La finale de la coupe Stanley n'est pas encore commencée que déjà on compare les Penguins aux jeunes Oilers du début des années 1980. Mais contrairement à ces derniers, seront-ils en mesure de mettre la main sur le précieux trophée à leur toute première participation à la finale?

"Notre équipe est jeune, on le sait, a avoué l'entraîneur Michel Therrien. Certains n'ont pas beaucoup de barbes mais notre jeunesse nous amène de l'enthousiasme."

"On prend de l'expérience des plus vieux mais notre vécu compte aussi, a ajouté Maxime Talbot. Ça fait trois ans qu'on lutte très fort pour en arriver là."

"Cette année, 16 gars ont l'expérience de la coupe Stanley, a dit Georges Laraque. Si on s'est rendu jusqu'ici, ça veut dire que nos jeunes ont de la maturité."

"On va jouer avec la même attitude que celle qui nous a menés jusqu'ici," a affirmé Sidney Crosby.

Pas convaincu toutefois que l'argument de la jeunesse tienne la route dans le camp des Penguins. Ce sont les joueurs des Sénateurs, des Rangers et des Flyers qui pourraient en parler. "Nous sommes calmes, a soutenu Talbot. On sait ce qu'on a fait pour arriver ici. C'est un signe de confiance."

Seulement trois joueurs des Penguins ont déjà gravé leur nom sur la coupe Stanley. Peter Sykora, Gary Roberts et Darryl Sydor (qui n'a disputé aucune rencontre en séries) alors que seuls Laraque et Gonchar ont connu la défaite en finale. Du coté des Red Wings, dix joueurs ont déjà porté le trophée à bout de bras.