Lalonde-McNicoll a ouvert des portes
Hockey lundi, 4 mai 2009. 10:31 jeudi, 12 déc. 2024. 00:03
Par Éric Leblanc - La signature d'un premier contrat professionnel avec l'Avalanche du Colorado, une récolte de 104 points en saison régulière et une présence en finale de la LHJMQ, voilà un aperçu de la saison inoubliable que connaît Cédric Lalonde-McNicoll avec les Cataractes de Shawinigan.
Cependant, Lalonde-McNicoll refuse de s'emballer présentement puisqu'il souhaite mener son équipe à un premier championnat de la LHJMQ et donc à une participation à la coupe Memorial.
La carrière junior du talentueux attaquant prendra fin cette année, mais il pourra ensuite poursuivre son objectif d'atteindre la LNH grâce à l'Avalanche.
«J'étais content (d'obtenir ce contrat) surtout parce que ça enlève de la pression», confie l'athlète de 20 ans qui n'avait pas été repêché.
Sans le savoir à cet instant, Lalonde-McNicoll a joué un rôle crucial pour d'autres hockeyeurs québécois en signant ce contrat avec la formation américaine le 6 mars. Ce geste de l'Avalanche a ouvert la porte à Yannick Riendeau (Bruins), Sébastien Piché (Red Wings), Christopher DiDomenico (Maple Leafs) et Dany Massé (Canadien) qui ont tous paraphé des ententes avec des équipes de la LNH.
«Les équipes de la Ligue nationale ont réalisé qu'il y a de très bons joueurs au sein de la LHJMQ et qu'il ne faut pas les échapper», observe Éric Veilleux, son entraîneur avec les Cataractes.
L'organisation de l'Avalanche avait donc l'embarras du choix parmi les joueurs de 20 ans et elle a misé sur l'attaquant de cinq pieds 11 pouces et 178 livres.
«Cédric possède le potentiel pour devenir un joueur de talent dans la Ligue nationale», justifie avec plaisir Craig Billington l'ancien gardien de la LNH qui agit maintenant en tant que vice-président des opérations hockey chez l'Avalanche.
«C'est le consensus général de notre personnel hockey, on pense beaucoup de bien de lui.»
«Le repêchage n'est pas une science exacte»
Avec ce contrat en poche, Lalonde-McNicoll obtient ainsi la chance de faire mentir les dirigeants des 30 équipes de la LNH qui l'ont ignoré au repêchage pour quelques raisons.
«Il ne faut pas se le cacher, Cédric n'est pas un joueur au physique imposant», souligne Veilleux à titre d'explication. «Mais c'est un joueur sur lequel tu peux toujours compter. Je peux toujours me fier sur lui et l'envoyer sur la patinoire même en fin de partie quand tous les joueurs sont épuisés», ajoute Veilleux avec admiration.
Du côté de l'Avalanche, on préfère évoquer une hypothèse différente. «Le repêchage n'est pas une science exacte. La preuve c'est que des joueurs comme Mike Keane et Sylvain Lefebvre n'ont jamais été repêchés. Les joueurs ne se développent pas au même rythme. C'est rafraîchissant et ça nous force à demeurer humble dans notre travail», avoue Billington qui a comme principale tâche de veiller au développement des espoirs de l'organisation.
À sa dernière saison au niveau junior, Lalonde-McNicoll est parvenu à convaincre l'Avalanche. Même s'il a terminé au troisième rang des pointeurs de la LHJMQ, l'attaquant gaucher présume que son travail défensif a été un facteur clé.
«Je pense que le fait d'avoir connu une bonne saison au niveau du différentiel des plus et des moins (fiche de + 61 en 2008-09) a eu un effet», prétend-il. D'ailleurs, son entraîneur tire les mêmes conclusions. «Cédric peut se débrouiller autant offensivement que défensivement. Il a connu de très bonnes saisons à 19 ans et 20 ans ce qui a pu convaincre l'Avalanche», lance Veilleux qui le dirige depuis quatre saisons.
Lalonde-McNicoll dégage une personnalité calme et réfléchie ce qui explique peut-être pourquoi il est parfaitement conscient que son développement n'est pas terminé.
«L'Avalanche souhaite sûrement que je me développe physiquement en ajoutant de la masse musculaire. J'aurai un été très occupé et je ne sais pas encore ce qui m'attend pour la saison prochaine», confie celui qui pourrait avoir la chance de se faire valoir dès 2009-10 puisque la formation du Colorado a terminé au dernier rang de l'Association Ouest.
Le numéro 11 des Cataractes refuse de brûler les étapes, mais il prend modèle sur un joueur avec lequel il partage des similitudes.
«Je me compare un peu à Andy McDonald qui évolue avec les Blues de St-Louis. Je ne suis pas très imposant, mais je peux me débrouiller dans les deux sens de la patinoire», affirme Lalonde-McNicoll quand on lui demande jouer au jeu des comparaisons.
En raison de sa carrière de 15 saisons dans la LNH, Billington préfère, quant à lui, jouer de prudence et ne pas comparer Lalonde-McNicoll à un joueur de la LNH. Par contre, il affiche une belle confiance en son potentiel.
«C'est évident qu'il possède un bon sens du hockey, qu'il est dédié autant au jeu offensif que défensif et il possède la capacité de faire la différence dans une partie», conclut Billington avec enthousiasme.
Cependant, Lalonde-McNicoll refuse de s'emballer présentement puisqu'il souhaite mener son équipe à un premier championnat de la LHJMQ et donc à une participation à la coupe Memorial.
La carrière junior du talentueux attaquant prendra fin cette année, mais il pourra ensuite poursuivre son objectif d'atteindre la LNH grâce à l'Avalanche.
«J'étais content (d'obtenir ce contrat) surtout parce que ça enlève de la pression», confie l'athlète de 20 ans qui n'avait pas été repêché.
Sans le savoir à cet instant, Lalonde-McNicoll a joué un rôle crucial pour d'autres hockeyeurs québécois en signant ce contrat avec la formation américaine le 6 mars. Ce geste de l'Avalanche a ouvert la porte à Yannick Riendeau (Bruins), Sébastien Piché (Red Wings), Christopher DiDomenico (Maple Leafs) et Dany Massé (Canadien) qui ont tous paraphé des ententes avec des équipes de la LNH.
«Les équipes de la Ligue nationale ont réalisé qu'il y a de très bons joueurs au sein de la LHJMQ et qu'il ne faut pas les échapper», observe Éric Veilleux, son entraîneur avec les Cataractes.
L'organisation de l'Avalanche avait donc l'embarras du choix parmi les joueurs de 20 ans et elle a misé sur l'attaquant de cinq pieds 11 pouces et 178 livres.
«Cédric possède le potentiel pour devenir un joueur de talent dans la Ligue nationale», justifie avec plaisir Craig Billington l'ancien gardien de la LNH qui agit maintenant en tant que vice-président des opérations hockey chez l'Avalanche.
«C'est le consensus général de notre personnel hockey, on pense beaucoup de bien de lui.»
«Le repêchage n'est pas une science exacte»
Avec ce contrat en poche, Lalonde-McNicoll obtient ainsi la chance de faire mentir les dirigeants des 30 équipes de la LNH qui l'ont ignoré au repêchage pour quelques raisons.
«Il ne faut pas se le cacher, Cédric n'est pas un joueur au physique imposant», souligne Veilleux à titre d'explication. «Mais c'est un joueur sur lequel tu peux toujours compter. Je peux toujours me fier sur lui et l'envoyer sur la patinoire même en fin de partie quand tous les joueurs sont épuisés», ajoute Veilleux avec admiration.
Du côté de l'Avalanche, on préfère évoquer une hypothèse différente. «Le repêchage n'est pas une science exacte. La preuve c'est que des joueurs comme Mike Keane et Sylvain Lefebvre n'ont jamais été repêchés. Les joueurs ne se développent pas au même rythme. C'est rafraîchissant et ça nous force à demeurer humble dans notre travail», avoue Billington qui a comme principale tâche de veiller au développement des espoirs de l'organisation.
À sa dernière saison au niveau junior, Lalonde-McNicoll est parvenu à convaincre l'Avalanche. Même s'il a terminé au troisième rang des pointeurs de la LHJMQ, l'attaquant gaucher présume que son travail défensif a été un facteur clé.
«Je pense que le fait d'avoir connu une bonne saison au niveau du différentiel des plus et des moins (fiche de + 61 en 2008-09) a eu un effet», prétend-il. D'ailleurs, son entraîneur tire les mêmes conclusions. «Cédric peut se débrouiller autant offensivement que défensivement. Il a connu de très bonnes saisons à 19 ans et 20 ans ce qui a pu convaincre l'Avalanche», lance Veilleux qui le dirige depuis quatre saisons.
Lalonde-McNicoll dégage une personnalité calme et réfléchie ce qui explique peut-être pourquoi il est parfaitement conscient que son développement n'est pas terminé.
«L'Avalanche souhaite sûrement que je me développe physiquement en ajoutant de la masse musculaire. J'aurai un été très occupé et je ne sais pas encore ce qui m'attend pour la saison prochaine», confie celui qui pourrait avoir la chance de se faire valoir dès 2009-10 puisque la formation du Colorado a terminé au dernier rang de l'Association Ouest.
Le numéro 11 des Cataractes refuse de brûler les étapes, mais il prend modèle sur un joueur avec lequel il partage des similitudes.
«Je me compare un peu à Andy McDonald qui évolue avec les Blues de St-Louis. Je ne suis pas très imposant, mais je peux me débrouiller dans les deux sens de la patinoire», affirme Lalonde-McNicoll quand on lui demande jouer au jeu des comparaisons.
En raison de sa carrière de 15 saisons dans la LNH, Billington préfère, quant à lui, jouer de prudence et ne pas comparer Lalonde-McNicoll à un joueur de la LNH. Par contre, il affiche une belle confiance en son potentiel.
«C'est évident qu'il possède un bon sens du hockey, qu'il est dédié autant au jeu offensif que défensif et il possède la capacité de faire la différence dans une partie», conclut Billington avec enthousiasme.