Anthony Mantha n’a rien laissé au hasard avec son nouveau contrat.

L’attaquant des Red Wings de Detroit qui a paraphé un pacte de quatre ans d’une valeur de 22,8 millions $ s’assure d’avoir un pacte satisfaisant tout en gardant une fenêtre ouverte pour la suite de sa carrière.

Comme l’a précisé le Québécois de 26 ans lors d’une entrevue avec notre collègue Luc Gélinas, mercredi, le directeur général de l’équipe Steve Yzerman n’était pas intéressé à lui offrir un contrat de deux ou trois ans et il a exclu la possibilité d’une entente de plus de six ans. Mantha a alors opté pour l’offre qu’il jugeait lui être la plus profitable.

« Je préférais un quatre ans au lieu de cinq ans, car j’arriverai à 29 ans et je pourrai décider si je veux prolonger mon contrat ou attendre mon autonomie à 30 ans. »

« Ça me laisse une meilleure chance de signer un contrat à long terme à 30 ans plutôt qu’à 31 ans », a évalué celui qui a été sélectionné en première ronde en 2013.

Les Wings ont connu des temps difficiles avec une reconstruction. La dernière campagne a été pénible alors que malgré une fin au fond du classement, la loterie n’aura pas souri aux Wings qui n’ont pu mettre la main sur le premier choix au repêchage et Alexis Lafrenière.

Rien toutefois pour décourager celui qui a amassé 38 points en 43 matchs la saison dernière.

Mantha connaît le parcours d’Yzerman et il espère que sa réussite qui a mené à une Coupe Stanley à Tampa Bay en 2020 pourra être répétée dans quelques années dans le Michigan.

« Tout le monde parle de Steve Yzerman qui a fait un excellent travail à Tampa et on a vu le résultat cette année. C’est une équipe qu’il a construite et elle vient de gagner la Coupe. En espérant qu’il peut construire une équipe aussi compétitive à Detroit. J’espère qu’en quatre ans, des joueurs vont prendre assez d’expérience pour aller de l’avant afin d’aider l’équipe à gagner », a-t-il précisé.

Le Québécois s’est d’ailleurs dit encouragé par l’arrivée de Thomas Greiss devant le filet et notamment celle des attaquants Vladislav Namestnikov et Bobby Ryan.

Avant toutefois de voir plus loin, Mantha continue sa préparation à Detroit en vue de la prochaine saison, sans connaître le coup d’envoi. Le défi ne sera pas selon lui sur le plan physique, mais plutôt sur la capacité des joueurs des Wings à retrouver un rythme de compétition. Après tout, les Wings n’auront pas eu de véritable rencontre depuis la pause en mars dernier.

« Il va y avoir un bon défi. Il va falloir retrouver rapidement notre forme de match. On joue entre nous, mais c’est certain qu’il n’y a pas de contact », a-t-il indiqué.

En 260 matchs depuis le début de sa carrière, Mantha a amassé 84 buts et 89 mentions d’aide.