Dévoilement du nom et du logo

WINDSOR, (Jean Doyon) - Ce matin, au restaurant au BONHEUR D'ITALIE de Windsor, la nouvelle direction de l'équipe de la LNAH, propriété de Gilles Péloquin, Jean Guy Boisvert et Jean François Labbé, dévoilait le nom et les couleurs de leur équipe pour la saison 2011-12. Le Wild de Windsor, est le nouveau nom de l'équipe, qui prendra d'ailleurs les couleurs du Wild du Minnesota de la LNH, c'est à dire, le chandail rouge avec rayures vertes et collet crème.

« Le mot WILD veut dire : frénétique, enthousiaste, passionné, déchaîné et farouche. », disait Gilles Péloquin, le Petit Larousse à l'appui. Curieusement certains partisans dans l'assistance ont laissé aller quelques éclats de rire lors de la mention du mot «farouche», croyant qu'il voulait dire "peureux". Le mot de Pélo était juste, farouche veut dire ; "Se dit d'un animal qui n'est pas apprivoisé, qui ne se laisse pas approcher. Qui parfois, exprime la violence, l'hostilité, l'orgueil."

Mais, pourquoi choisir un nom à consonance anglaise ? Pas vraiment de réponse précise, si ce n'est que la direction de l'équipe ne voulait pas prendre le nom d'un commanditaire et changer de nom à nouveau, au terme du contrat de commandite dans 3 ans. Plus tard, on nous apprenait que «... plus de la moitié de la population de Windsor est anglophone.», tandis qu'une autre personne disait; « ... il y a déjà eu les CHIEFS, le TOP DESIGN, le COOL, maintenant il y a le WILD !» Pélo a tout de même soutenu que graphiquement parlant les deux «W» des noms WILD et WINDSOR, offraient un concept à développer.

Le logo du Wild est à l'image des Papetiers de Windsor de l'époque avec l'ours fâché qui tient dans ses mains un bâton avec ses gants rouges représentant les papetières du Val Saint-François et aussi le logo se veut un clin d'œil à toutes les équipes du hockey mineur de Windsor et de la région.

Une belle fébrilité

Gilles Péloquin craignait, de son propre aveu en début de semaine, que peu de journalistes se déplacent pour son point de presse. Il fut rassuré quand, dans le temps de le dire, la petite salle qu'il avait fait préparer pour l'occasion s'est bondée en quelques secondes, dès les premiers « one, two check ! ».

On sent une belle fébrilité à Windsor envers le retour d'une équipe de la LNAH, qui avait déménagé à Sherbrooke il y a huit ans. Même qu'aux dires de Sandra Raymond, la propriétaire du restaurant Bonheur d'Italie, commanditaire officielle des chandails de l'équipe pour les trois prochaines saisons; « Quand les Papetiers (Semipro), ont quitté Windsor, on a senti un grand vide dans la population et surtout chez les amateurs de hockey. Je suis très très fier de contribuer au retour de l'équipe !», déclarait-elle avec émotions. Elle a même lancé un « Go Wild Go ! », à la fin de son allocution.

Des rénovations à l'aréna

Une courte visite au centre sportif J.A. Lemay, nous a permis de constater que déjà la ville de Windsor avait commandé des travaux de rénovation, qui étaient en cours, afin de répondre aux demandes du WILD, notamment sur l'ajout de loges, et d'emplacements pour les médias. La petite patinoire peut accueillir plus de 1200 spectateurs, et l'acoustique du Centre Lemay devrait offrir une bonne ambiance.

C'est avec surprise que l'on apprenait que Gilles Péloquin ne sera pas l'annonceur maison du WILD, mais plutôt, un certain Jacques Corriveau, un habitué du micro pour l'équipe de Windsor. En fait, Pélo en sera à une première, puisqu'il deviendra le premier copropriétaire-relationniste de l'histoire de la LNAH. Ah, ces saprés relationnistes, on ne sait jamais ce qu'ils cachent !!!