L’attaquant Antoine Vermette ne répond pas aux attentes depuis son arrivée avec les Blackhawks de Chicago.

En effet, obtenu des Coyotes de l’Arizona, en retour de Klas Dahlbeck et d’un choix de première ronde en 2015, le 28 février dernier, il n’a pas encore trouvé le fond du filet avec la formation de Joel Quenneville, affichant un dossier de 0-2-2 avec un différentiel égal et un temps d’utilisation de 14:46 minutes en neuf rencontres.

Auparavant, il avait eu un rendement de 13-22-35 avec un pitoyable différentiel de moins 23 en 63 matchs dans l’uniforme de la troupe dirigée par Dave Tippett.

Cela lui fait un dossier global de 13-24-37 avec un différentiel de moins 23 en 72 rencontres, loin d’une fiche respectable pour un joueur qui évolue sur un deuxième trio offensif.

Pis, habituellement très efficace sur les mises en jeu, le joueur natif de St-Agapit, au Québec, a une moyenne de seulement 46,97 %, ne gagnant que 62 de ses 132 confrontations avec les Blackhawks.

Auparavant, il avait eu une superbe moyenne de 56,05 %, gagnant 774 de ses 1381 confrontations, avec les Coyotes.

Il en arrrache depuis six semaines, ayant une pitoyable fiche de 0-2-2 avec un différentiel de moins quatre lors de ses 15 derniers matchs, son dernier but remontant au 14 février dernier, le jour de la St-Valentin, dans un revers de 5-1, face aux Rangers de New York, au Gila River Arena.

Vermette, qui aura 33 ans le 20 juillet prochain et qui fut le 3e choix des Sénateurs d’Ottawa, le 55e au total du repêchage de l’an 2000, avait présenté une fiche de 24-21-45 avec un différentiel égal en 82 matchs avec les Coyotes de Phoenix en 2013-2014.

Il a connu sa meilleure saison en 2009-2010, affichant un dossier de 27-38-65 (trois sommets personnels) avec un différentiel de plus deux en 82 matchs dans l’uniforme des Blue Jackets de Columbus.

En carrière, il a un dossier de 194-238-432 en 824 matchs réguliers et de 9-9-18 en 58 matchs éliminatoires, lui qui va participer aux séries de fin de saison pour la première fois depuis la saison 2011-2012, alors qu’il avait atteint la troisième ronde avec les Coyotes de Phoenix et soulignons qu’il a aussi participé à la finale de la Coupe Stanley en 2006-2007, affichant un dossier de 2-3-5 en 20 matchs avec les Sénateurs d’Ottawa.

Les Blackhawks ont fait son acquisition pour aider l’équipe sur le plan offensif, surtout après la blessure à la vedette Patrick Kane, mais actuellement, Vermette ne semble pas en mesure de sortir de sa coquille.

Une note positive et la plus importante: les Blackhawks ont une fiche de 7-1-1 lors des neuf matchs disputés depuis son arrivée.

Il tentera de briser la glace en affrontant les Flyers de Philadelphie, au Wells Fargo Center, une équipe contre laquelle il a un dossier de 2-2-4 avec un superbe différentiel de plus cinq en deux matchs cette saison, une fiche à vie de 8-4-12 avec un différentiel de moins trois en 25 rencontres régulières, dont 4-2-6 avec un différentiel de moins neuf en 14 matchs disputés à Philadelphie.

Il a une fiche de 0-1-1 avec un différentiel de moins trois lors de ses trois matchs disputés les mercredis cette saison.

Les Blackhawks, dont la fiche globale est de 44-22-6 pour 94 points en 72 matchs, ont encore des chances de terminer au premier rang de leur section, de l’Association de l’ouest et aussi pour le trophée des Présidents.

Depuis le 10 janvier, quelle différence pour les deux équipes de l’Ontario!

Comme fin de saison, on peut dire que les deux formations de la province de l’Ontario, ont des parcours diamétralement opposés et comment!

En effet, les Maple Leafs de Toronto et les Sénateurs d’Ottawa, qui se dirigeaient vers une exclusion des séries éliminatoires, ont vraiment eu des routes différentes depuis quelques semaines.

Depuis le 10 janvier dernier, les Maple Leafs ont une pitoyable fiche de 5-24-3 pour seulement 13 points, une moyenne de ,203, lors de leurs 32 derniers matchs, alors que les Sénateurs ont une reluisante fiche de 21-8-3 pour 45 points, une moyenne de ,703, lors de leurs 32 dernières parties.

Depuis cette date, en 32 matchs, les Maple Leafs n’ont marqué que 57 buts, une moyenne de 1,78 par match, alors que les Sénateurs ont marqué pas moins de 107 filets, une moyenne de 3,34 par rencontre.

En défense, c’est un peu le même genre de portrait, car les Leafs ont concédé pas moins de 107 buts, une moyenne de 3,34 par match, alors que les Sénateurs n’ont été victimes que de 78 filets, une moyenne de 2,44 par rencontre.

La troupe dirigée par Peter Horachek, qui détenait une priorité de sept points sur celle de Dave Cameron, se retrouve maintenant avec un retard de 25 points sur cette dernière.

Les Maple Leafs sont éliminés des séries éliminatoires, alors que les Sénateurs sont actuellement au huitième rang de l’Association de l’est, un point devant les Bruins de Boston, avec également un match de plus à disputer.

La seule chose indentique : les deux équipes ont effectué un changement d’entraîneur-chef, les Sénateurs ayant remplacé Paul MacLean par Dave Cameron, le 8 décembre, alors que les Maple Leafs ont remplacé Randy Carlyle par Peter Horachek, le 6 janvier dernier.

Bien malin celui qui aurait pu prédire qu'à compter du 10 janvier, une pareille dégringolade des Maple Leafs et une aussi belle remontée des Sénateurs d’Ottawa, surtout lorsque ces derniers ont perdu leurs deux gardiens réguliers, Craig Anderson et Robin Lehner.

Le brio du nouveau gardien Andrew Hammond a été extraordinaire et c’est tout simplement pour nous rappeler que tout peut survenir dans le sport.

Voici le rendement des deux équipes depuis le 10 janvier dernier.

APRÈS LES MATCHS DU 9 JANVIER 2015

Toronto-42-22-17-3-137-130-47

Ottawa-40-16-16-8-105-112-40

DEPUIS LE 10 JANVIER 2015

Toronto-32-5-24-3-56-107-13

Ottawa-32-21-8-3-107-78-45

FICHE TOTALE POUR 2014-2015

Toronto-74-27-41-6-193-237-60

Ottawa-72-37-24-11-212-190-85

Phil Kessel présente le pire différentiel de la LNH

Ça va mal pour Phil Kessel, des Maple Leafs de Toronto, car non seulement il ne produit pas les résultats souhaités en attaque, mais est vraiment ordinaire sur le plan défensif.

En effet, l’ex-joueur des Bruins de Boston, présente en 74 rencontres, un dossier de 24-30-54, mais son différentiel de moins 35 est au dernier rang de la LNH, à égalité avec le défenseur Rasmus Ristolainen, des Sabres de Buffalo, dont le rendement est de 5-8-13 en 70 rencontres.=

Ces deux joueurs se retrouvent à égalité au dernier rang du circuit, tout juste derrière Tyler Bozak, le coéquipier de Kessel avec les Leafs, dont le rendement est de moins 34 (19-22-41) en 74 rencontres.

Aucun différentiel positif depuis le 28 février dernier!

Dans le cas de Phil Kessel, il a vraiment dégringolé depuis un mois, car lors de ses 13 derniers matchs disputés depuis le 28 février, il affiche un rendement de 1-3-4 avec un pitoyable différentiel de moins 16, terminant en territoire négatif en 10 occasions et à égalité dans les trois autres parties.

Il faut remonter au 26 février pour le retrouver avec un différentiel positif, alors qu’il avait eu une fiche de 1-1-2 avec un plus un dans un gain de 3-2, face aux Flyers de Philadelphie, au Centre Air Canada.

Soulignons que la pire saison de Kessel à ce chapitre a été celle de 2010-2011, alors qu’il avait terminé avec un différentiel de moins 20 en 82 matchs, affichant un rendement de 32-32-64 sur le plan offensif.

Il ne faut pas oublier que Phil Kessel est un joueur offensif et que lorsqu’il ne produit pas en attaque, il n'est pas en mesure de jouer un rôle défensif pour préserver des avances pour son équipe et il se retrouve plus souvent qu’autrement en terrain négatif à ce chapitre.

En 2013-2014, Alexander Edler, des Canucks avait terminé au dernier rang

Soulignons que la saison dernière, c’est le défenseur Alexander Edler, des Canucks de Vancouver qui avait terminé avec le pire différentiel, affichant un dossier de 7-15-22 avec un moins 39 en 63 matchs, tout juste derrière l’attaquant Steve Ott, qui avait évolué pour les Sabres de Buffalo et les Blues de St. Louis et qui avait eu une fiche de 9-14-23 avec un moins 38 en 82 rencontres.

Il faut aussi ajouter que l’explosif Alex Ovechkin, des Capitals de Washington, qui avait remporté le trophée Maurice-Richard, avec une fiche de 51-28-79, avait terminé avec un pitoyable différentiel de moins 35 en 78 rencontres et son équipe avait raté les séries éliminatoires.