Depuis son arrivée à Washington, après l’échange qui l’a fait passer des Red Wings aux Capitals, le Québécois Anthony Mantha a pu compter sur l’expérience d’Alexander Ovechkin pour poursuivre ses apprentissages.

« C’était incroyable. Lorsqu’on joue contre lui, il marque toujours un, deux ou trois buts et on se demande comment il fait. En étant son coéquipier, je vois le derrière de la scène, ce qu’il pratique et comment il pratique. Il n’y a pas un tir qu’il prend lors duquel il ne se donne pas à 100% » a admis Mantha dans le cadre d’une entrevue à Hockey 360.

Après avoir évolué aux côtés de Henrik Zetterberg et de Dylan Larkin, il a maintenant pu observer Ovi comme capitaine.

« Il est le fun. Je me suis bien entendu avec lui. J’ai connu Zetterberg et Larkin, qui est un peu plus jeune, et maintenant Ovechkin. Ce sont trois différentes personnes, mais à la fin de la journée, ce sont trois très bons capitaines qui font passer l’équipe avant tout. »

Mantha a également profité de la précieuse expérience de Zdeno Chara avec les Capitals, qui évolue dans le circuit Bettman depuis 1997 et qui peut se targuer d’avoir 14 ans d’expérience comme capitaine des Bruins derrière la cravate.

« Il a joué 1600 matchs dans la ligue, il a joué du très bon hockey et c’était plaisant de le côtoyer pour quelques semaines. »

De bons mots pour Tom Wilson

La saison des Capitals a été marquée par les incidents qui ont impliqué Tom Wilson contre les Rangers de New York et Mantha a été aux premières loges des évènements. Le Québécois avait toutefois de très bons mots à l’égard de son coéquipier. Tom Wilson et Anthony Mantha

« Il y a eu tellement de haine contre Wilson au fil des années, mais à l’extérieur de la glace, c’est un des meilleurs gars que je connaisse. Comme coéquipier, il est très bon. Ça fait partie du hockey, c’était rapide. Est-ce que je suis d’accord ou non avec son geste? Ça ne change pas beaucoup de choses », a expliqué Mantha.

Dans une optique plus positive, les Capitals ont finalement pu retrouver leurs partisans en fin de saison, même si le Capital One Arena ne pouvait pas accueillir 100% de sa capacité.

 « C’était super. On a eu la chance d’avoir jusqu’à 25% de partisans à Washington. Malheureusement, ils allaient ouvrir à capacité complète le 11 juin je crois. Au moins c’est pour l’année prochaine, mais ç’a été complètement différent. »

ContentId(3.1389738):Pierre LeBrun : Pas de reconstruction à St Louis ni Washington (Hockey 360)
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