Le Kraken est le nom parfait selon l'actionnaire montréalais Mitch Garber
LNH jeudi, 23 juil. 2020. 20:45 lundi, 16 déc. 2024. 03:44Avec le nom de l'équipe officiellement connu, le rêve du hockey à Seattle est plus que jamais concret pour l'homme d'affaires, Mitch Garber.
En entrevue à Hockey 360, le Montréalais, qui détient des parts du Kraken, s’est exprimé sur le dévoilement du nom et des couleurs de l’équipe.
Si le terme « Kraken » est moins connu à Montréal, Garber croit que cette créature mythique colle parfaitement à la ville de Seattle.
« Pour nous les Montréalais, on a jamais entendu parler de Kraken, mais à Seattle c’est le nom qui a toujours gagné les sondages [de popularité] chez les partisans depuis le début. C’est une créature mythique qui est très bien connue à Seattle et ce n’est pas une surprise du tout à Seattle », expliqué l’homme d’affaires.
Après ce dévoilement réussi, l’un des prochains défis du Kraken sera de créer un engouement autour de la 32e équipe du circuit Bettman. Une tâche qui sera loin d’être ardue selon Garber.
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« Il y a un enthousiasme incroyable. Nous avons 40 000 personnes sur une liste d’attente pour des billets de saison. C’est du jamais vu dans le sport professionnel pour une équipe qui va jouer sa première saison en 2021. On peut également affirmer qu'en n’étant pas passé à travers la COVID et le mouvement Black Lives Matter, c’est une nouvelle bien accueillie pour les gens de Seattle de pouvoir célébrer quelque chose aujourd’hui. »
Trois saisons après l’arrivée dans la LNH des Golden Knights de Vegas, Seattle peut compter sur un modèle de réussite en termes de club d’expansion.
« On félicite les Golden Knights pour leurs trois premières saisons, c’est vraiment un succès incroyable. Notre directeur général, Ron Francis, bâtit une équipe de recruteurs, il engagera bientôt un entraîneur-chef. Je crois que ce sera plus difficile que Vegas puisque les autres équipes seront plus prêtes et elles auront plus de temps pour se préparer à la façon dont Vegas a bâti son équipe. Faire les finales dans la première année serait quand même trop rêver, mais on espère et on ne sait jamais », explique le Montréalais.