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MONTRÉAL – Après avoir effectué un pas intéressant face aux Islanders de New York, le Canadien n’a pas été en mesure de renverser la puissante machine de l’Avalanche du Colorado.

Voici cinq observations tirées de cette rencontre remportée au compte de 3 à 2 par l’Avalanche lors des débuts de Cayden Primeau dans la LNH.

Difficile de dominer l’Avalanche

Les partisans du Canadien auraient aimé goûter à une deuxième victoire de suite pour la première fois depuis le 15 novembre, mais les protégés de Claude Julien ne sont pas parvenus à compléter une remontée alors qu'ils ont tiré de l'arrière 3 à 0.

« Ils ont marqué trois buts, c’est une grosse machine offensive. Je pense que si on avait pu limiter ça, on aurait pu gagner. Mais je pense que c’était une bonne deuxième moitié de deuxième période et une bonne troisième aussi », a commenté Phillip Danault.

Il ne faut pas oublier de mentionner que l’Avalanche a croisé le fer, la veille, avec les Maple Leafs de Toronto. On parle donc d’un cinquième triomphe d’affilée pour cette formation très talentueuse.

Ce sera au tour du Canadien d’être confronté au défi de deux matchs en deux jours alors qu’il se présentera, vendredi soir, dans l’amphithéâtre mythique des Rangers.

Un regain d’espoir en troisième période

Dès la 83^e seconde du dernier tiers, Nick Cousins a réduit l’écart à 3-2 en touchant la cible pendant un jeu de puissance. Il était fin seul près du filet grâce à un geste bien accompli par Max Domi.

L’Avalanche a cependant tenu le coup pour hausser sa fiche à 13-0-1 quand l’équipe dispose d’une avance après 40 minutes d’action.

Ça ne veut pas dire que ça n’a pas chauffé plus d’une fois et particulièrement dans les derniers instants du match.

Domi a donné le ton à cet assaut répété quand il a failli orchestrer le but égalisateur, mais Artturi Lehkonen a été frustré par un arrêt spectaculaire de Pavel Francouz.

Par la suite, ce fut au tour de Ben Chiarot de frôler le précieux en fin de match. Ça s’est poursuivi par la suite avec plusieurs menaces jusqu’à la dernière seconde.  

« Ce qui est dommage, c’est qu’on a eu besoin de deux périodes pour se mettre vraiment en marché. J’ai trouvé que l’Avalanche patinait extrêmement bien, ils sont gros et forts. Ça nous a pris, plus ou moins, deux périodes pour figurer ce qu’on devait faire côté confiance. On a beaucoup mieux répondu en troisième période », a convenu Julien.

Sans surprise, c’est Brendan Gallagher qui a relancé les siens avec le premier but de sa troupe, son 12^e de la saison, avec 2 :18 à écouler à la période médiane.

Un début de match ordinaire pour Cayden Primeau

Le mandat d’un premier match dans la LNH n’est pas de tout repos et c’est sans doute une source de nervosité encore plus grande pour un gardien de but.

Comme baptême, Primeau était confronté à toute une opposition et il n’a pas extrêmement bien paru sur les deux premiers buts de l’Avalanche. Profitant d’une dose de chance, le défenseur Ryan Graves l’a d’abord déjoué en poussant une rondelle libre devant la cage à la suite d’une montée typique du fascinant Cale Makar.  

Toujours lors de la période initiale, Gabriel Landeskog – qui revenait au jeu – s’est amusé à contourner Jeff Petry qui s’était retrouvé du côté gauche malgré lui. Landeskog a surpris Primeau avec un tir près du bouclier.

Impossible de le blâmer sur le troisième but qui a été inscrit en infériorité numérique par Matt Calvert. À vrai dire, c’est plus une confusion entre Petry et Phillip Danault qui a provoqué ce résultat.

Le gardien, qui n’est âgé que de 20 ans, a connu ses meilleurs moments pendant deux supériorités numériques de l’Avalanche alors qu’il a notamment stoppé un lancer de Makar. On peut ajouter un arrêt acrobatique face à Mikko Rantanen plus tard.

« C’est bien d’avoir disputé mon premier match et d'avoir goûté à ce niveau. Je peux retenir plusieurs choses de cette première partie », a déclaré Primeau dont les parents ont pu assister au match.  

Kotkaniemi blessé, Julien évoque une suspension

Tôt en première période, Jesperi Kotkaniemi ne s’est pas méfié en coin de patinoire et Nikita Zadorov l’a « estampé » solidement dans la bande au point que ses patins ont quitté la glace si bien qu’il a culbuté pour chuter et c’est sa tête qui a encaissé le choc.

À la reprise, c’est plus facile de voir que Zadorov a légèrement levé son patin droit ce qui a causé des dommages et son absence n’a pas facilité la vie du Tricolore.

« Je n’ai pas aimé le coup parce qu’il a levé l’un de ses pieds qui s’est retrouvé derrière ses jambes même si ce n’est pas une jambette typique comme on le voit parfois. Il utilise aussi le haut de son corps pour le basculer. Pour moi, c’est un coup salaud. Je ne sais pas comment la Ligue nationale va analyser le tout, mais ça me semble être un geste qui pourrait mener à une suspension. Notre joueur est tombé sur la tête, c’est un geste dangereux de sa part », a plaidé Julien.

« Tu voyais qu’on a manqué de souffle un peu, on a roulé à trois centres. Sa perte a fait mal », a noté Danault.  

Sans surprise, le Canadien a annoncé qu’il n’accompagnera pas les siens à New York.

Olofsson et Leskinen, même combat

À la suite de la victoire contre les Islanders, Julien avait indiqué qu’il ne pourrait pas continuer d’hypothéquer autant Ben Chiarot ainsi que Shea Weber et Petry. Otto Leskinen a donc été rappelé pour remplacer Gustav Oloffson qui s’était contenté de miettes dans ce match.

Le scénario s’est toutefois répété avec Leskinen qui a passé 7 minutes 37 sur la glace pour son premier match dans le circuit Bettman.