Lars Eller et le yoga d'Alfredsson
Hockey dimanche, 17 oct. 2010. 00:00 dimanche, 24 nov. 2024. 21:47
Par Guillaume Rivest - Les courtes célébrations de la victoire de 4-3 acquise par le Canadien de Montréal aux dépens des Sénateurs d'Ottawa, samedi soir au Centre Bell, étaient déjà terminées depuis un bon moment lorsque Lars Eller s'est présenté dans la chambre des joueurs.
Le front couvert de sueur dû au programme d'entraînement musculaire auquel il s'était livré au terme de la rencontre, l'attaquant danois, acquis dans la transaction qui a envoyé Jaroslav Halak, l'été dernier ne débordait pas d'enthousiasme.
C'est qu'en un peu plus de quatre minutes de jeu contre les Sénateurs, le numéro 81 du Tricolore n'a effectué aucun tir au but en plus de terminer la rencontre avec un différentiel négatif de -2. Une prestation qui a convaincu Jacques Martin de le clouer au banc en troisième période.
Si Eller ne souviendra pas de ce match sur le plan des statistiques personnelles, il n'en demeure pas moins que ce duel face aux représentants de la capitale nationale revêtait un caractère particulier pour le jeune homme de 21 ans.
D'abord parce qu'il affrontait son compatriote, Peter Regin, pour la première fois lors d'un match régulier. Et ensuite parce qu'Eller disputait un premier match contre son idole de jeunesse, le capitaine des Sénateurs Daniel Alfredsson, avec lequel il a d'ailleurs passé une partie de l'été à s'entraîner.
«Nous nous sommes entraînés ensemble cet été à Göteborg, en Suède. Nous avons fait beaucoup de musculation ainsi que quelques séances d'entraînement sur la patinoire», a raconté Lars Eller au RDS.ca. Celui-ci a même confié s'être fait entraîner dans des cours de yoga par le leader des Sénateurs.
«Daniel a amené à quelques reprises un entraîneur de yoga. Le yoga était vraiment différent de tout ce que j'avais essayé auparavant, mais Daniel nous a convaincu en nous disant que la pratique de cette activité avait vraiment influencé ses résultats sur la patinoire», a confié Eller.
Et la volonté à l'entraînement affichée par Eller durant cette période estivale a retenu l'attention d'Alfredsson.
«J'ai beaucoup aimé son éthique de travail. C'est un jeune joueur talentueux qui deviendra encore meilleur une fois qu'il se sera adapté au style de jeu nord-américain. Il faut simplement lui donner du temps», a commenté Alfredsson au sujet du jeune espoir du Canadien.
L'attaquant vedette des Sénateurs a aussi précisé que la capacité d'Eller à bien évoluer dans les deux sens de la patinoire allait lui permettre de connaître une belle carrière dans le circuit Bettman.
Une vague danoise
Il y avait deux joueurs natifs du Danemark sur la patinoire du Centre Bell, samedi soir. Lars Eller et Peter Regin. Les deux centres n'avaient été précédés que par cinq autres de leur compatriote auparavant dans la LNH.
Pour Eller, il s'agissait là d'un bel honneur dont il mesure toute la portée. «C'est très particulier que de faire partie de ce groupe de sept Danois, d'autant plus que dans notre pays, il est très difficile de faire compétition au soccer comme sport nationale. Il y a quelques villes qui ont une culture de hockey, mais elles se font plutôt rares», a raconté Eller.
À l'instar de Peter Regin, Eller s'est donc tourné vers la Suède pour trouver une source d'inspiration. «Plus jeune, je ne voyais pas beaucoup de hockey de la LNH. La plupart du temps, le hockey que je voyais était celui joué en Suède», a confié celui qui a évolué quatre ans pour la formation de Göteborg.
Au final, quelle hauteur cette vague de joueurs danois pourra-t-elle atteindre? Avant de répondre à cette question, Eller prend une pause pour s'accorder un temps de réflexion.
«Le hockey au Danemark a peu de ressources. Nous n'avons pas le même nombre d'arénas qu'aux États-Unis ou au Canada, et certainement pas le même nombre de joueurs. Alors avec du recul, c'est juste impressionnant de voir qu'un si petit pays parvient à produire autant de bons joueurs», a expliqué Eller avant de retourner dans la salle d'entraînement.
Car après tout, n'a-t-il pas un style de jeu nord-américain à intégrer à son arc?
Le front couvert de sueur dû au programme d'entraînement musculaire auquel il s'était livré au terme de la rencontre, l'attaquant danois, acquis dans la transaction qui a envoyé Jaroslav Halak, l'été dernier ne débordait pas d'enthousiasme.
C'est qu'en un peu plus de quatre minutes de jeu contre les Sénateurs, le numéro 81 du Tricolore n'a effectué aucun tir au but en plus de terminer la rencontre avec un différentiel négatif de -2. Une prestation qui a convaincu Jacques Martin de le clouer au banc en troisième période.
Si Eller ne souviendra pas de ce match sur le plan des statistiques personnelles, il n'en demeure pas moins que ce duel face aux représentants de la capitale nationale revêtait un caractère particulier pour le jeune homme de 21 ans.
D'abord parce qu'il affrontait son compatriote, Peter Regin, pour la première fois lors d'un match régulier. Et ensuite parce qu'Eller disputait un premier match contre son idole de jeunesse, le capitaine des Sénateurs Daniel Alfredsson, avec lequel il a d'ailleurs passé une partie de l'été à s'entraîner.
«Nous nous sommes entraînés ensemble cet été à Göteborg, en Suède. Nous avons fait beaucoup de musculation ainsi que quelques séances d'entraînement sur la patinoire», a raconté Lars Eller au RDS.ca. Celui-ci a même confié s'être fait entraîner dans des cours de yoga par le leader des Sénateurs.
«Daniel a amené à quelques reprises un entraîneur de yoga. Le yoga était vraiment différent de tout ce que j'avais essayé auparavant, mais Daniel nous a convaincu en nous disant que la pratique de cette activité avait vraiment influencé ses résultats sur la patinoire», a confié Eller.
Et la volonté à l'entraînement affichée par Eller durant cette période estivale a retenu l'attention d'Alfredsson.
«J'ai beaucoup aimé son éthique de travail. C'est un jeune joueur talentueux qui deviendra encore meilleur une fois qu'il se sera adapté au style de jeu nord-américain. Il faut simplement lui donner du temps», a commenté Alfredsson au sujet du jeune espoir du Canadien.
L'attaquant vedette des Sénateurs a aussi précisé que la capacité d'Eller à bien évoluer dans les deux sens de la patinoire allait lui permettre de connaître une belle carrière dans le circuit Bettman.
Une vague danoise
Il y avait deux joueurs natifs du Danemark sur la patinoire du Centre Bell, samedi soir. Lars Eller et Peter Regin. Les deux centres n'avaient été précédés que par cinq autres de leur compatriote auparavant dans la LNH.
Pour Eller, il s'agissait là d'un bel honneur dont il mesure toute la portée. «C'est très particulier que de faire partie de ce groupe de sept Danois, d'autant plus que dans notre pays, il est très difficile de faire compétition au soccer comme sport nationale. Il y a quelques villes qui ont une culture de hockey, mais elles se font plutôt rares», a raconté Eller.
À l'instar de Peter Regin, Eller s'est donc tourné vers la Suède pour trouver une source d'inspiration. «Plus jeune, je ne voyais pas beaucoup de hockey de la LNH. La plupart du temps, le hockey que je voyais était celui joué en Suède», a confié celui qui a évolué quatre ans pour la formation de Göteborg.
Au final, quelle hauteur cette vague de joueurs danois pourra-t-elle atteindre? Avant de répondre à cette question, Eller prend une pause pour s'accorder un temps de réflexion.
«Le hockey au Danemark a peu de ressources. Nous n'avons pas le même nombre d'arénas qu'aux États-Unis ou au Canada, et certainement pas le même nombre de joueurs. Alors avec du recul, c'est juste impressionnant de voir qu'un si petit pays parvient à produire autant de bons joueurs», a expliqué Eller avant de retourner dans la salle d'entraînement.
Car après tout, n'a-t-il pas un style de jeu nord-américain à intégrer à son arc?