(Sainte-Catherine) - Mené à l'attaque par le fameux trio de Yannick Riendeau (2-1), Benjamin Breault (0-3) et Carl Lauzon qui a bien complété les efforts des deux autres, les Riverains du Collège Charles-Lemoyne ont remporté une victoire de 4-2 sur les Gaulois du Collège Antoine-Girouard devant 855 personnes au Sportium de Sainte-Catherine.


Les Riverains ont inscrit trois buts sur le jeu de puissance dont le filet gagnant en début de troisième du défenseur Pascal Boutin qui donnait une avance de 4-2. Le défenseur de 6'1 et 211 livres a dirigé un puissant tir dans le haut du filet qui a déjoué le gardien Thomas Sychterz.

Ce but est venu compenser pour le manque d'opportunisme en fin de deuxième quand les Riverains n'ont pu marquer sur le jeu puissance de quatre minutes pendant l'absence du défenseur étoile Kristopher Letang. Ce gain de la troupe de Martin Russell leur permet de prendre les devants 2-0 dans la série.

Les Gaulois n'ont jamais abandonné et dans la 7e minute de la troisième, Sébastien Letendre a tiré au filet et le gardien Simon Leblanc a partiellement fait l'arrêt avec la mitaine, mais la rondelle est sortie de celle-ci pour tomber dans le filet. Ce pointage de 4-3 est demeuré jusqu'à la toute fin alors que les Gaulois ont tout fait sauf marquer.

Simon Marcotte (6e) a été l'autre marqueur des Riverains alors que Nicolas Blanchard (9e), Michael Lecompte (1-1) (2e), ont été les autres marqueurs des visiteurs.

Après le match, Martin Russell a mentionné que son équipe joue possiblement son meilleur hockey depuis le début de cette finale. « Le fait de mettre de la pression sur la défensive adverse est notre marque de commerce depuis quelques années et nos joueurs se déploient très bien dans cette facette du jeu. Les joueurs travaillent bien et appliquent les petits détails », a-t-il dit.

Martin Russell a louangé Yannick Riendeau et Benjamin Breault. « Nous les avons réunis pour la finale et jusqu'à maintenant, cette décision s'avère bonne. C'est tant mieux. »

Pour Mario Pouliot, l'entraîneur des Gaulois, il s'agit de trouver les solutions. « Dans l'aspect des mauvaises punitions, nous sommes fautifs et c'est à nous autre d'ajuster notre tir. La différence dans la série jusqu'à maintenant est l'opportuniste des Riverains. J'ai bien aimé ce soir le travail de mes joueurs dans notre zone défensive et si l'on continue dans ce sens, nous allons gagner notre première victoire.» Le mentor Maskoutain considère que son équipe rivalise excessivement bien avec les Riverains et a dit avoir déjà très hâte à la prochaine rencontre.

ALEXANDRE PICARD AU RANCART POUR…UN MATCH

Comme prévu, pour un deuxième match de suite, en raison d'un virus, le défenseur Jean-Sébastien Adam manquait à l'appel. De plus, une certaine surprise attendait les amateurs alors que la vedette du premier match de la finale, Alexandre Picard était absent. « Il sera de retour vendredi soir dans le troisième match », a mentionné Martin Russell. Les Riverains n'ont pas voulu dire le type de blessure de leur joueur de centre.
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Potins…
Avec 14:10 à faire en troisième, Francis Paré est demeuré plusieurs minutes sur la patinoire après avoir reçu une solide mise en échec de Kristopher Letang au centre de la patinoire. Il a été conduit au vestiaire et n'est pas revenu au jeu.

En plus d'Étienne Payette des Patriotes Midget AA qui remplaçait Jean-Sébastien Adam, les Riverains ont fait appel à François Bouchard des Grands Ducs midget espoir pour compenser l'absence d'Alexandre Picard.

Avec 6 minutes à faire en troisième, pendant une punition à Omar Pacha, Dany Massé (CAG) a raté une chance en or. Il s'en voulait car il était seul avec le gardien Simon Leblanc qui a fait l'arrêt, in-extrémis.

Mario Pouliot a mentionné après le match qu'il ne pensait pas que son joueur étoile Francis Charrette ait laissé trop d'énergie dans la lutte pour le sommet des compteurs en saison régulière. « Une équipe n'est pas l'histoire de seulement un joueur et les punitions qu'il a reçu jusqu'à maintenant sont attribuables à des réactions dans le feu de l'action », a-t-il dit.

Source: Serge Proulx