Le parcours de Ian Laperrière à l'avant-plan à l'émission Trajectoires mercredi (19 h, RDS)
Trajectoires mardi, 9 juin 2015. 16:47 mardi, 14 janv. 2025. 18:22
Le parcours du hockeyeur Ian Laperrière sera à l'avant-plan lors de l'épisode de Trajectoires de mercredi (19 h, RDS).
Rien ne destinait Ian Laperrière à atteindre la Ligue nationale de hockey. Le petit gars de Rivière-des-Prairies, près de Montréal, rêvait d'imiter ses idoles, celles qu'il voyait en regardant la Soirée du hockey. Pourtant, Ian pleurait en allant sur la glace et, plus vieux, l'adolescent était loin d'être le meilleur.
Un déclic dans sa jeunesse lui a toutefois permis d'atteindre les plus hauts sommets.
« Faire la Ligue nationale, c'est quelque chose. Ce l’est encore plus d'y rester. »
Ian Laperrière a adopté une philosophie de vie simple : appliquer un jeu physique et se démarquer des autres. Le grand attaquant n'a pas dérogé de cette attitude, ce qui lui a permis de réussir. Il s'est défoncé pour jouer et demeurer dans la LNH.
Il a compris cela très jeune. Déjà au niveau bantam, il s'entraînait à la course. « C'était un 24 juin. Je me suis mis à courir », se souvient Ian. Son ami Christian Sbrocca ajoute : « Quand on l'a vu, on lui a demandé ce qu'il faisait, car après tout, c'était la fête de la Saint-Jean. Ian a répondu qu'il s'entraînait pour le midget AAA ». Cette anecdote a impressionné ses amis.
Sa carrière a duré 16 saisons et l'a fait passer des Blues de Saint Louis aux Rangers de New York. Il a aussi enfilé l'uniforme des Kings de Los Angeles pendant huit ans avant de se retrouver avec l'Avalanche du Colorado et, finalement, avec les Flyers de Philadelphie.
On se souvient de sa détermination, de sa persévérance et de son esprit fonceur. Une de ses marques de commerce : bloquer des lancers.
À Philadelphie, les partisans l'ont rapidement adopté. Ils ont aimé son côté combatif, bagarreur.
C'est aussi là qu'il a subi deux graves blessures.
La première, c'était sur un tir de Jason Pominville des Sabres de Buffalo.
« Au lieu de me lancer les jambes de côté, je me suis mis à genoux, pour me faire gros et empêcher la rondelle de se rendre au but. Elle ne s'est pas rendue au but », explique Ian en riant.
Le valeureux guerrier a perdu neuf dents et ses lèvres étaient coupées profondément. Ian est revenu au jeu, pour donner un exemple aux autres.
L'autre moment grave, c'est quand il a reçu une rondelle au visage lors d'un match contre Boston, dans les séries éliminatoires de 2010. Malgré la douleur et une commotion cérébrale, Ian est revenu au jeu. Peut-être au péril de sa vie.
Maintenant, le Québécois est bien établi à Philadelphie, où il est entraîneur adjoint.