Dave Gettleman. On n’en avait que pour Eli Manning, qui a conduit les siens à la victoire malgré trois interceptions. Malgré ces quelques impairs, il faut le dire, Eli a été plutôt bon pour ce qui pourrait bien être son dernier match au MetLife Stadium. Ses partisans en étaient bien conscients et lui ont réservé des applaudissements à tout rompre à la fin du match.

29) Lions de Detroit : Fiche de 3-10-1. (Semaine dernière : 27es)

C’est une 7e défaite de suite et une 10e à leurs 11 derniers matchs que viennent de subir les Lions. Detroit n’avait pas perdu sept matchs de suite depuis leur désastreuse saison 2012. Même en jouant devant leurs partisans, les hommes de Matt Patricia n’ont jamais été dans le coup face à des Buccaneers pourtant vulnérables en défense. Comme les partisans de plusieurs équipes de cette section du classement, ceux des Lions sont désormais résignés à espérer que le club puisse repêcher dans le top-5. En ce sens, cet autre revers augmente de manière significative leurs chances de s’y retrouver...

30) Dolphins de Miami : Fiche de 3-11. (Semaine dernière : 28es)

Avec un peu plus d’opportunisme, les Dolphins auraient pu mener par deux touchés à la fin de la 1re demie au MetLife Stadium. Mais l’attaque de Ryan Fitzpatrick a laissé plusieurs points sur le terrain, notamment en ratant un 4e essai et une verge à gagner dans la zone payante, et au retour de la pause, la défense floridienne a tout simplement flanché contre Eli Manning, Saquon Barkley et compagnie. Les Dolphins nous ont montré tout au long de l’année qu’à défaut d’avoir le talent nécessaire pour gagner régulièrement, ils ont du coeur à l’ouvrage. Dimanche après-midi, contre une formation qui n’avait pourtant pas gagné depuis le mois de septembre, cette combativité a connu ses limites.

31) Redskins de Washington : Fiche de 3-11. (Semaine dernière : 30es)

C’est possiblement le scénario qu’une majorité de partisans des Skins espéraient : leur club est resté compétitif jusqu’à la toute fin, Dwayne Haskins a montré des signes encourageants à son 6e départ dans le circuit Goodell… et le tout s’est soldé par une défaite qui conforte la place de l’équipe parmi les trois dernières équipes au classement. Sous les yeux de son ancien entraîneur-chef Urban Meyer, Haskins, 15e choix au total du dernier repêchage, a complété 68 % de ses passes pour des gains de 261 verges en plus de nous rappeler avec une course de 23 verges qu’il peut faire du dommage avec ses jambes.

32) Bengals de Cincinnati : Fiche de 1-13. (Semaine dernière : 32es)

Les Bengals ont connu un étonnant début de match face aux Patriots, s’appuyant surtout sur Joe Mixon et la nouvelle efficacité du jeu terrestre. Mais dès que la formation de l’Ohio a dû pousser la note, Andy Dalton a gaffé - et plus d’une fois - face à une tertiaire qui fait aucun compromis. C’était seulement le 2e match en neuf ans de carrière dans la NFL dans lequel le Red Rifle était victime de quatre interceptions. La plus coûteuse du lot est survenue sur une passe télégraphiée à l’endroit de Tyler Boyd. L’excellent Stephen Gilmore n’en demandait pas plus pour filer jusque dans dans la zone des buts de Cincy avec le ballon. Le bon côté? Les Bengals sont maintenant assurés de parler au 1er rang en avril prochain.