Avec onze matchs à disputer à leur calendrier, les Golden Knights de Vegas se retrouvent à batailler fermement pour une place en séries éliminatoires, bien plus qu'ils ne l'auraient cru il y a de cela quelques mois.

Mais voilà que la formation du Nevada a connu un important passage à vide lors des deux premiers mois et demi de l'année 2022, au point où leur place au soleil est loin d'être garantie.

Avant les rencontres de lundi, les Knights n'avaient qu'un petit point d'avance sur les Stars de Dallas au deuxième rang du classement des équipes repêchées dans l'Ouest.

De plus, les Stars possèdent trois matchs en mains sur leurs rivaux (68 parties jouées contre 71 pour Vegas).

Au moins, la formation de Peter DeBoer affiche une meilleure mine depuis environ deux semaines, et c'est encourageant selon l'attaquant québécois Jonathan Marchessault.

« C’est bon pour notre moral (d'avoir aligné quelques victoires), a-t-il reconnu lundi, dans une entrevue accordée à L'Antichambre. On a connu beaucoup de hauts et de bas en tant qu’équipe cette année. Mais là, on s’est placé dans une situation dont on n’est pas vraiment fiers, et il faut se sortir du pétrin. Il faut se regarder dans le miroir et se concentrer sur nos victoires pour atteindre les séries. Nos gardiens de but ont été bons et nous ont donné des chances de gagner. »

Plus souvent qu'autrement depuis leur arrivée dans le circuit Bettman, les Knights ont été maîtres de leur propre destin. Présentement, ce n'est pas vraiment le cas.

« Il faut qu’on se regarde nous-mêmes, a soutenu Marchessault. On ne peut pas dépendre des autres équipes. Si on gagne tous nos matchs d’ici la fin de la saison, on va entrer en éliminatoires. Il faut regarder ça un match à la fois, un peu comme on le savait à la première année de l’existence des Golden Knights. »

Si plusieurs éléments importants des Knights manquent à l’appel du côté offensif - Mark Stone, Max Pacioretty, Reilly Smith, Nolan Patrick et William Carrier manquent à l'appel, notamment -, Marchessault affirme que ses coéquipiers et lui sont heureux qu’Evgenii Dadonov soit revenu dans la formation, lui qui avait été envoyé aux Ducks d’Anaheim à la date limite des échanges, mais qui a ensuite fait valoir sa clause de non-échange, qui avait été mystérieusement oubliée.

« C’était un peu spécial, tu ne penses pas que c’est le genre de chose qui arriver dans la LNH. Mais en tant que joueur de hockey, tu travailles fort pour avoir un certain contrat et certaines conditions. Tant mieux pour lui s’il était capable d’avoir une clause l’empêchant d’aller à certaines équipes. Anaheim était parmi celles-ci, et il a tenu son bout. Il a bien fait, et on est contents de l’avoir. Il est un gros morceau pour nous. »

Par ailleurs, Marchessault s'est réjoui et voir que son ami et ancien coéquipier Marc-André Fleury ait obtenu la chance de se joindre à un prétendant au titre au cours des dernières semaines.

« Je ne suis pas surpris du tout de voir que Marc-André performe dès son arrivée là-bas. Ça fait de nombreuses années qu’il fait la preuve qu’il est parmi les meilleurs. Le fait qu’il soit rendu à la fin trentaine ne change rien à ça. Cam Talbot et lui forment un très bon duo de gardiens, et c’est certain que ça va être une des équipes à battre en éliminatoires. »