À quoi ressembleront les divisions américaines?
LNH mercredi, 9 déc. 2020. 12:17 mercredi, 9 déc. 2020. 13:29MONTRÉAL- Gary Bettman dirigera en fin d’après-midi une réunion à laquelle prendront part Geoff Molson et les 30 autres gouverneurs de la LNH.
Bien qu’aucun vote final ne soit prévu, il semble acquis que le commissaire et son bras droit Bill Daly défileront une série de paramètres qui encadreront la saison qui devrait s’amorcer le 13 janvier prochain. Plusieurs autres paramètres qui font toujours l’objet de négociations avec les joueurs seront également abordés.
C’est pour cette raison que plusieurs directeurs généraux devraient épauler les gouverneurs qui sont bien davantage préoccupés par les paramètres financiers associés à la prochaine saison que par les paramètres associés aux opérations hockey.
On sait déjà que la fermeture de la frontière confinera les sept clubs canadiens au sein d’une division nord de laquelle ils ne pourront sortir avant les séries éliminatoires.
À quoi ressembleront les trois divisions américaines?
La Ligue n’a pas encore adopté le tableau final. Mais comme les considérations géographiques seront prises en compte pour amortir le plus possible les coûts d’opération, les projections sont plus faciles à faire.
Selon des informations dignes de foi, la Ligue pourrait finalement adopter les divisions suivantes :
- Boston, Buffalo, New Jersey, New York (Islanders), New York (Rangers), Philadelphie, Pittsburgh, Washington.
- Caroline, Chicago, Columbus, Detroit, Floride, Minnesota, Nashville, Tampa Bay.
- Anaheim, Arizona, Colorado, Dallas, Las Vegas, Los Angeles, San Jose, St.Louis.
De nombreuses négociations en cours, celle entourant le nombre de joueurs sur lesquels les équipes pourront compter est l’une des plus importantes.
Car dans un contexte comme celui qui prévaut en ce moment, il est évident que les équipes devront garder plus de 23 joueurs au sein de leur formation afin de palier, non seulement les blessures qui pourraient tomber en cascade en raison de la période d’inactivité précédent la saison et de possibles éclosions de cas de Covid-19.
Tout cela est bien beau. Et surtout nécessaire. Car il serait périlleux de ne pas garder trois, voire quatre, gardiens au sein d’une formation afin de réagir promptement en cas d’éclosions ou de blessures. D’autant que les équipes canadiennes dont les club-écoles évoluent aux États-Unis devraient attendre 14 jours – en tenant pour acquis que les périodes de quarantaine seront maintenues – avant de pouvoir utiliser un joueur rappelé.
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Mais une telle décision aura des répercussions sur le plafond salarial et surtout son respect.
Déjà aux prises avec de sérieux ennuis qui l’empêchent déjà de se rendre à la limite actuelle des 23 joueurs disponibles, le Lightning de Tampa Bay pourrait grandement bénéficier d’une telle mesure.
Cela dit, plusieurs clubs pourraient s’opposer à une mesure susceptible d’aider ainsi les champions en titre de la coupe Stanley.
«La Ligue n’a pas l’habitude d’ouvrir la porte à des moyens de contourner le plafond salarial. Nous sommes dans des conditions anormales et j’ai bien hâte de voir les propositions qui seront présentées, car dans un sens toutes les équipes auront besoin de joueurs supplémentaires, mais en même temps on doit aussi respecter les équipes qui ont bien géré leurs contrats», a indiqué un dirigeant joint par RDS.ca mardi matin.
Plusieurs équipes ont dû garder moins de 23 joueurs au sein de leur alignement par le passé afin de respecter le plafond salarial. Des clubs ont même «habillé» moins de 20 joueurs pour respecter le plafond.
Une mesure est toutefois déjà en place pour venir en aide aux clubs ainsi hypothéqués. Après avoir disputé une partie en deçà de la limite des 20 joueurs, un ou des clubs peuvent faire appel à un ou des joueurs exclus dans le calcul du plafond. Ces joueurs rappelés d’urgence doivent toutefois toucher un salaire qui ne dépasse pas le salaire minimum de plus de 100 000 $.
Mais bon. La Ligue et ses 31 équipes ont des tas de paramètres plus pressants à régler.
Elles doivent obtenir les feux verts nécessaires des Gouvernements et autorités de la Santé publique pour regrouper les joueurs dans les vestiaires et sur les patinoires pour les entraînements et les matchs.
Elles doivent s’occuper du processus de vaccination. Un processus pas évident considérant le fait qu’il est impossible, ou à tout le moins très difficile, de faire passer des joueurs jeunes, forts et en parfaite santé devant des travailleurs de la santé ou des personnes âgées ou simplement plus vulnérables.
Remarquez que sur ce point, les autorités pourraient utiliser les joueurs – de tous les sports – pour faire la promotion de la vaccination et aider à atténuer le scepticisme des anti-vaccins.
On verra.
Une chose est certaine, il sera intéressant de voir l’ensemble du portrait qui sera brossé aujourd’hui par Gary Bettman dans le cadre d’une réunion des Gouverneurs qui marquera le début d’un sprint menant à l’ouverture des camps d’entraînement dès les premiers jours de la prochaine année et les premières mises en jeu déposées le 13 janvier.
Dans un peu plus d’un mois... Si la pandémie le permet!