Parole d’Alain Vigneault, il n’a jamais donné de médicaments sans ordonnance à ses joueurs.

En conférence de presse lundi, l’entraîneur-chef des Flyers de Philadelphie a nié les allégations du gardien des Golden Knights de Vegas Robin Lehner, qui le qualifiait notamment de « dinosaure », samedi dans une enfilade de tweets destinés à révéler des secrets de la LNH.

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« Je ne connais pas Robin Lehner. J'ignore d'où viennent ces accusations. Je suis pas mal certain que ça ne vient pas d'eux », s’est d’abord Vigneault défendu en faisant référence aux joueurs des Golden Knights qu’il a déjà eus sous ses ordres (Jonathan Marchessault, Mark Stone, Shea Theodore, Nick Holden et Nolan Patrick).

« C’est complètement faux, a assuré Vigneault. Peut-être pas la partie sur le fait que je suis un dinosaure. Je dirais plutôt que je suis expérimenté. Mais pour l’autre partie... Cette organisation traite ses joueurs de façon professionnelle. »

Dans ses publications, Lehner se questionnait notamment à savoir s’il était normal que des employeurs donnent à leurs employés des benzodiazépines, qui servent à traiter l’anxiété et l’insomnie, et de l’Ambien, un somnifère. Il a ensuite identifié les Flyers comme l’un de ces employeurs, demandant même à ce que Vigneault, un « dinosaure » selon lui, soit congédié.

« C’est la LNH, pas Slap Shot », a réagi Vigneault.

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Lehner clarifie ses propos

Lundi, Lehner a quant à lui clarifié ses propos en entrevue avec Emily Kaplan du réseau ESPN.

Il affirme qu’il n’accusait pas Vigneault d’avoir distribué des médicaments à ses joueurs. Lehner indique plutôt qu’il voulait dénoncer la façon dont Vigneault traite ses joueurs, qui est selon lui inacceptable.

« À travers les années, il y a probablement eu certains gars qui m’ont peut-être un peu moins aimé, a ajouté Vigneault. Mais j’ai dirigé avec les meilleures intentions, avec respect. En ce qui a trait à l’autre chose, je distribue des pilules? Je n’ai pas besoin d’une autre source de revenus. Je n’ai aucune idée d’où ça vient. »