Même s’il souhaitait se concentrer sur son tournoi de golf, Max Pacioretty a mentionné que le Canadien ne négociait pas avec lui, présentement, pour une prolongation de contrat.

 

Pacioretty avait déjà admis que, dans un marché comme celui de Montréal, ce ne serait pas l’idéal de disputer la dernière saison de son entente sans s’entendre sur une prolongation de contrat.

 

« Je ne pense pas (qu'il y ait eu des négociations), je ne peux pas contrôler cette situation. Je me soucie de ce que je peux faire. Quand ce sera nécessaire, Marc et mon agent pourront en discuter », a déclaré Pacioretty.

 

Son agent Allan Walsh a poussé la précision un peu plus loin en entrevue par la suite. Les deux clans auraient eu des discussions ensemble dans les dernières semaines, mais sans négocier et aucune offre n'a été déposée.

 

« Max a dit plus tôt aujourd’hui (mardi) qu’on n’a jamais reçu d’offre de Montréal cet été et je peux confirmer cette information. Mais je n'ai rien d’autre à dévoiler publiquement », a indiqué Walsh en clarifiant la déclaration de son client.

 

« Chaque année, c’est assez normal de voir quelques joueurs dans cette situation. Mais, à Montréal, dans un marché si passionné, ça devient une plus grosse histoire qu’ailleurs. Sauf que ça arrive à plusieurs joueurs dans de nombreux marchés chaque année », a confié Walsh.

 

Le capitaine du Tricolore a tenté de répondre à la plupart des questions à son sujet, mais il a tout de même choisi d’éviter certains aspects.

 

Invité à expliquer les rebondissements qui sont survenus durant la semaine du repêchage entourant son changement d’agent et cette transaction qui a avorté avec les Kings de Los Angeles, Pacioretty s’est limité à ceci.

 

« J’ai changé mon agent pour des raisons personnelles. Je connais Allan (Walsh) depuis un long moment, c’est un ami de la famille. Je trouvais que le moment était approprié pour faire ce changement et qu’il s’occupe de mon avenir », a noté le capitaine.

 

Le numéro 67 est demeuré à Montréal pour la plupart de la période estivale. Il a donc eu à répondre à plusieurs interrogations de partisans.

 

« J’ai eu beaucoup de plaisir avec ma famille. J’ai souvent eu à parler de ma situation, les partisans étaient inquiets. Mais c’est une chose à laquelle tu deviens habitué en tant que membre du Canadien et encore plus en tant que capitaine. Ça fait juste partie de ma vie quotidienne et ça ne m’affecte pas », a-t-il raconté.

 

À 29 ans, Pacioretty a vu neiger et il comprend que sa situation contractuelle retient l’attention.

 

« Je sais que c’est le sujet chaud, mais je me concentre de vivre les choses. J’ai trois enfants et un quatrième bientôt. Je suis excité de redonner à la communauté et d’avoir une bonne journée. Je sais que les gens veulent parler d’autres choses, mais on est à un événement caritatif et c’est la chose importante », a précisé le gaucher qui aide à amasser beaucoup de fonds pour la Fondation des Canadiens pour l'enfance ainsi que pour le département de traumatologie crânienne de l'Hôpital général de Montréal.

 

Pacioretty a également eu à se prononcer sur sa relation avec le directeur général Marc Bergevin. Il a soutenu que « tout était correct », mais il n’a pas été très volubile.

 

Quant à savoir s’il obtient assez de respect à son avis de la part du Canadien, le capitaine s’est montré réaliste, mais plutôt tiède dans sa réponse.

 

« Oui, des choses comme celle-ci surviennent chaque année », a reconnu l’Américain.

 

Il semble encore croire qu'une entente pourrait être conclue avec le Canadien.

 

« Je suis le capitaine de cette équipe et mon obligation est de bien jouer pour cette équipe. Aujourd’hui, mon obligation est de redonner à la communauté et d’être en quelque sorte le visage de cette équipe pour l’implication dans la communauté. Je ne pense pas à ce qui arrivera dans un mois ou dans six mois », a prétendu l’auteur de cinq saisons de 30 buts ou plus dans la LNH.

 

Pacioretty a mentionné que l'organisation de cette édition de son tournoi de golf a été confirmée vers le tard en raison des possibilités de son départ de Montréal. Ce lancement tardif expliquerait que Bergevin et Geoff Molson n'avaient pas confirmé leur présence à un certain point.

 

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