À sa première conférence de presse à titre d’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, jeudi, Martin St-Louis a promis de s’appuyer sur son père Normand comme à l’époque où il jouait encore.

« C’est important d’avoir quelqu’un à qui parler et me confier. Dans cette ligue, tu ne peux pas transporter le négatif d’une journée à une autre. À ce niveau, mon père va m’aider », avait-il laissé entendre.

Au terme de son premier match derrière le banc du Tricolore, perdu 5-2 contre les Capitals de Washington jeudi soir, St-Louis a comme promis donné un coup de fil à son père, qui avait assisté à ses débuts du haut d’une loge du Centre Bell.

« J’ai trouvé que l’équipe avait joué une bonne deuxième période et une bonne troisième période. Il était bien d’accord avec mon analyse », a raconté Normand St-Louis, en entrevue au 5 à 7, vendredi.

« Ça fait comique [d’être présent] à une partie de hockey et de regarder un entraîneur au lieu de la game. Je suivais la game aussi, mais je voyais que Martin jasait beaucoup en arrière du banc. Il était dans les études selon moi », a estimé l’homme de 70 ans.

Nul doute selon lui que son fils a ce qu’il faut pour redonner ses lettres de noblesse au club qu’il chérit depuis les beaux jours de Maurice Richard.

« J’ai confiance en lui. Partout où il a été, les défis il les a relevés avec succès. Je n’ai jamais vu Martin lâcher devant un défi. J’ai confiance. Il s’est mis dans tête de remonter le club. »