Bergevin a demandé l'avis de Kovalchuk pour sa prochaine destination
Canadiens lundi, 24 févr. 2020. 11:14 jeudi, 28 nov. 2024. 00:24Selon les dires d’Ilya Kovalchuk, le directeur général Marc Bergevin a reçu au moins une meilleure offre pour l’attaquant russe, mais il lui a laissé le choix de sélectionner sa prochaine destination.
Kovalchuk a rencontré les médias, lundi, avant de se rendre à l’aéroport pour rejoindre ses nouveaux coéquipiers à Washington. L’athlète de 36 ans a remercié Bergevin pour son approche alors que les Bruins de Boston étaient impliqués dans le dossier.
« J’ai apprécié tout ce que Montréal a fait pour moi. Particulièrement Marc parce qu’il aurait pu m’échanger ailleurs et il m’a demandé mon avis. Je trouve que Washington sera un très bon fit pour moi. Je connais plusieurs gars dans cette équipe et je suis bien excité », a d’abord commenté le droitier.
« Je sais qu’il a reçu de meilleures offres d’autres équipes et il a été très professionnel. J’ai apprécié sa façon de gérer le dossier et ça en dit beaucoup sur lui », a ajouté Kovalchuk qui est très heureux de se joindre au club de son ami Alex Ovechkin.
Le marqueur est allé jusqu’à dire qu’il va considérer la gestion effectuée par Bergevin dans l’équation quand il deviendra joueur autonome cet été. Mais il n’a pas voulu s’avancer plus loin et c'est un peu sur le bout des lèvres qu'il a mentionné que ce n'était qu'un au revoir et non un adieu qu'il faisait à l'organisation et son public.
« Ce sera l’une des destinations que je vais avoir en tête. Les partisans, les jeunes joueurs, la direction dans laquelle l’équipe se dirige, j’ai vraiment bien aimé ce que j’ai vu », a-t-il déclaré.
Nul doute, Kovalchuk a relancé sa carrière à Montréal et il ne l’oubliera pas l’occasion obtenue avec le Tricolore.
« Ça veut dire beaucoup à mes yeux. Quand mon agent (J.P. Barry) m’a dit que Montréal avait un intérêt, je ne connaissais personne, mais il m’a dit que je devrais accepter et il avait raison. C’est l’une des meilleures décisions de ma vie. J’ai vraiment aimé cet endroit, je suis resté uniquement pendant deux mois, mais j’ai l’impression que j’ai été ici longtemps », a maintenu le Russe en vantant l’esprit de famille qui règne du propriétaire jusqu’aux entraîneurs, dirigeants et partisans.
La possibilité d’aller remporter la coupe Stanley avec une formation comme les Capitals était toutefois très alléchante. Ça demeure son rêve et il pourra s’y attaquer avec Ovechkin et d’autres compatriotes.
« Je l’ai beaucoup texté hier (dimanche) soir. On est bien excités les deux, ce sera notre première fois ensemble », a-t-il dit.
Les joueurs autonomes qui ne considèrent pas Montréal « ont tort »
Les journalistes ont profité du moment pour lui demander son avis sur le fait que bien des joueurs autonomes écartent l’option de Montréal quand elle se présente.
« Ils ont tort, ils devraient considérer cette destination, c’est l’un des meilleurs endroits pour jouer », a lancé Kovalchuk.
Au passage, il a reconnu que l’entraîneur Claude Julien avait été d’une grande aide.
« Il m’a donné toutes les occasions que je pouvais demander. Jouer sur le premier trio et sur la première unité du jeu de puissance. C’est un coach old school, mais j’aime ça. Il te dit ce qu’il pense directement », a précisé Kovalchuk.
Il faudra voir si les belles paroles de Kovalchuk vont se concrétiser lors de l’autonomie alors que plusieurs partisans souhaitent son retour. Le numéro 17 a même affirmé qu’il entrevoit un très bel avenir pour l’organisation montréalaise.
« Je vois un très bel avenir, les bons résultats vont venir sous peu. J’ai aimé l’énergie des joueurs ici, je pense à (Nick) Suzuki, j’ai adoré jouer avec lui, il est si créatif. C’est beau de le voir jouer », a noté celui qui ne reprendra pas la montre Rolex offerte en cadeau à Brett Kulak pour enfiler le 17 à Montréal.
En terminant, Kovalchuk a eu quelques notes d’humour comme c’est son habitude.
« Ma femme est bien excitée, elle retrouvera quelques amies, mais les enfants ont eu beaucoup de plaisir ici. Les garçons ont dit à ma femme qu’ils voulaient rester ici et que les filles pouvaient retourner à Los Angeles », a rigolé Kovalchuk.
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