Buts de loin mémorables : Lemaire contre Esposito, Neely contre Roy …
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:57 dimanche, 20 mai 2012. 20:36Le but de Derek Morris contre Jonathan Quick n’a pas empêché les Kings de triompher
Dans le hockey, rien n’est parfait et on en a eu une preuve évidente dans le match de dimanche soir, entre les Kings de Los Angeles et les Coyotes de Phoenix.
Lorsque le défenseur Derek Morris, des Coyotes a marqué un but de très loin, du centre de la patinoire, à 13 :26 de la première période, contre l’excellent Jonathan Quick, cela nous a ramené à la mémoire certains buts marqués de cette façon de l’histoire du Canadien de Montréal.
En effet, le 18 mai 1971, dans le septième match de la finale de la coupe Stanley, le Tricolore, qui accusait un déficit de 2 à 0, vers la fin de la deuxième période, face aux Blackhawks de Chicago, avait vu Jacques Lemaire réussir un but du centre de la patinoire, contre le gardien Tony Esposito, à 14:18 de ce deuxième vingt, et cela avait donné confiance à l’équipe, qui avait réussi deux autres buts, tous deux par Henri Richard, à 18:20 de cette même période et à 2:34 de la troisième période, permettant à l’équipe de remporter ce match et la coupe Stanley.
Par la suite, 20 ans plus tard, le 29 avril 1991, lors du septième et décisif match de la finale de la section Adams, le Canadien, qui avait débuté la troisième période avec un retard de 0 à 1, face aux Bruins de Boston, au vieux Garden, avait vu l’attaquant Cam Neely battre le gardien Patrick Roy de la zone centrale et ce but s’était avéré le filet victorieux, car Stephan Lebeau avait été le seul à déjouer Andy Moog, à 19:00 de la troisième période et le Tricolore s’avouait vaincu 2 à 1 et perdait du même coup la série en sept matchs.
C’est lorsque nous assistons à un but comme celui de Derek Morris que nous réalisons que rien n’est impossible, car sans rien enlever au défenseur des Coyotes, même s’il a marqué un but dans deux matchs de suite, il n’a rien d’un Bobby Orr, Raymond Bourque, Paul Coffey ou Al MacInnis !
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L’unité spéciale des Kings est quasi-invincible !
Dans les présentes séries éliminatoires, les Kings de Los Angeles, qui sont très avares en défense, présentent un rendement tout simplement irrésistible lorsqu’ils évoluent en désavantage numérique.
En effet, la formation dirigée par Darryl Sutter, qui a une fiche de 9–1 lors de ses 10 premiers matchs éliminatoires (dont 6–0 en six matchs à l’étranger), n’a concédé que trois buts en 43 désavantages numériques (une efficacité de 93,02%, la meilleure du circuit), dont un seul but en 31 infériorités (efficacité de 96,77%) lors des six rencontres disputées à l’étranger.
Après avoir concédé trois buts lors de leurs 19 premiers désavantages numériques (efficacité de 84,21%), les Kings viennent d’écouler avec succès pas moins de 24 infériorités numériques de suite et le dernier but marqué contre eux dans ces circonstances remonte au 22 avril dernier, dans un gain de 2 à 1, face aux Canucks de Vancouver, au Rogers Arena, alors que Henrik Sedin avait réussi un filet à 14:04 de la première période, durant une pénalité à Brad Richardson.
Les Kings, qui ont terminé ce match en écoulant avec succès deux désavantages numériques, ont été parfaits (17 en 17), dans les quatre matchs de la série contre les Blues de Saint Louis et ont aussi été impénétrables avec un rendement de 5 en 5 lors du premier match de l’actuelle série contre les Coyotes de Phoenix, dimanche soir.
Qui sera le prochain joueur à réussir un filet en avantage numérique contre les Kings de Los Angeles ?
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À quand un circuit pour Alfonso Soriano des Cubs de Chicago ?
On dirait que le voltigeur Alfonso Soriano, des Cubs de Chicago a perdu toute sa puissance, lui qui est encore en quête de son premier circuit de la présente saison !
En effet, le rapide voltigeur de 36 ans, qui totalise 340 circuits depuis ses débuts dans les majeures en 1999, n’a pas encore réussi un coup de quatre-buts lors de ses 30 premiers matchs, lui dont la moyenne est de ,250 avec 17 points produits et qui a réussi seulement six coups sûrs de plus d’un but, six doubles et aucun triple.
Son dernier circuit remonte au 27 septembre dernier, alors qu’il avait réussi une longue balle de trois points, dans un gain de 6 à 2, face aux Padres de San Diego, lors de son dernier match de la saison 2011.
Sa moyenne de puissance est de ,302, ce qui est loin de sa moyenne à vie qui est de ,502 en 1636 matchs.
Pis, il semble également avoir perdu de la vitesse, car il n’a volé qu’un but en deux tentatives et n’a marqué que quatre points en 30 matchs.
On sait qu’en 2006, dans son unique saison dans l’uniforme des Nationals de Washington, Soriano était devenu un membre du club très sélect des 40–40 (40 circuits et 40 buts volés), frappant 46 circuits et volant 41 buts en 159 rencontres.
Par la suite, il a signé un lucratif contrat de huit ans d’un montant de 136 millions de dollars avec les Cubs de Chicago et n’a pas cessé de décevoir depuis son arrivée avec cette formation en 2007, car il n’a frappé respectivement que 33, 29, 20, 24 et 26 circuits lors de ses cinq saisons avec l’équipe.
Tout indique que les partisans des Cubs le verront jusqu’à la fin de la saison 2014, car avec son contrat, il sera difficile d’imaginer qu’une autre équipe en vienne à transiger dans le but d’obtenir ses services.
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Dominant contre les Orioles, Sabathia connaît un excellent début de saison
Depuis ses débuts dans les majeures en 2001, le lanceur gaucher CC Sabathia, des Yankees de New York a toujours connu beaucoup de succès contre les Orioles de Baltimore.
Sabathia, qui aura 32 ans le 21 juillet prochain, affiche un dossier de 5–0 avec une moyenne de 3,51 en sept rencontres, lui qui après avoir concédé neuf points mérités en 12 manches de travail lors de ses deux premiers départs, où il n’a pas été impliqué dans les décisions, a une fiche de 5–0 avec une moyenne de 2,52 lors de ses cinq derniers départs (11 points mérités en 39,1 manches), depuis le 17 avril, ayant lancé 8,0 manches dans chacun de ses quatre derniers matchs.
Ce début de saison doit être une sorte de soulagement pour la direction de l’équipe, car l’an dernier, il n’avait pu faire mieux qu’un dossier de 3–3 avec une haute moyenne de 4,30 lors de ses neuf derniers départs de la saison 2011.
Il affronte les Orioles de Baltimore, une formation contre laquelle il a toujours connu beaucoup de succès, affichant un superbe dossier à vie de 16–2 avec une moyenne de 2,86 en 23 rencontres, dont un rendement de 10–1 avec une moyenne de 2,93 en 13 rencontres au Camden Yards.
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